Oui mais, ils imposent ou laissent la possibilité?X-AV a écrit :Je ne suis pas du tout d'accord avec vous...
Je connais personnellement quelques monteurs son, suffisamment "Stars" pour pouvoir imposer au mix, des EQ et des reverbs de leurs crus.
Par exemple, Guillaume Bouchateau, pour Arthur & les Minimoys, de Luc Besson, proposent ses réverbs dans le montage son. Il utilise pour cela l'Altiverb, en 5-1, en Send.
(...)
Mais , il y a la manière de faire...
Ces monteurs font leurs réverbs, mais laissent aux mixeurs la possibilité de les utliser ou pas.
Pre-mixage en montage son
- fredomerto
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Tout cela est fort fort interessant, mais qu'en pensent les differents mixeurs?
Comment accueillent-ils ces prises de position amenees a cette etape du premix? Ces regions processées et celles mutées? Les aux de reverb? Les EQ? etc?
Parce que la, on parle on parle, mais on parle surtout entre monteurs son, non? Ce serait bien d'avoir l'avis du "camp adverse"...
Comment accueillent-ils ces prises de position amenees a cette etape du premix? Ces regions processées et celles mutées? Les aux de reverb? Les EQ? etc?
Parce que la, on parle on parle, mais on parle surtout entre monteurs son, non? Ce serait bien d'avoir l'avis du "camp adverse"...
- X-AV
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C'est bien là, je pense, la clé du problème : cette histoire de camp !
Car, si des monteurs son peuvent se permettre de prendre ce genre de décision, c'est qu'ils savent très bien avec qui ils vont mixer, et qu'ils connaissent bien leurs habitudes de travail. Un travail d'équipe, quoi. Pas une rivalité.
C'est sûr, si les équpes ne se connaissent pas, les décisions de montage son / paroles, sont souvent bien moins radicales...
Car, si des monteurs son peuvent se permettre de prendre ce genre de décision, c'est qu'ils savent très bien avec qui ils vont mixer, et qu'ils connaissent bien leurs habitudes de travail. Un travail d'équipe, quoi. Pas une rivalité.
C'est sûr, si les équpes ne se connaissent pas, les décisions de montage son / paroles, sont souvent bien moins radicales...
"On a autant d'oreilles que d'yeux... !"
Bon c'est un peu HS maisfredomerto a écrit :Moi non plus, je ne comprends pas la nuance...Peux-tu nous éclairer?MarcV a écrit :Sans vouloir trop jouer sur les mots, j'ai du mal à faire la différence entre les 2.bengeron a écrit :il est dommage que sur protools il soit impossible de faire un gain virtuel, sans utiliser ni l'automation
Pour moi, un gain virtuel est une automation.
Avec Sadie, pyramix, nuendo il y a un gain de l'objet, les curseurs du mixeur ne bougent pas quoi ...
Ce qui permet par exemple de trimer l'edit, le crossfade ...
Mais peut-être il y a des solutions sur protools que je ne connaît pas ?
Si on va mixer dans un audi, que le mixage se passe Inprotools, que les niveaux sont fait sur l'automation du protools, il faut les faire dans les niveaux de trim pour que le mixeur puisse travailler ?!?
C'est comme ca, non ?
- Dorian
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Il me semble que certains monteurs son qui se sont exprimés ici sont aussi mixeurs .
Bye.
Ben voilà une belle synthèse, que je partage.X-AV a écrit :C'est bien là, je pense, la clé du problème : cette histoire de camp !
Car, si des monteurs son peuvent se permettre de prendre ce genre de décision, c'est qu'ils savent très bien avec qui ils vont mixer, et qu'ils connaissent bien leurs habitudes de travail. Un travail d'équipe, quoi. Pas une rivalité.
C'est sûr, si les équpes ne se connaissent pas, les décisions de montage son / paroles, sont souvent bien moins radicales...
Bye.
Petite précision: mes précédents propos n'étaient pas nécessairement mon opinion mais ce que j'observe des us et coutumes.
C'est également une observation de ce qui se fait sur le terrain et de certaines réalités plus "terre à terre".
On parle d'Altiverbs, d'Auxs, de sends, de pistes ajoutées avec effets, sans effets, de playlists, etc etc..., bref de tout un tas de choses très "chics" dans leur mise en oeuvre.
Maintenant, un petit exemple pratique. Etant actuellement en co-mixage d'un long métrage et m'occupant du mix du montage son, j'ai environ 80 pistes à gérer. Le tout est, contractuellement, hébergé sur le PT HD3 de l'audi qui a une 192 et une interface Madi offrant précisément 80 outs. Bien. Le G5 est un mono proc 1Gig et des brouettes avec 2Go de RAM.
Vous croyez vraiment que je peux gérer des Altiverbs, des Eqs et autres effets, des pistes additionnelles (même désactivées), des sends, des Auxs sur une machine comme celle-ci?
Franchement, non (le PT est déjà bien au taquet avec la gestion des pistes, du surround, etc...).
Et, même si ça devait passer, quid des sorties? Je les sors par où mes retours de reverbs par exemple?...
Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est rare d'avoir une config' comme ça, la dernière fois c'était pire. C'était un G4 en PT 6.7 (foireuse) avec qqls pauvres plugs Waves...
Donc, que ce serait il passé si le monteur avait passé du temps à mettre en place des reverbs, des Eqs et autre? Et bien, tout aurait sans doute dû dégager et je ne suis pas sûr que ce que j'aurais récupéré à mixer aurait été "joli-joli", le monteur son ayant sans doute passé un temps précieux (sinon, à quoi bon) à rêgler les dits effets, au détriment du montage son "brut"...
Dons, dans la théorie (ou en situation idéale), oui, ça peut rouler dans des conditions de travail "intelligentes" où prod et différents intervenants s'entendent sur les moyens techniques et les lieux de travail.
Mais est ce vraiment la rêgle? Je dirais plutôt l'exception. Hélas...
Hélas, car, au final, je répète que je suis d'accord sur le principe. Il n'est guère amusant de gérer moultes décors avec une pauvre 480 (2 machines certes), la 6000 étant prise pour le reste (paroles, musiques...), et des automations "tout à la console" alors que les montages sont depuis longtemps maintenant au "cordeau" et que la méthode console ne permet absolument pas la même précision qu'en interne (je parle effets et non niveaux). Mais c'est là un tout autre débat...
C'est également une observation de ce qui se fait sur le terrain et de certaines réalités plus "terre à terre".
On parle d'Altiverbs, d'Auxs, de sends, de pistes ajoutées avec effets, sans effets, de playlists, etc etc..., bref de tout un tas de choses très "chics" dans leur mise en oeuvre.
Maintenant, un petit exemple pratique. Etant actuellement en co-mixage d'un long métrage et m'occupant du mix du montage son, j'ai environ 80 pistes à gérer. Le tout est, contractuellement, hébergé sur le PT HD3 de l'audi qui a une 192 et une interface Madi offrant précisément 80 outs. Bien. Le G5 est un mono proc 1Gig et des brouettes avec 2Go de RAM.
Vous croyez vraiment que je peux gérer des Altiverbs, des Eqs et autres effets, des pistes additionnelles (même désactivées), des sends, des Auxs sur une machine comme celle-ci?
Franchement, non (le PT est déjà bien au taquet avec la gestion des pistes, du surround, etc...).
Et, même si ça devait passer, quid des sorties? Je les sors par où mes retours de reverbs par exemple?...
Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est rare d'avoir une config' comme ça, la dernière fois c'était pire. C'était un G4 en PT 6.7 (foireuse) avec qqls pauvres plugs Waves...
Donc, que ce serait il passé si le monteur avait passé du temps à mettre en place des reverbs, des Eqs et autre? Et bien, tout aurait sans doute dû dégager et je ne suis pas sûr que ce que j'aurais récupéré à mixer aurait été "joli-joli", le monteur son ayant sans doute passé un temps précieux (sinon, à quoi bon) à rêgler les dits effets, au détriment du montage son "brut"...
Dons, dans la théorie (ou en situation idéale), oui, ça peut rouler dans des conditions de travail "intelligentes" où prod et différents intervenants s'entendent sur les moyens techniques et les lieux de travail.
Mais est ce vraiment la rêgle? Je dirais plutôt l'exception. Hélas...
Hélas, car, au final, je répète que je suis d'accord sur le principe. Il n'est guère amusant de gérer moultes décors avec une pauvre 480 (2 machines certes), la 6000 étant prise pour le reste (paroles, musiques...), et des automations "tout à la console" alors que les montages sont depuis longtemps maintenant au "cordeau" et que la méthode console ne permet absolument pas la même précision qu'en interne (je parle effets et non niveaux). Mais c'est là un tout autre débat...
Zut je ne découvre ce sujet passionnant qu'aujourd'huiDupont a écrit :Dons, dans la théorie (ou en situation idéale), oui, ça peut rouler dans des conditions de travail "intelligentes" où prod et différents intervenants s'entendent sur les moyens techniques et les lieux de travail.
Mais est ce vraiment la rêgle? Je dirais plutôt l'exception. Hélas....
Des premières impressions en vrac :
Dupont a raison de préciser que les moyens et conditions techniques varient énormément en France (pays du camembert).
Mixer MiniMoys avec 6 ProTools en lecture et un PT en record, 2 mixeurs + 2 assistants mixeurs — il y en a, d'ailleurs, qui n'ont rien branlé, à part draguer avec succès les gonzesses ! (excusez-moi Mesdemoiselles pour cette vulgarité passagère )
Ce n’est pas la même chose avec un mixage courant français c’est-à-dire en général, 2 proTools, un pour le montage son, l'autre pour le reste…
Et les auditoriums parisiens ne peuvent prétendre aligner plus de 400 entrées console et plus de 8 mois pour mixer un seul film…
Donc, pour recentrer le débat (enfin pour ceux qui connaissent ceux qui…)
Essayons d'observer les conditions usuelles, en France, de la filière son en postproduction cinématographique…
Ce qui me ruine la santé, c'est d'être encore confronté today à des équipes de monteurs son dont le but premier est d'être inféodé, corps et âmes, au monteur image qui croit encore qu'i est le CHEF incontestable "de la fin du tournage à la sortie en salle du film".
C'est alors une situation catastrophique (pour le son) Les mixeurs doivent gérer les ego des monteurs image (donc accepter d'être aux ordres) pour pouvoir espérer survivre dans ce dur métier…
Comment peut-on alors avoir un dialogue constructif ?
Comment peut-on faire un mixage cohérent
à suivre parce qu'ilo y a beaucoup à dire et que je suis en pétard