Temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Non non, je confirme, même sur du doc' "chic" on n'a souvent pas plus de 2 jours... Faut être "efficace"...
J'ai récemment mixé un 90' assez "velu" en 4 jours et demi (sans le record voix off).
Si on est pas très organisé (template béton avec automs prête et autres) et expérimenté, c'est chaud chaud.
J'ai récemment mixé un 90' assez "velu" en 4 jours et demi (sans le record voix off).
Si on est pas très organisé (template béton avec automs prête et autres) et expérimenté, c'est chaud chaud.
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Bonjour à tous,
la difficulté je trouve est de dissocier ce qui tient du montage son du mixage lui-même.
Hors ajout de sons extérieurs au montage original (ce qui constitue bien du montage son), quand je mixe un documentaire, ma première journée ne se constitue que de montage (manipulation des sources dans l'éditeur): fluidifier interviews et directs (correction des coupes sauvages des monteurs images), retravailler les transitions, récupérer des poignées, rephaser des cravates/perche, éliminer des bruits inutiles, choisir les pistes à privilégier, éliminer les doublons, remplacer quelques ambiances inopportunes (montées car synchrones au plan), réorganiser les pistes du montage original,etc...
Bref, un montage son beaucoup plus technique que "créatif", en somme...
Tout ceci, si je ne m'abuse, en documentaire TV (52mn, mix stéréo, diff. salle secondaire) revient au mixeur.
Sur un documentaire "classique" (pas de montage son spécifique, peu ou pas de coms ou voix très expérimentée), j'ai 3 jours de boulot, et il arrive fréquemment (si le montage original est bon, et que les prises de son sont réussies avec un preneur de son au tournage, grrr...) de terminer le midi du troisième jour, soit environ 20h de travail.
Premier jour: création session, import des éléments, premier visionnage avec réal, discussions générales sur les enjeux et l'esthétique sonore du film, enregistrement éventuel des quelques coms (voire beaucoup si voix off particulièment expérimentée) puis montage son préparatoire au mixage(cf. ci-dessus). Avantages à mon avis de faire ce montage son avant le mix proprement dit: on commence le mix avec une connaissance "intime" du film et de ses éléments sonores, et on garde un meilleur "flux énergétique" au mix en se débarassant des tâches plus "chirurgicales" pour se concentrer sur les équilibres, les timbres et les "mouvements" sonores. De plus, si le réal a des choses à faire il n'est pas indispensable lors de ce moment assez laborieux où les choix de réalisation sont quasi-inexistants.
Deuxième jour: le mix proprement dit. Si tout va bien on ne touche presque plus au montage son. Le réal est évidemment là puisque c'est à ce moment que se valident tous les choix de réalisation. Si je suis en forme, qu'on a la même vision sonore du film avec le réal et que les prises de son sont de qualité, le premier mix peut être fini le soir même.
Troisième jour: éventuellement suite et fin du mix, visionnage final avec le réal (et le producteur, le diffuseur, sa belle-mère et autres), corrections, VI, validation du mix et exports, archivages, etc...
Sur un film très bavard, une voix peu experimentée ou un réal très pointu sur la direction de voix, on a un jour de plus en enregistrement voix/calage/nettoyage, ce qui porte le mix à 4 jours.
Il arrive qu'on ait plus de temps, il est généralement justifié par du montage son supplémentaire ("sonorisation" d'archives, éléments d'animation à habiller, bruitages, etc...).
Il arrive aussi qu'on ait moins de temps, deux jours, voire une journée et demi...
Ca peut le faire selon la construction du film (dans le cas d'une journée et demi, pas de coms, de longs plans séquences déjà propres,etc...).
A noter que je parle bien ici de documentaires, certes des 52mn destinés à diffusion TV et mixés en stéréo, mais des films, réalisés par des réalisateurs, et même parfois primés (comme quoi...).
Je mixe aussi du reportage long, et si les exigences et les visions ne sont pas les mêmes, ils sont parfois plus difficiles à mixer (prises pourries du JRI, sources très hétéroclites, montage très heurté,etc...). Bon, je mixe aussi de l'actu, et là...(mais c'est une bonne école de rapidité...).
Pour ce qui est des salaires, théoriquement c'est le minimum convention collective.
Dans la pratique, je travaille loin de Paris et les pigeons voyageurs qui nous amènent le courrier de la capitale ne sont pas encore passés dans les boîtes de prod concernées (ni chez les prestataires d'ailleurs...). On est plutôt sur du 300brut/jour si tout va bien (c'est rare...) dans le privé, quand au public, comment dire..., je cherche un synonyme à ridicule mais j'ai pas...
la difficulté je trouve est de dissocier ce qui tient du montage son du mixage lui-même.
Hors ajout de sons extérieurs au montage original (ce qui constitue bien du montage son), quand je mixe un documentaire, ma première journée ne se constitue que de montage (manipulation des sources dans l'éditeur): fluidifier interviews et directs (correction des coupes sauvages des monteurs images), retravailler les transitions, récupérer des poignées, rephaser des cravates/perche, éliminer des bruits inutiles, choisir les pistes à privilégier, éliminer les doublons, remplacer quelques ambiances inopportunes (montées car synchrones au plan), réorganiser les pistes du montage original,etc...
Bref, un montage son beaucoup plus technique que "créatif", en somme...
Tout ceci, si je ne m'abuse, en documentaire TV (52mn, mix stéréo, diff. salle secondaire) revient au mixeur.
Sur un documentaire "classique" (pas de montage son spécifique, peu ou pas de coms ou voix très expérimentée), j'ai 3 jours de boulot, et il arrive fréquemment (si le montage original est bon, et que les prises de son sont réussies avec un preneur de son au tournage, grrr...) de terminer le midi du troisième jour, soit environ 20h de travail.
Premier jour: création session, import des éléments, premier visionnage avec réal, discussions générales sur les enjeux et l'esthétique sonore du film, enregistrement éventuel des quelques coms (voire beaucoup si voix off particulièment expérimentée) puis montage son préparatoire au mixage(cf. ci-dessus). Avantages à mon avis de faire ce montage son avant le mix proprement dit: on commence le mix avec une connaissance "intime" du film et de ses éléments sonores, et on garde un meilleur "flux énergétique" au mix en se débarassant des tâches plus "chirurgicales" pour se concentrer sur les équilibres, les timbres et les "mouvements" sonores. De plus, si le réal a des choses à faire il n'est pas indispensable lors de ce moment assez laborieux où les choix de réalisation sont quasi-inexistants.
Deuxième jour: le mix proprement dit. Si tout va bien on ne touche presque plus au montage son. Le réal est évidemment là puisque c'est à ce moment que se valident tous les choix de réalisation. Si je suis en forme, qu'on a la même vision sonore du film avec le réal et que les prises de son sont de qualité, le premier mix peut être fini le soir même.
Troisième jour: éventuellement suite et fin du mix, visionnage final avec le réal (et le producteur, le diffuseur, sa belle-mère et autres), corrections, VI, validation du mix et exports, archivages, etc...
Sur un film très bavard, une voix peu experimentée ou un réal très pointu sur la direction de voix, on a un jour de plus en enregistrement voix/calage/nettoyage, ce qui porte le mix à 4 jours.
Il arrive qu'on ait plus de temps, il est généralement justifié par du montage son supplémentaire ("sonorisation" d'archives, éléments d'animation à habiller, bruitages, etc...).
Il arrive aussi qu'on ait moins de temps, deux jours, voire une journée et demi...
Ca peut le faire selon la construction du film (dans le cas d'une journée et demi, pas de coms, de longs plans séquences déjà propres,etc...).
A noter que je parle bien ici de documentaires, certes des 52mn destinés à diffusion TV et mixés en stéréo, mais des films, réalisés par des réalisateurs, et même parfois primés (comme quoi...).
Je mixe aussi du reportage long, et si les exigences et les visions ne sont pas les mêmes, ils sont parfois plus difficiles à mixer (prises pourries du JRI, sources très hétéroclites, montage très heurté,etc...). Bon, je mixe aussi de l'actu, et là...(mais c'est une bonne école de rapidité...).
Pour ce qui est des salaires, théoriquement c'est le minimum convention collective.
Dans la pratique, je travaille loin de Paris et les pigeons voyageurs qui nous amènent le courrier de la capitale ne sont pas encore passés dans les boîtes de prod concernées (ni chez les prestataires d'ailleurs...). On est plutôt sur du 300brut/jour si tout va bien (c'est rare...) dans le privé, quand au public, comment dire..., je cherche un synonyme à ridicule mais j'ai pas...
Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
La connaissance intime d'un film en un jour ....... ouh là!!!!vinsondier a écrit :Avantages à mon avis de faire ce montage son avant le mix proprement dit: on commence le mix avec une connaissance "intime" du film et de ses éléments sonores
Ce thread est vraiment déprimant.
Non Zikayan, tu n'es pas tout seul, mais c'est aussi l'intérêt de travailler avec des gens exigeants qui arrivent à convaincre leur prod de la nécessité de la chose.
Pour dépanner des réalisateurs amis, il m'est arrivé une ou deux fois de faire un 52' en 3 jours "parce que c'est comme çà qu'on fait", mais je n'appelle çà ni du montage son ni du mixage, sorry .......
Ølaf
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Bon, disons "plus intime" qu'en le mixant au fur et à mesure de sa lecture après un premier visionnage...
Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
vinsondier a écrit :Bon, disons "plus intime" qu'en le mixant au fur et à mesure de sa lecture après un premier visionnage...
- Dorian
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Je rappelle qu'on parle bien de mix ici, en dehors de toute considération de montage son.
Et au final, on est grosso modo d'accord sur les temps de mix, à 1 jour près .
En doc "généraliste" c'est quand même souvent le monteur image qui fait le montage son, et parfois très bien d'ailleurs. PErso je serais pour du montage parole / son pour tous les docus, mais comme le rappelle Burns, la réalité du terrain est quand même assez différente, vu les budgets...
Et au final, on est grosso modo d'accord sur les temps de mix, à 1 jour près .
En doc "généraliste" c'est quand même souvent le monteur image qui fait le montage son, et parfois très bien d'ailleurs. PErso je serais pour du montage parole / son pour tous les docus, mais comme le rappelle Burns, la réalité du terrain est quand même assez différente, vu les budgets...
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Désolé , je trouve cette approche très rétro..Dorian a écrit :Je rappelle qu'on parle bien de mix ici, en dehors de toute considération de montage son.
Et au final, on est grosso modo d'accord sur les temps de mix, à 1 jour près .
J'aime beaucoup l'approche de vinsondier, avec qui je partage 90% de son exposé (je n'ai pas ce talent)vinsondier a écrit : la difficulté je trouve est de dissocier ce qui tient du montage son du mixage lui-même.
On ne peut mettre dans les mêmes cases des docs de flux (hebdo) et des docs ,films d'auteurs ,de réalisateurs
J'aime aussi...olafnoise a écrit :La connaissance intime d'un film en un jour ....... ouh là!!!!vinsondier a écrit :Avantages à mon avis de faire ce montage son avant le mix proprement dit: on commence le mix avec une connaissance "intime" du film et de ses éléments sonores
Ce thread est vraiment déprimant.
Non Zikayan, tu n'es pas tout seul, mais c'est aussi l'intérêt de travailler avec des gens exigeants qui arrivent à convaincre leur prod de la nécessité de la chose.
Pour dépanner des réalisateurs amis, il m'est arrivé une ou deux fois de faire un 52' en 3 jours "parce que c'est comme çà qu'on fait", mais je n'appelle çà ni du montage son ni du mixage, sorry .......
Ølaf
je pense que pour un doc de réalisateur ,qui sont adossé à des prods pas très riches...le mieux est d'affiner le montage son ,d'ajouter quelques sons ,de prémixer ,de préparer les EQ,les Dyn, Rev....routing etc....
pour pouvoir mixer final en 2 ou 3 jours....(5.1,LT /RT!) c'est chaud ...mais faisable ....si tu as bien préparé...
Tous cela en liaison avec le monteur son, le réalisateur ,voir le producteur..
L'economie du Doc a changé , les techniques aussi...il faut s'adapter...
Le mix tout prêt en studio ..c'est une vieille histoire..
Good Job
Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Bien d'accord, s'il y a des métiers où il faut s'adapter en permanence, c'est bien les notres ....... mais la "magie" (si elle existe au départ évidemment) d'un film (que ce soit documentaire ou fiction) est toujours la même et là, heureusement, il faut toujours du temps pour faire un bon travail et servir le film.lergut a écrit :L'economie du Doc a changé , les techniques aussi...il faut s'adapter...
Ølaf
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Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
D'ac avec toi..olafnoise a écrit : Bien d'accord, s'il y a des métiers où il faut s'adapter en permanence, c'est bien les notres ....... mais la "magie" (si elle existe au départ évidemment) d'un film (que ce soit documentaire ou fiction) est toujours la même et là, heureusement, il faut toujours du temps pour faire un bon travail et servir le film.
Ølaf
mais parfois le son peut faire la magie...et là c'est un vrai kiff..
Faire un bon travail ..et un peu de temps...certes
Quand on aime on ne compte pas....
Re: temps et tarifs pour mixage documentaire TV 52'
Il y'a quand même pas mal de cas de figures!
Je ne trouve pas que l'industrie du documentaire ait changé. Il n'y a pas une industrie du documentaire, ni une économie.
Il y'a des gens bien différents qui font des films bien différents avec plus ou moins de moyens, plus ou moins de liberté, plus ou moins d'exigence, et aussi, plus ou moins d'intérêt pour le travail sur le son.
Il y'a des gens qui font les choses à l'arrache, et à qui cela convient très bien, et tant mieux pour eux, et d'autres qui se donnent les moyens de leur exigence, et qui ne pourraient pas fonctionner autrement, et tant mieux pour eux aussi.
A nous de s'adapter, ou pas, d'ailleurs, à ces modes de fonctionnement différents.
Il arrive qu'on me propose de mixer un film, avec des dates prévues, un nombre de jours prévu, un studio prévu, un salaire prévu...
Ce sont souvent les mêmes boites de prod, les mêmes réalisateurs, les mêmes studios...
Au début on se dit que c'est à prendre ou à laisser. Mais personne n'oblige personne à accepter aucune de ses conditions. Personne non plus ne m'empêche de les négocier. Avec les années, je me permets de plus en plus de le faire et on se rend compte très vite que rien n'est si inamovible que ça... Souvent ça peut même être l'amorce d'une vrai relation de confiance.
Il arrive aussi qu'on m'appelle pour mixer un film, en me proposant tout d'abord de le voir et d'estimer le travail qu'il y'aurait à faire dessus et le temps nécessaire, où on me demande quel est le salaire que je voudrai et ou je souhaiterai le mixer.
Ce sont d'autres boites de prod, d'autres réalisateurs, et pas forcément une autre économie...
Le premier cas n'est pas la réalité, ni le second un rêve.
Quand j'ai commencé à travailler, le premier cas de figure me semblait la norme.
Après une dizaine d'années à mixer des films, dans des économies très diverses, des réseaux très différents, à faire des rencontres plus ou moins déterminantes, à accepter des projets, à en refuser d'autre, un réseau de collaborations, qui me correspondent, s'est dessiné, et le second cas de figure est devenu vraiment la norme.
A la relecture ça fait un peu pompeux tout ça, tant pis... Mais je crois vraiment que c'est amorcer un cercle vertueux que d'utiliser notre petite capacité à modifier ce qui semble être une norme subie, plutôt que d'essayer de s'y habituer.
Je ne trouve pas que l'industrie du documentaire ait changé. Il n'y a pas une industrie du documentaire, ni une économie.
Il y'a des gens bien différents qui font des films bien différents avec plus ou moins de moyens, plus ou moins de liberté, plus ou moins d'exigence, et aussi, plus ou moins d'intérêt pour le travail sur le son.
Il y'a des gens qui font les choses à l'arrache, et à qui cela convient très bien, et tant mieux pour eux, et d'autres qui se donnent les moyens de leur exigence, et qui ne pourraient pas fonctionner autrement, et tant mieux pour eux aussi.
A nous de s'adapter, ou pas, d'ailleurs, à ces modes de fonctionnement différents.
Il arrive qu'on me propose de mixer un film, avec des dates prévues, un nombre de jours prévu, un studio prévu, un salaire prévu...
Ce sont souvent les mêmes boites de prod, les mêmes réalisateurs, les mêmes studios...
Au début on se dit que c'est à prendre ou à laisser. Mais personne n'oblige personne à accepter aucune de ses conditions. Personne non plus ne m'empêche de les négocier. Avec les années, je me permets de plus en plus de le faire et on se rend compte très vite que rien n'est si inamovible que ça... Souvent ça peut même être l'amorce d'une vrai relation de confiance.
Il arrive aussi qu'on m'appelle pour mixer un film, en me proposant tout d'abord de le voir et d'estimer le travail qu'il y'aurait à faire dessus et le temps nécessaire, où on me demande quel est le salaire que je voudrai et ou je souhaiterai le mixer.
Ce sont d'autres boites de prod, d'autres réalisateurs, et pas forcément une autre économie...
Le premier cas n'est pas la réalité, ni le second un rêve.
Quand j'ai commencé à travailler, le premier cas de figure me semblait la norme.
Après une dizaine d'années à mixer des films, dans des économies très diverses, des réseaux très différents, à faire des rencontres plus ou moins déterminantes, à accepter des projets, à en refuser d'autre, un réseau de collaborations, qui me correspondent, s'est dessiné, et le second cas de figure est devenu vraiment la norme.
A la relecture ça fait un peu pompeux tout ça, tant pis... Mais je crois vraiment que c'est amorcer un cercle vertueux que d'utiliser notre petite capacité à modifier ce qui semble être une norme subie, plutôt que d'essayer de s'y habituer.