Marre de ces stages!!!
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Foxp2
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Et puis rien n'empeche une petite rebellion ..apporter un cafe tres chaud et a raz bord dans un gobelet mou .. quand j'etais arpete dans les studio musique et que la nuit il fallait apporter à ces messieurs importants qlq chose a grignotter j'allais chez "l'arabe du coin" chercher des gateaux le plus degoulinant de miel possible......je suis devenu une sorte d'expert en patisserie orientale .. 
...au bout d'un moment leur attitude a change c'est devenu " je vais me chercher qlq chose a manger, tu t'occupes de la balance casque ? " .. c'est comme ca que j'ai commencé a approcher la console.!
...au bout d'un moment leur attitude a change c'est devenu " je vais me chercher qlq chose a manger, tu t'occupes de la balance casque ? " .. c'est comme ca que j'ai commencé a approcher la console.! Ê pericoloso sporgersi!
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Steven1145
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Hello les SDO. Je me permets d'apporter mon p'tit commentaire à tous ces beaux discours que je lis sur ce sujet. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je fais partie des "affreux employeurs", tout en étant aussi mixeur et monteur son.
Premièrement, un truc qui me choque: "Mais je n'avais pas non plus à apporter du café en me munissant de mon plus beau sourire putassier en ayant (peut-être) une drôle idée derrière la tête... "
Le premier truc que j'explique à quelqu'un faisant un stage (non rémunéré, durée maxi 2 mois, et uniquement dans le cadre d'une convention d'école, et sans responsabilité à porter) est que nous sommes une société de SERVICE. Attendez, vous n'avez peut être pas bien compris... Nous sommes une société de SERVICE, et nous - tout ingénieurs du son et artistes que nous sommes - apportons un service à un client qui (normalement) paie pour cela. Dans le cadre de notre petite boite, proposer un café au client fait partie de l'accueil NORMAL que doit recevoir un client qui vient chez nous. SI ce n'est pas le stagiaire (ou la personne de l'accueil) qui le fait, c"est moi. Et dans ce cas je perds du temps. Je suis sûr que vous aurez plein de belles réponses à me renvoyer, en me disant que oouhhhhhhhhh qu'il est vilain etc..
Deuxièmement: depuis quand quelqu'un qui n'a pas ou vient juste de finir ses études peut se considérer comme étant "arrivé"??? Malheureusement depuis que les formations fleurissent aussi rapidement que les comptes en banques des organismes de formation. Ces derniers auraient bien du mal à justifier leur existence s'ils ne disaient pas que la vie est rose derrière le grand mur de leurs études. Sauf qu'en fait, derrière le mur il y a un sacré gouffre. Et croire qu'avec le p'tit Bac+2 de la formation, on est armé pour la vie et qu'on sait tout est une grosse erreur à mon avis. Lorsque je suis sorti de ma formation en 94, je me suis vite rendu compte que l'on ne fait que continuer à apprendre. Tous les jours. Jusqu'à la fin de sa carrière si on arrive à en avoir une. Faire un stage où l'on peut croiser des personnes ayant de l'expérience - et dont certain sont prêt à la partager, cette expérience - est un plus pour ceux qui arrivent à se montrer indispensables et motivés.
Troisièmement, et je rejoins Heral sur ce point: depuis 98 nous prenons des stagiaires. En général pas plus d'un à la fois car il faut effectivement s'en occuper. Certains sont débrouillards, et me montrent qu'ils ont une soif d'apprendre (être dans le studio pour manipuler dès que c'est dispo, bouffer de la doc, poser des questions auxquelles la doc justement ne répond pas, aider à rendre la vie de la boite plus agréable par leur sourire et leurs efforts à accueillir les clients). D'autres regardent voler les mouches, se plaignent de n'avoir rien à faire alors que qu'il y a tout à apprendre. Bref, on a de tout et même si souvent un stagiaire peut nous rendre service, c'est souvent aussi une charge en terme de temps.
Après, bien évidemment il y a des abus que je déplore. Deux ans de stage dans la même boite frise le ridicule et sent réellement l'arnaque.
Bref, il y a encore plein de trucs à dire. Mais sachez que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Sachez vous motivez aussi plutot que de croire que parceque vous faites un stage on vous appellera nécessairement pour bosser derrière. On n'appellera jamais quelqu"un en qui l'on ne croit pas. Par contre on a croisé deja pas mal de jeunes (et parfois moins jeunes) qui savent saisir une opportunité et qui ne croient pas que tout leur est du "juste" pour leur beaux yeux.
Premièrement, un truc qui me choque: "Mais je n'avais pas non plus à apporter du café en me munissant de mon plus beau sourire putassier en ayant (peut-être) une drôle idée derrière la tête... "
Le premier truc que j'explique à quelqu'un faisant un stage (non rémunéré, durée maxi 2 mois, et uniquement dans le cadre d'une convention d'école, et sans responsabilité à porter) est que nous sommes une société de SERVICE. Attendez, vous n'avez peut être pas bien compris... Nous sommes une société de SERVICE, et nous - tout ingénieurs du son et artistes que nous sommes - apportons un service à un client qui (normalement) paie pour cela. Dans le cadre de notre petite boite, proposer un café au client fait partie de l'accueil NORMAL que doit recevoir un client qui vient chez nous. SI ce n'est pas le stagiaire (ou la personne de l'accueil) qui le fait, c"est moi. Et dans ce cas je perds du temps. Je suis sûr que vous aurez plein de belles réponses à me renvoyer, en me disant que oouhhhhhhhhh qu'il est vilain etc..
Deuxièmement: depuis quand quelqu'un qui n'a pas ou vient juste de finir ses études peut se considérer comme étant "arrivé"??? Malheureusement depuis que les formations fleurissent aussi rapidement que les comptes en banques des organismes de formation. Ces derniers auraient bien du mal à justifier leur existence s'ils ne disaient pas que la vie est rose derrière le grand mur de leurs études. Sauf qu'en fait, derrière le mur il y a un sacré gouffre. Et croire qu'avec le p'tit Bac+2 de la formation, on est armé pour la vie et qu'on sait tout est une grosse erreur à mon avis. Lorsque je suis sorti de ma formation en 94, je me suis vite rendu compte que l'on ne fait que continuer à apprendre. Tous les jours. Jusqu'à la fin de sa carrière si on arrive à en avoir une. Faire un stage où l'on peut croiser des personnes ayant de l'expérience - et dont certain sont prêt à la partager, cette expérience - est un plus pour ceux qui arrivent à se montrer indispensables et motivés.
Troisièmement, et je rejoins Heral sur ce point: depuis 98 nous prenons des stagiaires. En général pas plus d'un à la fois car il faut effectivement s'en occuper. Certains sont débrouillards, et me montrent qu'ils ont une soif d'apprendre (être dans le studio pour manipuler dès que c'est dispo, bouffer de la doc, poser des questions auxquelles la doc justement ne répond pas, aider à rendre la vie de la boite plus agréable par leur sourire et leurs efforts à accueillir les clients). D'autres regardent voler les mouches, se plaignent de n'avoir rien à faire alors que qu'il y a tout à apprendre. Bref, on a de tout et même si souvent un stagiaire peut nous rendre service, c'est souvent aussi une charge en terme de temps.
Après, bien évidemment il y a des abus que je déplore. Deux ans de stage dans la même boite frise le ridicule et sent réellement l'arnaque.
Bref, il y a encore plein de trucs à dire. Mais sachez que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Sachez vous motivez aussi plutot que de croire que parceque vous faites un stage on vous appellera nécessairement pour bosser derrière. On n'appellera jamais quelqu"un en qui l'on ne croit pas. Par contre on a croisé deja pas mal de jeunes (et parfois moins jeunes) qui savent saisir une opportunité et qui ne croient pas que tout leur est du "juste" pour leur beaux yeux.
Je crois que personne ici n'a utilisé le terme "affreux employeurs", ni même ne l'a pensé 
Pour ma part, c'est un "système" que je déplore. Celui qui a transformé une belle idée (former un étudiant en le mettant en situation) en système où la précarité extrême devient à la fois une nécessité (1 à 2 années de stagespost diplôme sont aujourd'hui nécessaires aux bac + 5 pour intégrer la vie active) et une variable d'ajustement comme ont pu l'être l'intérim et le CDD autrefois.
Quand tu dis que les stages que vous proposez est d'une durée maximum de 2 mois je trouve cela plutôt bien. J'imagine que la plupart du temps ces stages courts sont réalisés pendant le cursus et non pas après? Donc tant mieux.
Mais la majorité des stages proposés durent aujourd'hui 6 mois et se font en dehors du cursus (inscriptions factices) ou à la fin du cursus.
En revanche, il me semble que les stages d'un an sont rarissimes.
Pour ma part, c'est un "système" que je déplore. Celui qui a transformé une belle idée (former un étudiant en le mettant en situation) en système où la précarité extrême devient à la fois une nécessité (1 à 2 années de stagespost diplôme sont aujourd'hui nécessaires aux bac + 5 pour intégrer la vie active) et une variable d'ajustement comme ont pu l'être l'intérim et le CDD autrefois.
Quand tu dis que les stages que vous proposez est d'une durée maximum de 2 mois je trouve cela plutôt bien. J'imagine que la plupart du temps ces stages courts sont réalisés pendant le cursus et non pas après? Donc tant mieux.
Mais la majorité des stages proposés durent aujourd'hui 6 mois et se font en dehors du cursus (inscriptions factices) ou à la fin du cursus.
En revanche, il me semble que les stages d'un an sont rarissimes.