Le NTSC et le Pal
Le NTSC et le Pal
Quelqu'un aurait-il des connaissances théoriques et pratiques concernant la petite embrouille suivante?...
Court métrage tourné en video à New York en NTSC, monté à Paris (toujours en NTSC) mais diffusé en PAL pour le format final...
Génial
J'ai conseillé au réal/monteur de faire son montage en NTSC jusq'au calage des musiques, lui disant qu'il valait mieux faire son montage musique sur un export PAL de son montage audio NTSC (ouf!).
En ce qui concerne le son direct, on ne peut pas choisir d'exporter l'audio vers OMF de la session NTSC vers un OMF PAL.
Qui suis-je où vais-je?
Y'a quand même un point positif, c'est qu'il n'y a pas de dialogue et peu (pas?) de son direct vraiment exploitable (il était déjà prévu de faire du bruitage).
Reste le PB de la musique. Si ses calages ne lui plaisent pas, il faudrait remonter pour que ça tombe pile...
En bref, est-ce une vraie embrouille ou est-ce que je me fais une montagne de pas grand chose?
Court métrage tourné en video à New York en NTSC, monté à Paris (toujours en NTSC) mais diffusé en PAL pour le format final...
Génial
J'ai conseillé au réal/monteur de faire son montage en NTSC jusq'au calage des musiques, lui disant qu'il valait mieux faire son montage musique sur un export PAL de son montage audio NTSC (ouf!).
En ce qui concerne le son direct, on ne peut pas choisir d'exporter l'audio vers OMF de la session NTSC vers un OMF PAL.
Qui suis-je où vais-je?
Y'a quand même un point positif, c'est qu'il n'y a pas de dialogue et peu (pas?) de son direct vraiment exploitable (il était déjà prévu de faire du bruitage).
Reste le PB de la musique. Si ses calages ne lui plaisent pas, il faudrait remonter pour que ça tombe pile...
En bref, est-ce une vraie embrouille ou est-ce que je me fais une montagne de pas grand chose?
Alors pour précision, ça s'est fini comme suit.
Il ont monté en NTSC, exporté en PAl et la musique a été travaillée en PAL, le son entièrement (rapidement) refait en PAL.
Ceci, dit, je suis sûr que nous avons parmi nous des membres qui travaillent sur des mix VF de séries américaines.
Que recevez-vous, et quelle est leur logique de travail outre atlantique par rapport à ça?
Qui fait les bruitages te à quel moment.
A quelle vitesse tournent-t'ils (que ce soit en video ou en péloche) pendant le tournage, en post prod.
il doit exister un système "simple", normalisé qui évite de se prendre des accélérations fulgurantes (ou des ralentissements) des la bandes image et son.
Il ont monté en NTSC, exporté en PAl et la musique a été travaillée en PAL, le son entièrement (rapidement) refait en PAL.
Ceci, dit, je suis sûr que nous avons parmi nous des membres qui travaillent sur des mix VF de séries américaines.
Que recevez-vous, et quelle est leur logique de travail outre atlantique par rapport à ça?
Qui fait les bruitages te à quel moment.
A quelle vitesse tournent-t'ils (que ce soit en video ou en péloche) pendant le tournage, en post prod.
il doit exister un système "simple", normalisé qui évite de se prendre des accélérations fulgurantes (ou des ralentissements) des la bandes image et son.
Employé de la Poste (prode)
- Dorian
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J'arrive après la guerre, mais perso j'aurai tout fait en 30fps, puis au final, transcodage du master vidéo.
Ceci dit, ça change rien pour nous au son, 1 seconde reste une seconde, qu'on soit en 30fps ou en 25.
Après c'est une question de support final, du moins de ce que j'en ai compris. Et c'est différent en vidéo et en film.
Bye.
Ceci dit, ça change rien pour nous au son, 1 seconde reste une seconde, qu'on soit en 30fps ou en 25.
Après c'est une question de support final, du moins de ce que j'en ai compris. Et c'est différent en vidéo et en film.
Bye.
Le passage du NTSC au PAL est une processus relativement bien maitrisé, car effectivement comme le remarque Dorian 1s dure 1s partout dans le monde. Des appareils très complexe réalisent un transcodage afin de récupérer un support PAL à partir d'un NTSC (par interpolation d'image, sorte de morphing qui fabrique 25 images à partir de 30), cette opération ne change pas la bande son (ni sa durée, ni sa hauteur, ni sa qualité). La seul problème qui peut survenir est un décalage du son et de l'image, dû au temps de traitement de l'image. Si l'opérateur qui réalise le transcodage oublie de gérer ce delay, le son se retrouve en avance. Ensuite il peut aussi y avoir un soucis si le délay utilisé est de mauvaise qualité, mais là...on fait pas du vélo sans roue. En ce qui concerne une post prod hybride, cela dépend de la capacité des systèmes de montages son à gérer le changement de format de TC sans changer la synchro. Et là c'est le drame...Alors le plus simple est de rester du début à la fin de la post prod son dans le même format de time code. L'utilisation d'un bip 2s avant la première image peut aider à vérifier la synchro entre les différent éléments. Enfin certain outils permettent de transformer un export OMF 30i/s en 25i/s: AV transfer le fait merveilleusement bien.
Concernant le transfert d'un matériel film vers la vidéo le problème est plus épineux et dépend de ce que l'on cherche à privilégier, à savoir la durée ou la fluidité de l'image. Et là, c'est le drame!
Yom
Concernant le transfert d'un matériel film vers la vidéo le problème est plus épineux et dépend de ce que l'on cherche à privilégier, à savoir la durée ou la fluidité de l'image. Et là, c'est le drame!
Yom
Pour ceux que cela interresse, la CST avait édité il y quelques années un petit dossier sur la synchro image/son avec différents formats
http://www.cst.fr/IMG/pdf/La_synchronis ... du_son.pdf
( Un groupe de travail à été constitué à la suite des problèmes de synchros rencontrés sur le film "on connait la chanson", à plusieurs techniciens nous avons bossé sur ce sujet même si 1 seul à mis son nom en bas de la copie ...)
http://www.cst.fr/IMG/pdf/La_synchronis ... du_son.pdf
( Un groupe de travail à été constitué à la suite des problèmes de synchros rencontrés sur le film "on connait la chanson", à plusieurs techniciens nous avons bossé sur ce sujet même si 1 seul à mis son nom en bas de la copie ...)
- Dorian
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Très intéressant cet article, merci YoDavid.
Par exemple je cite pour le cas qui préoccuperait Ritz (quoi que depuis le temps???):
Bye.
Par exemple je cite pour le cas qui préoccuperait Ritz (quoi que depuis le temps???):
La suite explique bien les différents cas de figures.Le télécinéma Le rôle du télécinéma est de transformer une image film (16 mm ou 35 mm, positive ou négative) en une image vidéo recopiée sur un magnétoscope ou pour une diffusion télévisuelle. Les "rushes" traditionnels doubles bandes sont de moins en moins répandus et sont de plus en plus remplacés par des "rushes" issus d'un télécinéma. Le support magnétique des "rushes", dans ce cas là est une cassette vidéo au format Bétacam. L'opération du télécinéma, au niveau du défilement en nombre d'images par secondes, présente 3 cas:
Le tournage à 25 I/s
Lorsqu'on a tourné à 25 I/s, on transfère une image film sur une image vidéo (2 trames) et il n'est pas nécessaire de compenser par un mode particulier de fonctionnement du télécinéma appelé "pull down". Le tournage à 24I/s sans compensation Quand on a tourné à 24 I/s, on peut malgré tout faire tourner la pellicule film à 25 I/s dans le télécinéma. Certains contrôleurs de télécinéma, comme le Pogle, permettent d'accélérer le son pour qu'il reste synchrone avec l'image. On garde une relation bi-univoque, entre les images du film et de la vidéo, mais pendant le montage, l'image et le son seront accélérés de 4% (exactement 4,1666%).
Le tournage à 24I/s avec compensation
Toutes les 24 images, une image est redoublée. C'est toutes les 12 images que le télécinéma crée une trame vidéo supplémentaire. On peut imaginer que les images 12 et 24 servent à créer chacune une image et demie en vidéo, soit 3 trames. Pendant le montage, l'image ne sera pas accélérée, mais plusieurs problèmes surviennent:
- le rendu de certains mouvements peut être perturbé (saccades)
- le son n'est plus rigoureusement synchrone: il est synchrone sur la première image, puis il glisse régulièrement jusqu'à ce que la trame de compensation remette l'image et le son en phase. Juste avant celle-ci, la décalage atteint 1/50e de seconde. Ce glissement de synchronisation disparaît après la conformation. Le retour au négatif film est plus délicat, puisqu'il faut éliminer ces images vidéo de compensation.
Au regard de ces difficultés, cette méthode est peu employée en Europe. Aux Etats-Unis et au Japon, par contre, où il s'agit de passer de 24I /s à 30 I/s, elle est incontournable.
Bye.