Dorian a écrit :Quand au côté "standard" de la chose, si je suis ton raisonnement, Windows en serait aussi un, ce qui n'en fait pas pour autant le meilleur OS du marché, ni le plus économique...
Oui, mais c'est un standard en entreprise, et que cela te plaise ou non, tu dois savoir l'utiliser pour bosser dans pas mal d'entreprises... Windows et ProTools, même combat !
Dans les métiers que nous exerçons, nous pouvons nous affranchir de cettte obligation mais je peux te dire que ma femme, par exemple, elle doit maitriser 3 choses : Windows, Word, Excel. C'est ce qu'on lui demande dans toutes les boites ou elle passe.
Malgré tout, Je vois une petite différence : ProTools n'est pas médiocre comme peut parfois l'être Windows. C'est toujours ça de pris.
Dorian a écrit :D'ailleurs tu parles de standard, mais quelles sont tes sources? Les studios parisiens? Ca m'intéresserait d'avoir des chiffres comparatifs pour l'europe, notamment de l'Angleterre avec Nuendo et Pyramix...
Bye.
"Standard" au sens : outil le plus utilisé.
Mon expérience est essentiellement française, dans la musique jusqu'il y a 3-4 ans (presque tous les studios ont un ProTools, TDM la plupart du temps), et dans la post-prod ciné depuis lors : presque tous les long-métrages sont montés sur des ProTools, qui sert ensuite de machine lectrice en auditorium.
Je vois deux raisons à cela : l'antériorité (j'ai connu l'époque des PT3 Nubus, et c'est vrai que ça marchait bien), et la simplicité, aussi bien à utiliser qu'à mettre en oeuvre (conception du système adapté à ses besoins, montage, installation du soft, maintenance : c'est très "plug n play"). Les américains ont compris un truc très simple : 1°) système modulaire, 2°) catalogue avec pas trop de lignes, et 3°) savoir adapter l'offre à la personne à qui on s'adresse. L'exemple frappant, c'est Machine Control, Digitranslator, ou le DV Toolkit qui sont des options payantes (travail en synchro ou à l'image = professionnel = tu payes), alors que le Music Production Toolkit est pas cher du tout à coté de tout ce qu'il contient (musicien = fauché = on fait un effort), ou que le Beat Detective n'est pas optionnel, par exemple.
Aujourd'hui, je ne vois qu'un concurrent sérieux niveau ergonomie : Nuendo. D'ailleurs, il commence à s'imposer dans pas mal de pays anglo-saxons (Angleterre et Australie pour l'expérience que j'en ai), quand des systèmes à DSP ne sont pas indispensables. Pour moi, le concurrent idéal de ProTools serait les cartes de Pyramix, l'interface et les fonctionnalités de Nuendo, le tout dans un environnement Mac OS X. C'est pas encore là... Tout cela est bien sûr à nuancer selon qu'on parle de l'outil d'un utilisateur ou de l'outil d'un prestataire destiné à des utilisateurs. Personnellement, je me place de ce dernier point de vue.
Après, le meilleur outil reste celui qui convient le mieux à celui qui s'en sert... Et nous sommes tous différents.