"L'essai Noise & Capitalism, publié par un collectif de musicien-ne-s issu-e-s des musiques expérimentales, improvisées ou bâtardement rassemblées sous le terme générique de "noise", est un pavé de 200 pages traîtant du potentiel de subversion & d'émancipation de ces musiques dans le contexte néo-libéral actuel, contexte qui se nourrit de plus en plus de l'art, de la créativité individuelle et des contre-cultures pour donner un nouveau visage au capitalisme."
Assez mal traduit il faut l'avouer, mais le propos est intéressant.
J'ai mis un passage assez intéressant çi-dessous, il y a un peu plus d'extraits (et d'explications, et même la référence : http://www.grrrndzero.org/joomla1.5.5/i ... s&Itemid=9)
Si vous vous embêtez, vous pouvez aussi écouter http://www.grrrndzero.org/joomla1.5.5/i ... 20down.mp3
Big bisous,
Xav.
"Bien entendu, il est peu probable (mais pas impossible) que quelqu'un décide d'écouter ou de jouer de la musique improvisée uniquement en réalisant la valeur politique de cette musique. Et c'est une source de déception permanente de voir beaucoup de gens que je connais et considère comme politiquement intelligents être toujours incapables de s'identifier au radicalisme qui réside dans le processus d'improvisation libre. Pour beaucoup de radicaux de gauche, ce genre de musique demeure incompréhensible, ceci étant principalement dû au fait que les improvisateurs créent une musique dépourvue de tonalité conventionnelle et de rythmes familiers, volontairement désinteréssée de tout appel commercial et démagogique. Alors que pour beaucoup d'auditeurs, n'importe quel ersatz de folk-rock merdique ou même de "world music", tant qu'il contient un message politisé ou une vague allusion à un évènement politique historique, fait l'affaire. Et cela continue de fonctionner pour eux malgré le fait qu'ils soient conscients des compromis avec le capitalisme que la plupart des musiques populaires sont obligées de faire pour exister. Il semblerait qu'il ne vient pas à l'esprit de beaucoup d'idéologues de gauche que le changement dans les relations sociales devra avoir lieu dans toutes les formes d'activités humaines, musique inclue. Pendant ce temps, nombreux musiciens puisant leur inspiration dans l'improvisation s'aperçoivent que certaines facettes de leur créativité sont potentiellement exploitables par le secteur en plein essor du marché des loisirs appelé "art". Tout ceci est très décourageant pour ceux qui pensent que la musique libre improvisée peut être d'une certaine manière un véhicule ou un modèle pour le genre de société, autre que capitaliste néo-libérale, dans laquelle nous préfèrerions vivre."
"Malgré tout, avant de sombrer dans la désillusion, examinons ce qui se passe avec cette appropriation capitaliste, bien que mineure, de l'improvisation libre. Pendant des années j'ai pensé que certains des sons incroyablement discordants et la bousculade des normes auraient résisté au marketing. Alors que pour moi-même et d'autres c'est cet "autre" sonore que nous trouvons attractif, j'ai l'habitude des réactions aux musiques expérimentales et improvisées de la part de gens qui ne les considèrent pas du tout comme de la musique! Ce qui se passe aujourd'hui c'est que dans certains contextes, la dissonance et la déconstruction sont devenues des expériences tolérables. Peut-être est-ce ce à quoi Cardew faisait référence lorsque durant les années 60 & 70 il observait la bourgeoisie endimanchée lors de, par exemple, la Biennale de Venise ou les performances de la Merce Cunningham Dance Company. Ils écoutaient attentivement et applaudissaient poliment la musique de John Cage & co. "La bourgeoisie a appris à prendre ses médicaments", déclara-t-il. Qu'est-ce que l'avant-garde doit faire pour choquer aujourd'hui? Rien du tout. Comme Chris Cutler le suggère avec une conviction éclairée: l'avant-garde est morte. Beaucoup de publics ont appris à applaudir poliment à presque n'importe quelle occasion, tant qu'ils sont persuadés que leur approbation témoigne de leur bon goût; et il y a de toute façon toujours le verre ou le dîner d'après-concert à apprécier."
Edwin Prévost in "Free Improvisation in Music and Capitalism: Resisting Authority and the Cults of Scientism and Celebrity"
Une réflexion intéressante sur la zik: noise&capit
Une réflexion intéressante sur la zik: noise&capit
Ci joint, le mail qu'un pote vient de m'envoyer. J'ai pas eu le temps de tout parcourir, mais c'est alléchant. ca peut sans doute parler à certains d'entre vous.
Re: Une réflexion intéressante sur la zik: "noise&c
Intéressant en effet, et j'aimerais répondre à une question citée: "Qu'est-ce que l'avant-garde doit faire pour choquer aujourd'hui? Rien du tout."
En effet, rien du tout, puisque l'avant-garde est devenue l'inverse de ce à quoi est fut conçue, on se rend vite compte que la subversion est aussi cadrée et mise en avant qu'un pseudo chanteur de rap français qui se prend pour la voix des banlieues alors qu'il est intégré dans le système, et même reconnue comme tel!
Paul Dukas: "Où allons-nous ? Tout a été fait. Depuis ces vingt dernières années il semble que les limites extrêmes aient été atteintes. On ne peut être plus ingénieux, plus raffiné que Ravel, plus audacieux que Stravinski. Quelle sera la nouvelle formule d'art ? Il faudra retourner aux sources mêmes, à la simplicité, pour trouver quelque chose de véritablement neuf. Le contrepoint ? Là, sans doute, se trouve l'avenir."
Même si cette phrase a un siècle, on peut se dire quelle est d'avant-garde quand on allume la radio!
En effet, rien du tout, puisque l'avant-garde est devenue l'inverse de ce à quoi est fut conçue, on se rend vite compte que la subversion est aussi cadrée et mise en avant qu'un pseudo chanteur de rap français qui se prend pour la voix des banlieues alors qu'il est intégré dans le système, et même reconnue comme tel!
Paul Dukas: "Où allons-nous ? Tout a été fait. Depuis ces vingt dernières années il semble que les limites extrêmes aient été atteintes. On ne peut être plus ingénieux, plus raffiné que Ravel, plus audacieux que Stravinski. Quelle sera la nouvelle formule d'art ? Il faudra retourner aux sources mêmes, à la simplicité, pour trouver quelque chose de véritablement neuf. Le contrepoint ? Là, sans doute, se trouve l'avenir."
Même si cette phrase a un siècle, on peut se dire quelle est d'avant-garde quand on allume la radio!
Re: Une réflexion intéressante sur la zik: "noise&c
Bonjour à tous ,
Il y a un musicien improvisateur en France qui s'appelle Bernard Lubat et qui a pondu ce texte que j'aime bien sur le sujet :
Il y a un musicien improvisateur en France qui s'appelle Bernard Lubat et qui a pondu ce texte que j'aime bien sur le sujet :
[/quote]La malouïr
Malformation auditive, conséquence d’un malentendu voulu entretenu : le contrôle dressage codage formatage des cerveaux humains - des goûts et des colères - par les oreilles !
Malentendu de la maldonne la malbouge la malauxautres
Petit à petit, irradié d’ondes invisiblement pures, le sujet est progressivement rendu sourd à lui-même. Il devient objet. De récepteur il devient réceptacle, puis, rapidement outre, barrique, citerne, caverne, il perd sa capacité d’émetteur, cuve son trop plein de vide sans fin. Il devient contenant, vampirisé de contenu, en continu : il vampirise …
Aujourd’hui, on ne tire plus les oreilles des enfants, aujourd’hui le géant, par les oreilles, tient les enfants, petits et grands. Ni vu ni connu que je t’embrouille (l’écoute), le message est sage et clair et blanc, parle pour nous, nous débarrasse de nous, nous hypnotise, nous serine à grands coups de seringue « audio-subliminable » : ne vous entendez plus, ne vous écoutez plus, ne vous découvrez plus, ne vous doutez plus, soyez certains, achetez plutôt plus, consommez avant d’être consommés !
Terre an 2000, stratégie ourdie à l’ouïe, radioactive 24h sur 24h
Credo de la nouvelle religion universelle commerciale mondiale
Théologie : Rendre enfin le monde définitivement sourd à lui-même
Passif, muet, homogène, ignorant, non pensant, non pratiquant - croyant consommant consonant client !
Sourd à ses particularismes locaux, à ses identités culturelles plurielles existentielles, à ses différentiels référencés, à ses mémoires en marche, à ses espérances en transparence. Faire taire le monde ! générer gérer le manque et ainsi fournir fourguer la came !
Catéchèse : hyperproductivité ultra libéraliste méga industrielle
Inter-planétaire, sans merci ni répit, sans freins ni lois, la bourse ou la vie.
Evangélisation : Bombardement irradiant tonitruant permanent de macdo pub achat music unique coca télé radioactive, rythmique unique, sono unique.
Eucharistie : Ravalement des couleuvres (coule œuvre)
Effets secondaires primaires recherchés : cache misère, culpabilisation consolation désidentification, fascination, désujétisation, objetisation, toxiconolisation, castration des goûts et des couleurs
Totalitarisation des dégoûts et des couleuvres
décitoyennisation rampante gluante massive
Histoire d’incultes et marchands du temple :
Curés publicistes hommes sandwichs sans états d’âme
Prêtres sur gage bien dégagés derrière les oreilles
Evêques boursicoteurs bourrés d’oseille et à la clef
Archevêques en stock option communication
Cardinaux enchanteurs entubeurs enchantés
Papes soupapes de la lutte finance finale
Vite ! désenchantons les enchanteurs
Laissons pousser les oreilles petites merveilles
Vite ! travaillons à l’avènement de la classe œuvrière
Re: Une réflexion intéressante sur la zik: "noise&c
Ce qu'on peut dire aussi c'est que maintenant, Tous les débats sont des troll ! Alors qu'est-ce qu'un troll ?
c'est un débat où l'on oppose des argumentaires en total décalage, parfois même sans rapport. La musique improvisée, un modèle de société, l'économie de marché, le changement dans les relations sociales etc... Sans compter les amalgames genre Art, art brut et produit de consommation... pitié !
"Qu'est-ce que l'avant-garde doit faire pour choquer aujourd'hui? ." Ben, elle pourrait tout simplement faire de la musique (sans vouloir répondre exclusivement à une fonction économique)... et accessoirement apprendre à accorder les machines entre elles (le nombre de prod qui sonne faux aujourd'hui, c'est rien de le dire
c'est un débat où l'on oppose des argumentaires en total décalage, parfois même sans rapport. La musique improvisée, un modèle de société, l'économie de marché, le changement dans les relations sociales etc... Sans compter les amalgames genre Art, art brut et produit de consommation... pitié !
"Qu'est-ce que l'avant-garde doit faire pour choquer aujourd'hui? ." Ben, elle pourrait tout simplement faire de la musique (sans vouloir répondre exclusivement à une fonction économique)... et accessoirement apprendre à accorder les machines entre elles (le nombre de prod qui sonne faux aujourd'hui, c'est rien de le dire
- Larkflight
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Il faudrait, éventuellement, quand même, peut être relire Greil Marcus, et ne pas oublier que la musique (parmi les autres arts) ont été pour la plus grande joie de tous, du moins au départ transférés à la section loisirs et biens de consommations à partir des années 30 car celà devenait un bon vecteur d'écoulement intérieur des biens de productions. Le cinéma en est une illustration pleine de succés, Papalou devrait expliquer ça très bien, je crois ...
Donc accuser la bourgeoisie de ne plus être sensible à un phénomène qu'elle a généré cela me semble intéressant mais un peu court.
A l'origine une production artistique produite par un mécène se devait d'être très antirentable puisqu'elle devait démontrer la magnificence du prince...
Expliquer cela au plus gauchiste des dracqueux aujourd'hui relèverait d'un sketch de Coluche
Dans les dégâts collatéraux effectivement le joueur de flûte de Hamelin ne subjugue plus les petits enfants, qui créent sur Facebook des groupes du genre "monter dans la voiture d'un inconnu à la sortie de l'école", c'est comme ça les temps changent. C'est plutôt aux artistes créateurs de proposer une vision nouvelle sans chercher vainement avec des ressorts de l'inouï un peu amortis,et un peu trop conventionnels désormais, plutôt que le contraire, le créateur c'est l'artiste, c'est pas le bourgeois lui le dimanche il demande à jouir comme vous et moi mon bon monsieur....
Donc accuser la bourgeoisie de ne plus être sensible à un phénomène qu'elle a généré cela me semble intéressant mais un peu court.
A l'origine une production artistique produite par un mécène se devait d'être très antirentable puisqu'elle devait démontrer la magnificence du prince...
Expliquer cela au plus gauchiste des dracqueux aujourd'hui relèverait d'un sketch de Coluche
Dans les dégâts collatéraux effectivement le joueur de flûte de Hamelin ne subjugue plus les petits enfants, qui créent sur Facebook des groupes du genre "monter dans la voiture d'un inconnu à la sortie de l'école", c'est comme ça les temps changent. C'est plutôt aux artistes créateurs de proposer une vision nouvelle sans chercher vainement avec des ressorts de l'inouï un peu amortis,et un peu trop conventionnels désormais, plutôt que le contraire, le créateur c'est l'artiste, c'est pas le bourgeois lui le dimanche il demande à jouir comme vous et moi mon bon monsieur....
Il me semble que la bourgeoisie à beaucoup changé depuis le temps des princes, et même depuis les années 30, et que l'accès des cerveaux aux médias, et inversement, n'a jamais été aussi libre.
Larkflight, tu dis que c'est un peu court, mais ici j'imagine que personne ne s'est tapé les 200 pages dont sont extraites les quelques phrases citées, la reflexion gagne à être faite je pense.
Je ne pense pas que ce débat soit un troll. Aujourd'hui, dans un contexte où il faut "vendre" sa musique (ou toute forme artistique), en faire en faisant abstraction des normes dictées par l'économie de marché (le tube en 2'30, le docu en en 52', le bon beat en 4/4, la bonne gamme un peu "orientale",etc...) et se débrouiller pour développer une scène, une oeuvre enregistrée(et où ils se donnent un mal de chien pour correctement relier les machines entre elles ), distribuée, où seuls des passionnés donnent de leur temps gratuitement, et créer un véritable "marché" (et donc modele social); je trouve ça éminemment politique.
Ensuite, je ne pense pas qu'ici l'idée soit de "choquer", et j'estime que de belles choses ont été faites depuis Stravinsky et Ravel, sans forcément revenir à je ne sais quelle simplicité.
Larkflight, tu dis que c'est un peu court, mais ici j'imagine que personne ne s'est tapé les 200 pages dont sont extraites les quelques phrases citées, la reflexion gagne à être faite je pense.
Je ne pense pas que ce débat soit un troll. Aujourd'hui, dans un contexte où il faut "vendre" sa musique (ou toute forme artistique), en faire en faisant abstraction des normes dictées par l'économie de marché (le tube en 2'30, le docu en en 52', le bon beat en 4/4, la bonne gamme un peu "orientale",etc...) et se débrouiller pour développer une scène, une oeuvre enregistrée(et où ils se donnent un mal de chien pour correctement relier les machines entre elles ), distribuée, où seuls des passionnés donnent de leur temps gratuitement, et créer un véritable "marché" (et donc modele social); je trouve ça éminemment politique.
Ensuite, je ne pense pas qu'ici l'idée soit de "choquer", et j'estime que de belles choses ont été faites depuis Stravinsky et Ravel, sans forcément revenir à je ne sais quelle simplicité.
- Larkflight
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Non ne fais pas la bête, même si c'est avec autant de grâce il fallait lire:
cad comme tout le monde
sinon c'est vrai j'avais fait court
La notion de bourgeoisie a effectivement beaucoup changé depuis le temps des princes, depuis la révolution industrielle, surtout depuis les congés payés etc... des années 30; pas beaucoup depuis mai 68 depuis qu' elle révo. cul. en chine pop.la musique (parmi les autres arts) ont été pour la plus grande joie de tous, du moins au départ transférés à la section loisirs et biens de consommations à partir des années 30 car celà devenait un bon vecteur d'écoulement intérieur des biens de productions. Le cinéma en est une illustration pleine de succés, Papalou devrait expliquer ça très bien, je crois ...
cad comme tout le monde
sinon c'est vrai j'avais fait court
Re: Une réflexion intéressante sur la zik: "noise&c
C'est vrai que les gens de droite et d'extrême droite sont bcp plus receptifs au "noise", c'est bien connu...jules.ribis a écrit : " Pour beaucoup de radicaux de gauche, ce genre de musique demeure incompréhensible, ceci étant principalement dû au fait que les improvisateurs créent une musique dépourvue de tonalité conventionnelle et de rythmes familiers,
Re: Une réflexion intéressante sur la zik: "noise&c
si si ! c'est un troll ! ce qui permet de dire un peu n'importe quoi sans avoir l'air hors sujet de manière flagrante
"La musique est la chose inutile la plus importante au monde" , il me semble avoir lu ca dans le bouquin d'Oliver Sacks "Musicophilia" qui aborde la musique par le versant pathologique, peut etre pour dire que la première fonction de la musique est de satisfaire à des besoins biologique.
Je ne sais pas si 'La musique improvisé, son écoute comme son interprétation, devrait découler d'une démarche politique'. mais je sais que la création au sens large est le premier moteur du capitalisme. Et oui personne ne relève le paradoxe mais bon. Sinon quel objectif à la création ? Y'a des peuplade qui se satisfont de la même musique depuis des lustres ! et personne s'amuse à créer de nouveaux instruments, de nouveaux sons, de nouveaux rythmes ou de nouvelle mélodie ! (un peu comme sur RTL2 si vous voulez).
Ce que je vois, c'est qu'on a jamais autant parler de la noblesse de la création pure, du sentiment altruiste, désintéressé, voire humaniste ou citoyen, qui devrait la motiver. Alors même que l'intérêt des opérateurs internet/téléphonie est de justement dévaloriser (au sens financier du terme) la création d'oeuvre de l'esprit et de démenteler le droit de la propriété intellectuelle... pour ramasser toute la mise...
"La musique est la chose inutile la plus importante au monde" , il me semble avoir lu ca dans le bouquin d'Oliver Sacks "Musicophilia" qui aborde la musique par le versant pathologique, peut etre pour dire que la première fonction de la musique est de satisfaire à des besoins biologique.
Je ne sais pas si 'La musique improvisé, son écoute comme son interprétation, devrait découler d'une démarche politique'. mais je sais que la création au sens large est le premier moteur du capitalisme. Et oui personne ne relève le paradoxe mais bon. Sinon quel objectif à la création ? Y'a des peuplade qui se satisfont de la même musique depuis des lustres ! et personne s'amuse à créer de nouveaux instruments, de nouveaux sons, de nouveaux rythmes ou de nouvelle mélodie ! (un peu comme sur RTL2 si vous voulez).
Ce que je vois, c'est qu'on a jamais autant parler de la noblesse de la création pure, du sentiment altruiste, désintéressé, voire humaniste ou citoyen, qui devrait la motiver. Alors même que l'intérêt des opérateurs internet/téléphonie est de justement dévaloriser (au sens financier du terme) la création d'oeuvre de l'esprit et de démenteler le droit de la propriété intellectuelle... pour ramasser toute la mise...