Du 35mm au dvd, quelles modifs?
Salut, je remonte ce sujet car j'ai de nombreuses interrogations concernant ce qui atterrit sur les DVD...
J'ai récemment bien mis le nez dans les histoires d'encodage AC3 et du coup, j'ai à la fois compris plein de choses mais parallèlement été plongé dans un flou artistique total......
Alors voilà, soit un Mix Ciné (le grand frère) qui va avoir un petit frère Mix DVD.
Ses parents sont Papa Mixeur et Maman Encodage.
Plusieurs destinées possibles selon ces différents cas de figure :
1/ Dans le meilleur des mondes, Papa Mixeur et Maman Encodage sont des parents idéaux.
Le Mixeur va donc partir de son Mix Ciné pour en faire un Mix DVD (réduction de dynamique, adaptation de l'équilibre fréquentiel, etc...) dans une salle adaptée, avec un niveau d'écoute adéquat, etc etc... Il va ensuite fournir sa liste de réglages de métadonnées en vue de l'encodage.
Question 1 : quel serait l'intérêt d'appliquer un réglage DRC (Dynamic Range Control), et ce, quel qu'il soit ? Dans la mesure où la gestion de dynamique a été, à priori, gérée convenablement.
2/ Papa Mixeur est un mec qui fait des enfants mais qui ne veut/peut pas les assumer.
Le Mix Ciné part donc directement à l'encodage (j'ose espérer que cela n'arrive presque jamais...). Mais heureusement, Maman Encodage est consciencieuse (j'ose espérer que cela arrive presque toujours...).
Question : Comment va-t'elle déterminer les réglages de Dial Norm et de DRC à appliquer si personne ne les lui communique ?
3/ Notre bébé Mix DVD est orphelin, par conséquent nos oreilles aussi...
Alors là, c'est dur, tout le monde est en mode bypass, plus assez de DSP (Digital Sous Paiement).
Question : Qui fait quoi ? Utilise-t'on les réglages par défaut des logiciels d'encodage ? Sont-ils les mêmes d'un logiciel à l'autre ?
4/ Papa est sérieux, Maman préfère aller au bistrot...
Le Mixeur précise les réglages à effectuer, mais à l'encodage on ne les respecte pas.
Alors là c'est la catastrophe, je n'ose même pas imaginer que ça puisse exister......
En fait, je me pose ces questions parce que comme beaucoup, j'aime bien écouter et essayer d'analyser ce qui se passe sur les bandes son des DVD. Or, le fait de me dire que je ne sais pas ce que j'écoute me perturbe.
Ai-je entendu un Mix fait pour le DVD ? Avec ou sans réglage de DRC (et si oui, lequel ?) Quel Dial Norm ? Comment le savoir ?
Aussi, je me suis amusé à cocher l'option "Désactiver la compression de plage dynamique Dolby" dans les préférences du Lecteur DVD d'Apple. Le niveau était diminué d'environ 10 dB, sans réelle différence de dynamique (j'ai fait ça sur King Kong de P.Jackson), et ce, malgré l'avertissement : "si vous désactivez le compression, gare à vos enceintes !"... Je précise, je n'ai qu'une écoute Stéréo.
Autre question (oulala ça en fait beaucoup...) : Pour le Downmix Stéréo, le DRC passe-t'il avant ou après le mélange des canaux ?
J'en aurais bien plein d'autres des questions, mais je vais m'arrêter là ce soir...
Cordialement,
Marco
J'ai récemment bien mis le nez dans les histoires d'encodage AC3 et du coup, j'ai à la fois compris plein de choses mais parallèlement été plongé dans un flou artistique total......
Alors voilà, soit un Mix Ciné (le grand frère) qui va avoir un petit frère Mix DVD.
Ses parents sont Papa Mixeur et Maman Encodage.
Plusieurs destinées possibles selon ces différents cas de figure :
1/ Dans le meilleur des mondes, Papa Mixeur et Maman Encodage sont des parents idéaux.
Le Mixeur va donc partir de son Mix Ciné pour en faire un Mix DVD (réduction de dynamique, adaptation de l'équilibre fréquentiel, etc...) dans une salle adaptée, avec un niveau d'écoute adéquat, etc etc... Il va ensuite fournir sa liste de réglages de métadonnées en vue de l'encodage.
Question 1 : quel serait l'intérêt d'appliquer un réglage DRC (Dynamic Range Control), et ce, quel qu'il soit ? Dans la mesure où la gestion de dynamique a été, à priori, gérée convenablement.
2/ Papa Mixeur est un mec qui fait des enfants mais qui ne veut/peut pas les assumer.
Le Mix Ciné part donc directement à l'encodage (j'ose espérer que cela n'arrive presque jamais...). Mais heureusement, Maman Encodage est consciencieuse (j'ose espérer que cela arrive presque toujours...).
Question : Comment va-t'elle déterminer les réglages de Dial Norm et de DRC à appliquer si personne ne les lui communique ?
3/ Notre bébé Mix DVD est orphelin, par conséquent nos oreilles aussi...
Alors là, c'est dur, tout le monde est en mode bypass, plus assez de DSP (Digital Sous Paiement).
Question : Qui fait quoi ? Utilise-t'on les réglages par défaut des logiciels d'encodage ? Sont-ils les mêmes d'un logiciel à l'autre ?
4/ Papa est sérieux, Maman préfère aller au bistrot...
Le Mixeur précise les réglages à effectuer, mais à l'encodage on ne les respecte pas.
Alors là c'est la catastrophe, je n'ose même pas imaginer que ça puisse exister......
En fait, je me pose ces questions parce que comme beaucoup, j'aime bien écouter et essayer d'analyser ce qui se passe sur les bandes son des DVD. Or, le fait de me dire que je ne sais pas ce que j'écoute me perturbe.
Ai-je entendu un Mix fait pour le DVD ? Avec ou sans réglage de DRC (et si oui, lequel ?) Quel Dial Norm ? Comment le savoir ?
Aussi, je me suis amusé à cocher l'option "Désactiver la compression de plage dynamique Dolby" dans les préférences du Lecteur DVD d'Apple. Le niveau était diminué d'environ 10 dB, sans réelle différence de dynamique (j'ai fait ça sur King Kong de P.Jackson), et ce, malgré l'avertissement : "si vous désactivez le compression, gare à vos enceintes !"... Je précise, je n'ai qu'une écoute Stéréo.
Autre question (oulala ça en fait beaucoup...) : Pour le Downmix Stéréo, le DRC passe-t'il avant ou après le mélange des canaux ?
J'en aurais bien plein d'autres des questions, mais je vais m'arrêter là ce soir...
Cordialement,
Marco
Loin d'être un spécialiste mais ayant récemment assisté à des réunions CST-FiCAM-Forum HD, perso, voilà ce que j'en ai retenu:
Concernant les deux derniers cas que tu évoques, c'est un peu vague. Pour le 3/, tu penses à quoi, à quelqu'un qui fait lui même le DVD à la maison?...
Dans le cas 4, si les réglages ne sont pas respectés, le risque est de se retrouver avec ces DVDs infernaux ou le limiteur se met en route n'importe comment: ex du coup de feu qui fait tout descendre de plusieurs dB et ce sur les 10 secondes qui suivent... Hyper agréable...
Après, pour savoir ce que tu écoutes, je pense que c'est assez impossible. Vrai Dolby Digital? Retravaillé pour le format DVD? Downmix automatique (géré par le lecteur DVD)? Downmix réalisé en labo? Par l'ingé son?... Trop de possibles...
Au passage, en complément, j'ai appris deux trois trucs pas inintéressants à ces réunions.
-Je me suis entre autre permis de demander à Mr LtRt qui nous vantait l'usage du dernier plug de chez Dolby (qui permet de calculer le DialNorm/Loudness en Offline) comment le soft savait ce qui était de la parole et qui n'en était pas...
Il n'a pas trop su comment répondre mais a vaguement évoqué un algorythme similaire à celui utilisé par la CIA pour les systèmes d'écoute (reconnaissance vocale and co). Véridique!
-la méthode d'analyse "a la mano" qui consistait à demander au mixeur de faire lui même l'analyse du DialNorm en choisissant des passages précis du film (à sa discrétion) est offciciellement abandonnée par la CST. C'est le système de l'analyse du fichier final en Offline (hors temps réel) qui est retenu.
A ce sujet, dixit Mr LtRt, un PC met 5 à 10 fois plus de temps pour ce type d'analyse qu'un gros Mac Intel . Car le soft a été écrit pour Mac OS et "vaguement" (vulgairement?) porté sur PC.
L'idée des recommandations de la CST est précisément d'éviter au maximum que les DRC aient à se mettre en route. Dans un monde idéal, ils ne devraient quasiment jamais avoir à intervenir...quel serait l'intérêt d'appliquer un réglage DRC (Dynamic Range Control), et ce, quel qu'il soit ? Dans la mesure où la gestion de dynamique a été, à priori, gérée convenablement.
Dans le cas que tu cites, le mixeur est justement censé être celmui qui communique ces informations (Dial Norm et type de DRC à appliquer->de l'avis de bcp, le "Film Light" est le plus adapté aux films français). Si ce n'est pas le cas, c'est au gars du labo de le faire (en utilisant des logiciels ou hard d'analyse "offline": on rentre le fichier son, on clique et ça processe pour trouver le Dial Norm).Comment va-t'elle déterminer les réglages de Dial Norm et de DRC à appliquer si personne ne les lui communique ?
Concernant les deux derniers cas que tu évoques, c'est un peu vague. Pour le 3/, tu penses à quoi, à quelqu'un qui fait lui même le DVD à la maison?...
Dans le cas 4, si les réglages ne sont pas respectés, le risque est de se retrouver avec ces DVDs infernaux ou le limiteur se met en route n'importe comment: ex du coup de feu qui fait tout descendre de plusieurs dB et ce sur les 10 secondes qui suivent... Hyper agréable...
Après, pour savoir ce que tu écoutes, je pense que c'est assez impossible. Vrai Dolby Digital? Retravaillé pour le format DVD? Downmix automatique (géré par le lecteur DVD)? Downmix réalisé en labo? Par l'ingé son?... Trop de possibles...
Au passage, en complément, j'ai appris deux trois trucs pas inintéressants à ces réunions.
-Je me suis entre autre permis de demander à Mr LtRt qui nous vantait l'usage du dernier plug de chez Dolby (qui permet de calculer le DialNorm/Loudness en Offline) comment le soft savait ce qui était de la parole et qui n'en était pas...
Il n'a pas trop su comment répondre mais a vaguement évoqué un algorythme similaire à celui utilisé par la CIA pour les systèmes d'écoute (reconnaissance vocale and co). Véridique!
-la méthode d'analyse "a la mano" qui consistait à demander au mixeur de faire lui même l'analyse du DialNorm en choisissant des passages précis du film (à sa discrétion) est offciciellement abandonnée par la CST. C'est le système de l'analyse du fichier final en Offline (hors temps réel) qui est retenu.
A ce sujet, dixit Mr LtRt, un PC met 5 à 10 fois plus de temps pour ce type d'analyse qu'un gros Mac Intel . Car le soft a été écrit pour Mac OS et "vaguement" (vulgairement?) porté sur PC.
Elle date de quand cette réeunion Ficam?-la méthode d'analyse "a la mano" qui consistait à demander au mixeur de faire lui même l'analyse du DialNorm en choisissant des passages précis du film (à sa discrétion) est offciciellement abandonnée par la CST. C'est le système de l'analyse du fichier final en Offline (hors temps réel) qui est retenu.
A ce sujet, dixit Mr LtRt, un PC met 5 à 10 fois plus de temps pour ce type d'analyse qu'un gros Mac Intel . Car le soft a été écrit pour Mac OS et "vaguement" (vulgairement?) porté sur PC.
Merci Dupont pour ces infos très intéressantes.
J'en conclue donc que ce fameux plug Dolby effectue une mesure du Dial Norm sur tout le film (pas seulement des passages de dialogues) et sur les 6 pistes (pas seulement le centre).
En fait, si cela m'interpelle à ce point, c'est parce que la réduction théorique des DRC me fait halluciner !
Ex : Film Light, Cut Range -11 dBFs à 0 dBFs (20:1 ratio), ça fait beaucoup qd même...
Du coup, quand j'écoute un DVD susceptible d'être passé là dedans, je me dis que je n'écoute pas vraiment ce que je devrais entendre.
Alors après, je conviens que la situation d'écoute et de visionnage du film (ce qui, j'ai l'impression, constitue la vraie problématique du Mix DVD) engendre certaines contraintes.
On peut regarder un DVD sur une super installation Home Cinema (ou même une bonne chaîne Hi Fi Stéréo), en ayant envie de bonnes sensations type cinéma ; à l'inverse, on peut être amené (et j'avoue que ça m'arrive) à regarder un film sur un laptop, calé au fond de sa couette dans son lit, auquel cas une grande dynamique serait plus gênante qu'autre chose...
Ne serait-il pas idéal, à la vue de ces considérations, de proposer sur les DVD avec un mix avec et sans DRC ?
Problème d'espace disponible sur le support me direz-vous, et de connaissance du grand public en la matière (pas gagné...).
J'en conclue donc que ce fameux plug Dolby effectue une mesure du Dial Norm sur tout le film (pas seulement des passages de dialogues) et sur les 6 pistes (pas seulement le centre).
En fait, si cela m'interpelle à ce point, c'est parce que la réduction théorique des DRC me fait halluciner !
Ex : Film Light, Cut Range -11 dBFs à 0 dBFs (20:1 ratio), ça fait beaucoup qd même...
Du coup, quand j'écoute un DVD susceptible d'être passé là dedans, je me dis que je n'écoute pas vraiment ce que je devrais entendre.
Alors après, je conviens que la situation d'écoute et de visionnage du film (ce qui, j'ai l'impression, constitue la vraie problématique du Mix DVD) engendre certaines contraintes.
On peut regarder un DVD sur une super installation Home Cinema (ou même une bonne chaîne Hi Fi Stéréo), en ayant envie de bonnes sensations type cinéma ; à l'inverse, on peut être amené (et j'avoue que ça m'arrive) à regarder un film sur un laptop, calé au fond de sa couette dans son lit, auquel cas une grande dynamique serait plus gênante qu'autre chose...
Ne serait-il pas idéal, à la vue de ces considérations, de proposer sur les DVD avec un mix avec et sans DRC ?
Problème d'espace disponible sur le support me direz-vous, et de connaissance du grand public en la matière (pas gagné...).
Et bien c'est le cas, car sur le mix encodé en Dolby Digital les DRC ne sont appliquées que si le spectateur les enclenchent (le fameux "night mode"). Par contre elles sont appliquées de toute facon pour la création du downmix et la ça peut être vilain. D'où l'intérêt amha d'avoir le mix stéréo créé par le mixeur en pcm sur le dvd, plutôt que de récupérer un downmix stéréo issu du 5.1.CitizenX a écrit :Ne serait-il pas idéal, à la vue de ces considérations, de proposer sur les DVD avec un mix avec et sans DRC ?
A+
"We, in post sound, are illusionists, not magicians" Randy Thom
J'ose espérer que tu n'as pas bien compris Dupont...Dupont a écrit :L'idée des recommandations de la CST est précisément d'éviter au maximum que les DRC aient à se mettre en route. Dans un monde idéal, ils ne devraient quasiment jamais avoir à intervenir...CitizenX a écrit :quel serait l'intérêt d'appliquer un réglage DRC (Dynamic Range Control), et ce, quel qu'il soit ? Dans la mesure où la gestion de dynamique a été, à priori, gérée convenablement.
L'incompréhension d'un système sur lequel on ne pense pas avoir de prise peut faire peur et la réaction est de vouloir le combattre à tout prix. C'est une erreur.
Avant même son principe de fonctionnement, quel est l'interet de base du DRC (et de toutes les métadonnées associée à un flux AC-3) ?
L'intérêt est non seulement simple mais également profitable : Permettre la reproduction adapté à tous les environnement à partir d'un mixage unique.
Que l'on écoute sur un système HC en 5.1 ou sur la TV de la cuisine posée sur le réfrigérateur, on comprend facilement qu'on ne peut pas alimenter ces 2 configurations avec les mêmes paramètres de diffusion sans léser l'un ou l'autre.
Le premier voudrait bénéficier d'une grande plage de dynamique alors que le second ne le souhaite pas pour pouvoir tout entendre à faible volume.
Alors komenkonfé ? Ben c'est justement là qu'interviènnent les DRC.
Basiquement, la restitution en 5.1 sur un système HC n'applique pas les DRC (ou tout du moins ils sont désactivables par l'utilisateur) alors que pour la TV de la cuisine, on applique downmix puis DRC pour s'adapter à cette configuration.
On voit donc que les DRC permettent de satisfaire la demande d'une pleine dynamique comme celle d'une dynamique réduite selon le cas et tout ça à partir d'un mix unique en 5.1 pleine dynamique. (pleine dynamique mais tout de même maîtrisée pour une diff TV quand même...)
Il ne faut donc pas chercher à empêcher les DRC d'agir, ce serait revenir à la situation actuelle : brickwall à -9dBfs, faible dynamique.
L'algorithme du Dialog Intelligence de Dolby est breveté et les détails ne sont pas divulgués, Thierry aura donc du mal à répondre à cette question...Dupont a écrit :-Je me suis entre autre permis de demander à Mr LtRt qui nous vantait l'usage du dernier plug de chez Dolby (qui permet de calculer le DialNorm/Loudness en Offline) comment le soft savait ce qui était de la parole et qui n'en était pas...
Il n'a pas trop su comment répondre mais a vaguement évoqué un algorythme similaire à celui utilisé par la CIA pour les systèmes d'écoute (reconnaissance vocale and co). Véridique!
De toute façon, ce qui importe c'est que c'est plutôt efficace et que sur la durée le résultat est probant.
Si l'analyse s'effectue sur tout le film et les 5 canaux principaux, le Dialog Intelligence n'effectuera la moyenne du DialNorm que sur les passages dialogués détectés. Si on désactive l'algorithme de Dialog Intelligence, on fait une mesure de loudness uniquement.CitizenX a écrit :J'en conclue donc que ce fameux plug Dolby effectue une mesure du Dial Norm sur tout le film (pas seulement des passages de dialogues) et sur les 6 pistes (pas seulement le centre).
Tu auras besoin d'un tel cadre pour contenir la dynamique si tu écoute ce mix sur ton ordinateur....En fait, si cela m'interpelle à ce point, c'est parce que la réduction théorique des DRC me fait halluciner !
Ex : Film Light, Cut Range -11 dBFs à 0 dBFs (20:1 ratio), ça fait beaucoup qd même...
Du coup, quand j'écoute un DVD susceptible d'être passé là dedans, je me dis que je n'écoute pas vraiment ce que je devrais entendre.
Tu as tout compris.Alors après, je conviens que la situation d'écoute et de visionnage du film (ce qui, j'ai l'impression, constitue la vraie problématique du Mix DVD) engendre certaines contraintes.
On peut regarder un DVD sur une super installation Home Cinema (ou même une bonne chaîne Hi Fi Stéréo), en ayant envie de bonnes sensations type cinéma ; à l'inverse, on peut être amené (et j'avoue que ça m'arrive) à regarder un film sur un laptop, calé au fond de sa couette dans son lit, auquel cas une grande dynamique serait plus gênante qu'autre chose...
Pas besoin. Les DRC n'étant pas actifs (ou désactivables) si tu regardes ton film sur ton HC en 5.1.Ne serait-il pas idéal, à la vue de ces considérations, de proposer sur les DVD avec un mix avec et sans DRC ?
Si tout est bien maîtrisé dans la chaîne de fabrication, il n'y a aucune raison pour que ce soit vilain. Il est de toute façon évident qu'on ne peut pas avoir le même rendu sur un système HC que sur les enceintes intégrés d'une TV.Benji a écrit :Et bien c'est le cas, car sur le mix encodé en Dolby Digital les DRC ne sont appliquées que si le spectateur les enclenchent (le fameux "night mode"). Par contre elles sont appliquées de toute facon pour la création du downmix et la ça peut être vilain.CitizenX a écrit :Ne serait-il pas idéal, à la vue de ces considérations, de proposer sur les DVD avec un mix avec et sans DRC ?
Autant c'est possible sur un DVD (quoique de plus en plus rare), autant en diffusion TV les chaînes veulent à tout prix éviter de se retrouver avec trop de flux audio à gérer et on les comprend, la ressource en bande passante est plus que limitée... VO + VF, on se retrouverait à diffuser 4 sources différentes représentant 16 canaux audio à émettre : 2x(5.1+LtRt). En ne diffusant que les flux 5.1, on limite la casse à 12 canaux et 2 flux AC3.D'où l'intérêt amha d'avoir le mix stéréo créé par le mixeur en pcm sur le dvd, plutôt que de récupérer un downmix stéréo issu du 5.1.