Le paysage audio post francais et perspective
Oui ça peut finir par payer mais ça peut prendre énormément de temps. Une chose est sure, pour reussir, il faut imperativement les deux ( BOTH !!!!) : provoquer les rencontres, et avoir le talent pour assurer derriere. Pour provoquer de bonnes rencontres et presenter un meilleur profile, mon petit conseil a mon humbe avis c est de commencer par se detacher des autres etudiants sur le forum qui focalisent sur des termes comme sound desing, ne semblent resonner qu en whoosh et pim pam poum. L'audio post c est aussi du dialogue, du foley, des ambiances et du mix reflechi. Si tu gagne tot en maturite sur ca, a mon avis tu par d un bon pied.néeric a écrit :Salut a vous tous,
Deja est ce que les stages marche pour les jeunes motivé qui ne connaissent pas forcément les bonnes personnes?est ce que c'est votre parcours?
Connais pas. Mais, tout le monde peut apprendre pro tools. Pas tout le monde peut etre inspire pour trouver comment faire sonner tel ou tel chose a l image.néeric a écrit : La certif pro tools est elle un plus non négligeable( niveau 1et 2)?
Uniquement monteur mais : je regrette de pas avoir pas ou de ne pas faire plus de prise de son tournage, car quelle meilleur ecole pour progresser en montage parole ?néeric a écrit : Est vous exclusivement monteur ou vous toucher un peu a tous?(perso la captation télé me plait bien ainsi que les tournages film)
Est ce que le travail d'équipe est présent ou chacun est dans son coin?!!
je n'est pas bien compris ce qu'est l'imdb et surtout son importance dans le metier?
Je voudrai enregistrer plus de Bruitage, car quelle meilleur ecole pour apprecier les textures, la proximite, la decomposition et le deroulement des sons, les tempo etc...
Le travail d equipe est plus present dans le monde anglophone, mais les monteurs sont moins complets ( comme moi haha). Ceci dit en france t es enfermé dans ta salle pendant un moment, mais en mix j imagine que c est bien sympa cette collaboration avec le mixeur en audi.
La encore le plaisir de travailler a deux en Foley ca a quelque chose d humain qui peut manquer parfois
Pour imdb, je sais pas trop en France. Aux US, quand tu prend de la bouteille, ca remplace peut a peu ton CV. Va sur le site et fouille le de fond en comble. Pour comprendre ce que ca apporte vraiment, choisi un film, et cherche le lien "full cast and crew". Tu y verra plus clair.
A titre personnel je suis fillancée a une monteuse son donc mon cas est particulier. Mais si on se casse de se pays de M... c est bien aussi surtout parce que comment avoir une famille dans les conditions que j ai décrites en ouvrant ce sujet ? Apres je crois que les choses bougent. L'équipement pour du montage son est de plus en plus accessible a la maison, internet pour les exports etc... Et puis plus les annees vont et moins tu (on, parce que moi aussi) devrais galerer et avoir plus de temps pour ta famille. Et puis c est aussi un choix, le choix de prendre un risque. Perso j ai laché maths sup pour faire du son, alors effectivement quelque fois je me suis dis que p****n, je pourrais etre pepere dans une grosse boite en mode 9 to 6, mais ces pensees ne durent jamais bien longtemps.néeric a écrit : enfin pour r-sd et ce qui se sente concerner(c'est un peu perso donc facultatif lol) est il possible d'avoir ou de conservé une vie de couple avec tant de surmenage?joker pour celle là mais réponse interessante taff ou femme sachant qu'une de perdue dix de retrouver ne s'applique apparement pas pour le taff hihi
La tournure de cette discussion est intéressante et assez constructive je trouve.
Ca change effectivement des sempiternels "je sors de l'école et kommen kon fait pour être Sound designer sur Star Wars, MDR-LOL ??!!".
Ayant dit plus haut que "ça n'était pas gagné", je maintiens en partie, mais il faut malgré tout nuancer pour ne pas déprimer qui que ce soit sans raison.
Je ne peux que parler de ce que je vois autour de moi et de ce que j'expérimente personnellement mais voilà ce que j'en dirais en essayant de coller aux questions ci-dessus.
A mon sens il existe plusieurs manières de "rentrer" dans le métier, reste à savoir dans quel secteur (TV, ciné, instit', etc...) même si, et c'est un premier élément de constatation en ce qui me concerne, ces secteurs s'imbriquent de plus en plus et il devient plus courant qu'auparavant de "mélanger les genres".
Les "genres audiovisuels" (secteurs donc) autant que les genres en terme de "postes" d'ailleurs: il devient plus "acceptable" qu'avant d'être mixeur et monteur son et compositeur et.......
Ca n'est pas pour autant une obligation et je ne dis pas que c'est mieux mais c'est moins mal vu qu'il y a encore qqls années (quoique ça reste parfois un peu douteux aux yeux de certains) et, toujours d'expérience, ça garantit plus de boulot que si on se "contente" d'un poste.
Pour exemple, si je ne faisais "que" du mix (ce qui est mon "poste" de départ), j'aurais aujourd'hui un peu de mal à joindre les deux bouts. Ce n'était pas le cas il y a encore 5 ans (et encore moins il y a 10 ans) et je vois bcp de mes collègues mixeurs "mono-compétent" se débattre dans de grosses difficultés financières...
Personnellement, j'ai toujours souhaité toucher autant au mix qu'au montage (et à la musique d'où je viens originellement) mais ça n'a pas été toujours possible selon les périodes.
Aujourd'hui, c'est devenu assez habituel, bcp de prods cherchant des gens capables de mixer et monter (son), c'est ainsi...
Maintenant, il faut être clair, en ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je travaille en permanence sur des choses passionnantes. Se garder un peu d'alimentaire (régulier) peut être une très bonne idée en ces temps difficiles.
Ce que j'observe chez les plus jeunes arrivant sur le marché est ce désir de ne faire que de la fiction, que du cinéma, bref que le "haut du panier". C'est bien, c'est ambitieux mais, là, pour le coup, les places sont très chères.
On peut y arriver en commençant comme stagiaire, puis comme recorder ou assistant d'un free lance mais ça ne se fait pas du jour au lendemain et, soyons franc, ça peut même ne déboucher sur rien (tous les recorders ne deviennent pas mixeurs, loin de là!).
Sans compter qu'effectivement, sans un minimum de "contacts" (je n'aime pas le mot "piston", toujours péjoratif), difficile d'avoir sa chance face à ceux qui en ont (des contacts)
Maintenant, je crois (enfin j'en suis sûr puisque c'est précisément ce que j'ai fait) qu'il reste possible de commencer "petit" et d'évoluer humblement et "besogneusement".
On trouvera plus facilement des places comme assistant pour une boite de post prod audiovisuelle ou pour une chaine de TV. On peut commencer par mixer de l'instit', de la pub ou des émissions de TV, il y a quand même nettement plus de places qu'en cinéma ou en fiction TV...
Après, toute la difficulté, est d'en sortir. Ou pas d'ailleurs, tout le monde n'ayant pas nécessairement l'ambition de devenir une star du mixage ciné...
Là dessus, je crois que les vieilles recettes restent d'actualité: travailler, travailler encore et participer à un maximum de projets (souvent non rémunérés) comme des courts métrages, des projets artistiques divers et variés, etc...
C'est comme ça qu'on progresse "artistiquement" et qu'on se fait un "carnet d'adresse".
Après, il faut savoir gérer la jauge "je ne suis pas encore prêt, je n'y vais pas" et "je suis pas sûr d'être tout à fait prêt mais je me lance, il faut prendre des risques". C'est sans doute une des grande difficulté de ces métiers (bcp se brulent les ailes en voulant "décoller" trop tôt).
Bref, je pourrais encore faire trois pages, mais, pour résumer, mon avis tout personnel est qu'il faut (plus qu'il y a dix ans) être souple (secteur d'activité/postes), ne pas hésiter à se diversifier (un mixeur apprend aussi en faisant du montage son, un monteur en apprenant à mixer, la musique restant également un plus non négligeable) et notons également que quoiqu'on en dise ou en pense, s'équiper, même modestement, est une très bonne idée, si ce n'est une obligation (ne serait que pour se faire la main au calme ou participer à des projets sans le sous).
Comme dirait l'autre, la route est longue et semée d'embuches, mais ça fait partie du "jeu".
Ca change effectivement des sempiternels "je sors de l'école et kommen kon fait pour être Sound designer sur Star Wars, MDR-LOL ??!!".
Ayant dit plus haut que "ça n'était pas gagné", je maintiens en partie, mais il faut malgré tout nuancer pour ne pas déprimer qui que ce soit sans raison.
Je ne peux que parler de ce que je vois autour de moi et de ce que j'expérimente personnellement mais voilà ce que j'en dirais en essayant de coller aux questions ci-dessus.
A mon sens il existe plusieurs manières de "rentrer" dans le métier, reste à savoir dans quel secteur (TV, ciné, instit', etc...) même si, et c'est un premier élément de constatation en ce qui me concerne, ces secteurs s'imbriquent de plus en plus et il devient plus courant qu'auparavant de "mélanger les genres".
Les "genres audiovisuels" (secteurs donc) autant que les genres en terme de "postes" d'ailleurs: il devient plus "acceptable" qu'avant d'être mixeur et monteur son et compositeur et.......
Ca n'est pas pour autant une obligation et je ne dis pas que c'est mieux mais c'est moins mal vu qu'il y a encore qqls années (quoique ça reste parfois un peu douteux aux yeux de certains) et, toujours d'expérience, ça garantit plus de boulot que si on se "contente" d'un poste.
Pour exemple, si je ne faisais "que" du mix (ce qui est mon "poste" de départ), j'aurais aujourd'hui un peu de mal à joindre les deux bouts. Ce n'était pas le cas il y a encore 5 ans (et encore moins il y a 10 ans) et je vois bcp de mes collègues mixeurs "mono-compétent" se débattre dans de grosses difficultés financières...
Personnellement, j'ai toujours souhaité toucher autant au mix qu'au montage (et à la musique d'où je viens originellement) mais ça n'a pas été toujours possible selon les périodes.
Aujourd'hui, c'est devenu assez habituel, bcp de prods cherchant des gens capables de mixer et monter (son), c'est ainsi...
Maintenant, il faut être clair, en ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je travaille en permanence sur des choses passionnantes. Se garder un peu d'alimentaire (régulier) peut être une très bonne idée en ces temps difficiles.
Ce que j'observe chez les plus jeunes arrivant sur le marché est ce désir de ne faire que de la fiction, que du cinéma, bref que le "haut du panier". C'est bien, c'est ambitieux mais, là, pour le coup, les places sont très chères.
On peut y arriver en commençant comme stagiaire, puis comme recorder ou assistant d'un free lance mais ça ne se fait pas du jour au lendemain et, soyons franc, ça peut même ne déboucher sur rien (tous les recorders ne deviennent pas mixeurs, loin de là!).
Sans compter qu'effectivement, sans un minimum de "contacts" (je n'aime pas le mot "piston", toujours péjoratif), difficile d'avoir sa chance face à ceux qui en ont (des contacts)
Maintenant, je crois (enfin j'en suis sûr puisque c'est précisément ce que j'ai fait) qu'il reste possible de commencer "petit" et d'évoluer humblement et "besogneusement".
On trouvera plus facilement des places comme assistant pour une boite de post prod audiovisuelle ou pour une chaine de TV. On peut commencer par mixer de l'instit', de la pub ou des émissions de TV, il y a quand même nettement plus de places qu'en cinéma ou en fiction TV...
Après, toute la difficulté, est d'en sortir. Ou pas d'ailleurs, tout le monde n'ayant pas nécessairement l'ambition de devenir une star du mixage ciné...
Là dessus, je crois que les vieilles recettes restent d'actualité: travailler, travailler encore et participer à un maximum de projets (souvent non rémunérés) comme des courts métrages, des projets artistiques divers et variés, etc...
C'est comme ça qu'on progresse "artistiquement" et qu'on se fait un "carnet d'adresse".
Après, il faut savoir gérer la jauge "je ne suis pas encore prêt, je n'y vais pas" et "je suis pas sûr d'être tout à fait prêt mais je me lance, il faut prendre des risques". C'est sans doute une des grande difficulté de ces métiers (bcp se brulent les ailes en voulant "décoller" trop tôt).
Bref, je pourrais encore faire trois pages, mais, pour résumer, mon avis tout personnel est qu'il faut (plus qu'il y a dix ans) être souple (secteur d'activité/postes), ne pas hésiter à se diversifier (un mixeur apprend aussi en faisant du montage son, un monteur en apprenant à mixer, la musique restant également un plus non négligeable) et notons également que quoiqu'on en dise ou en pense, s'équiper, même modestement, est une très bonne idée, si ce n'est une obligation (ne serait que pour se faire la main au calme ou participer à des projets sans le sous).
Comme dirait l'autre, la route est longue et semée d'embuches, mais ça fait partie du "jeu".
Je suis on ne peu plus d accord avec tout ce que tu dis dupont.
Je tiens a rajouter qu une methode pour parvenir a la fiction si c est ce qu on veut, c est de tenter sa chance a l etranger. C est ma methode, et ca peut s appliquer a ceux qui souhaite revenir faire carriere en France apres, ce qui du coup n est plu mon cas.
Je suis super etonne que tu n ai pas ( toi ou un autre d ailleur) reagis a "les anglo saxons ont la meilleure vision", car bien qu etant en plein dedans je me garderai toujours de prendre un tel parti pris sur sdo. Le model ricain evidement presente de tres tres serieux avanatges a l integration de nouveaux talents, mais il a de tres gros defauts bien sur. Ca fait 1 ans que j ai monter une ambiance sur une image, en voila un bel exemple deja.
Reste cet enorme probleme en France selon moi, qui est ce tri-partisme que je hais de toute mes tripes : les prods, les freelance/internittant, les prestataires.
Par exemple, si je me souviens bien, en fiction et cine, un recorder bosse pour le presta et le mixeur pour les prods directement. Je trouve que tu fais un raccourci un peu trop facile en expliquant que des recorders deviennent mixeurs, car plus qu une simple promotion de position, c est carement un changement de tyoe d'employeur et honnetement j ai du mal a voir comment ce genre de trucs peuvent s'operer concretement. Par contre si tu sais je veux bien que tu me dises.
Je tiens a rajouter qu une methode pour parvenir a la fiction si c est ce qu on veut, c est de tenter sa chance a l etranger. C est ma methode, et ca peut s appliquer a ceux qui souhaite revenir faire carriere en France apres, ce qui du coup n est plu mon cas.
Je suis super etonne que tu n ai pas ( toi ou un autre d ailleur) reagis a "les anglo saxons ont la meilleure vision", car bien qu etant en plein dedans je me garderai toujours de prendre un tel parti pris sur sdo. Le model ricain evidement presente de tres tres serieux avanatges a l integration de nouveaux talents, mais il a de tres gros defauts bien sur. Ca fait 1 ans que j ai monter une ambiance sur une image, en voila un bel exemple deja.
Reste cet enorme probleme en France selon moi, qui est ce tri-partisme que je hais de toute mes tripes : les prods, les freelance/internittant, les prestataires.
Par exemple, si je me souviens bien, en fiction et cine, un recorder bosse pour le presta et le mixeur pour les prods directement. Je trouve que tu fais un raccourci un peu trop facile en expliquant que des recorders deviennent mixeurs, car plus qu une simple promotion de position, c est carement un changement de tyoe d'employeur et honnetement j ai du mal a voir comment ce genre de trucs peuvent s'operer concretement. Par contre si tu sais je veux bien que tu me dises.
N'est-il pas plus fructueux à long terme de développer une expertise unique dans un seul domaine, de l'approfondir, quitte à galérer un peu plus longtemps, que de disperser ses compétences? N'est-ce pas une garantie de savoir-faire et de qualité - bien qu'il faille des notions élémentaires dans tous les domaines de la post prod?Cea n'est pas pour autant une obligation et je ne dis pas que c'est mieux mais c'est moins mal vu qu'il y a encore qqls années (quoique ça reste parfois un peu douteux aux yeux de certains) et, toujours d'expérience, ça garantit plus de boulot que si on se "contente" d'un poste.
Et peut-on être objectif et avoir le recul nécessaire lorsqu'on est à la fois mixeur, monteur et compositeur?
A court terme, c'est une bonne idée, mais à long terme?
Dans le domaine de la musique à l'image, ceux qui font de la fiction cinéma ont souvent du mal à faire de la TV et de la pub. Et vice et versa. Je crois que les places sont chères partoutCe que j'observe chez les plus jeunes arrivant sur le marché est ce désir de ne faire que de la fiction, que du cinéma, bref que le "haut du panier". C'est bien, c'est ambitieux mais, là, pour le coup, les places sont très chères.
Je n'y réagis pas parceque ça ne m'intéresse pas. Ce type de raccourci n'a aucun intérêt et est évidemment réducteur.r-sd a écrit : Je suis super etonne que tu n ai pas ( toi ou un autre d ailleur) reagis a "les anglo saxons ont la meilleure vision", car bien qu etant en plein dedans je me garderai toujours de prendre un tel parti pris sur sdo.
Les américains ont de l'avance pour ce qui concerne pas mal de choses mais nous avons aussi pas mal de trucs à leur apprendre étant, par définition, bcp plus "débrouillards"...
Sans compter une culture (historique) du cinéma d'auteur qu'ils sont les premiers à nous reconnaitre (même si le ciné indépendant US n'a plus rien à nous envier à ce niveau).
Je n'invente rien, c'est ce qui s'est déjà produit pour pas mal de mixeurs cinéma (je ne donnerai pas de noms, ça serait indiscret).r-sd a écrit : si je me souviens bien, en fiction et cine, un recorder bosse pour le presta et le mixeur pour les prods directement. Je trouve que tu fais un raccourci un peu trop facile en expliquant que des recorders deviennent mixeurs, car plus qu une simple promotion de position, c est carement un changement de tyoe d'employeur et honnetement j ai du mal a voir comment ce genre de trucs peuvent s'operer concretement. Par contre si tu sais je veux bien que tu me dises.
Tu omets que pas mal de recorders sont free lance et que, même au delà de ça, si les recorders sont effectivement employé par l'audi', ils n'en tissent pas moins des relations étroites avec les mixeurs (+ou- selon les personnalités).
C'est donc tout naturellement qu'un ancien recorder pourra être pris comme assistant par un mixeur.
Je ne dis pas que c'est la rêgle, loin de là, mais oui, ça arrive.
Tu m'as mal compris.YuHirà a écrit : N'est-il pas plus fructueux à long terme de développer une expertise unique dans un seul domaine, de l'approfondir, quitte à galérer un peu plus longtemps, que de disperser ses compétences? N'est-ce pas une garantie de savoir-faire et de qualité - bien qu'il faille des notions élémentaires dans tous les domaines de la post prod?
Et peut-on être objectif et avoir le recul nécessaire lorsqu'on est à la fois mixeur, monteur et compositeur?
Je ne ferais jamais monteur son et mixeur sur un même long métrage. Ca ne serait pas accepté de toute façon (juge et partie)...
En revanche, je ne vois aucun mal à être parfois l'un, parfois l'autre.
Avec une exception pour la TV où, honnêtement, quand tu montes de la musique et trois pouet-pouet par çi par là, pas besoin de bcp de recul pour mixer ça soi même ensuite...
Sinon, ta vision est effectivement tout fait juste, il peut être préférable de se spécialiser.
Encore faut il le pouvoir (avoir assez de boulot dans ce seul domaine d'expertise) et reste à prouver (en ce qui me concerne) qu'on progresse plus en ne faisant QUE du mixage (par ex) plutôt que du mixage et du montage son et, pourquoi pas, de la musique.
C'est personnellement ce que je fais. Est ce que ça fait de moi un mixeur moyen ou un monteur moyen?
Ca n'est pas à moi de le dire, mais j'en doute. Je m'enrichis énormément, en tant que mixeur, du fait de faire du montage son, et inversement.
Sans compter que je suis bcp plus à même par la suite de comprendre les problématiques d'un monteur son quand je suis mixeur (et inversement), et donc d'échanger avec celui-ci de manière plus constructive.
Je vois, autour de moi, tellement de mixeurs qui, quoique ne pratiquant que le mix à longueur de journées depuis des lustres, sont enferrés dans des méthodes de travail toutes faites, ne réfléchissent même plus à ce qu'ils font et répètent (in)lassablement la même approche du mixage.
Le montage son m'apporte une reflexion sur la signification du son (des sons) que je n'ai parfois pas assez le temps de développer en mixage.
La musique m'a toujours apporté un sens de l'intégration des sons , de la musicalité des sons que je persiste à ne pas entendre chez pas mal de collègues mixeurs (sans vouloir me vanter...).
Il n'était pas tellement ici question de musique à l'image je crois mais plus de son. Et, dans ce domaine, je persiste à penser qu'il est plus facile de travailler pour la TV que pour le cinéma. Ne serait ce que par le nombre de places à pourvoir.......Dans le domaine de la musique à l'image, ceux qui font de la fiction cinéma ont souvent du mal à faire de la TV et de la pub. Et vice et versa. Je crois que les places sont chères partout
et j'ajouterai que le mixage cinéma, ce n'est pas uniquement du savoir faire de mixage pur (j'entends par là de "savoir faire sonner" un mix). C'est aussi une très bonne connaissance de toute la chaîne technique spécifique au cinéma, que ce soit au niveau du matériel (consoles, monitoring, formats spécifiques) que des savoir-faire spécialisés (gestion de l'optique, maitrise des transports de mix, etc). être "recorder", c'est une position idéale pour apprendre toutes ces choses, en plus d'être la meilleure position pour rencontrer les mixeurs, les producteurs, les réalisateurs. Et cela, en free-lance ou pas.
et je dirai que ce qu'apprends le mieux le boulot de recorder, c'est de savoir rester humble, se rendre compte que chaque mixeur a sa méthode pour arriver à son propre résultat, qu'à chaque nouvelle équipe les choses se passent différemment. en gros, qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise méthode, mais que la bonne méthode est celle avec laquelle le mixeur arrive à s'en sortir.
quand j'entends des ptits gars encore étudiants capables de balancer "ouais, toute façon c'est les ricains qu'ont tout compris, croyez en mon expérience", je me dis que ça leur ferait du bien de passer 5 ans dans un audi en tant que simple observateur, et qu'on en reparle après... comme on dit, "qui généralise dit des bêtises"...
et je dirai que ce qu'apprends le mieux le boulot de recorder, c'est de savoir rester humble, se rendre compte que chaque mixeur a sa méthode pour arriver à son propre résultat, qu'à chaque nouvelle équipe les choses se passent différemment. en gros, qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise méthode, mais que la bonne méthode est celle avec laquelle le mixeur arrive à s'en sortir.
quand j'entends des ptits gars encore étudiants capables de balancer "ouais, toute façon c'est les ricains qu'ont tout compris, croyez en mon expérience", je me dis que ça leur ferait du bien de passer 5 ans dans un audi en tant que simple observateur, et qu'on en reparle après... comme on dit, "qui généralise dit des bêtises"...
Absolument, j'avais omis cet aspect mais c'est tout à fait exact. L'aspect "technique" en cinéma est bcp plus complexe qu'il ne peut y paraitre de l'extérieur.
La gestion des routings/stems, des éléments vi, des ressources DSP/Reverbs/etc, l'anticipation des réductions/compatibilités, la config' console et tout cet amoncèlement de savoir qu'on n'apprend certainement pas à l'école, ni en "mixotant" des petits projets de çi de là.
La position de recorder est, pour ça, indéniablement la meilleure pour observer et apprendre, tout comme celle d'un assistant en studio musique.
Je m'en doute bien, c'est bien pour cela que j'avais précisél n'était pas tellement ici question de musique à l'image je crois mais plus de son.
Je suis d'accord en fait. Je crois que c'est bien d'être curieux et d'acquérir des compétences transversales, qui de toute manière sont toujours utiles (d'ailleurs, j'aurais rêvé apprendre dans un studio) mais à mon avis, il vaut sans doute mieux pour une carrière sur le long terme que cette curiosité soit avant tout au service d'une seule ambition.Ca n'est pas à moi de le dire, mais j'en doute. Je m'enrichis énormément, en tant que mixeur, du fait de faire du montage son, et inversement.
Si je réagis sur le sujet, c'est que tu avais évoqué rapidement cette polyvalence musique/mixage/montage dans tes messages. D'une part, cela rejoint des préoccupations personnelles, et d'autre part je vois de plus en plus de monteurs et de mixeurs son se lancer dans la musique, et vice et versa , comme si l'une de ces activités était un prolongement naturel de l'autre. Or je suis convaincu que cela reste des métiers bien différents.
Mais cela reste un point de vue personnel. Plusieurs intervenants de ce site comme Zikayan ou Heral m'ont démontré qu'on pouvait être excellent dans les deux domaines.
J'espère ne pas trop être HS quand même