Re: 5.1 to Binaural ou Ambisonic to binaural, ça existe ?
Publié : 08 oct. 2014, 09:49
Bonjour. Je confirme, pour avoir testé différents systèmes, hard et soft, rien n'est vraiment complètement satisfaisant, pour avoir la même impression que dans le monde réel en termes de "circum". À mon sens, seul le binaural à la captation et à l'écoute permet d'avoir l'effet "hair cut" rigolo, fichier que l'on peut charger sur le Web.
Les environnements Smyth Realiser et Trinov avec la captation individuelle sont plus intéressants, mais par contre posent la question de la captation, et ce sur au moins 2 plans : le lieu et le nombre de sources.
Le lieu de captation va être assez déterminant sur l'écoute future, c'est aussi l'intérêt d'avoir l'empreinte d'un lieu "prestigieux", téléportable chez soi, mais quelle neutralité pour travailler au quotidien.
Le 5.1 est insuffisant par ce que pas assez discriminant, c'est déjà mieux avec une couronne de huit. De toute façon il manque la hauteur.
Il me semble que seule la solution d'une vraie capture HRTF personnalisée permet d'avoir son empreinte exploitable, mais à condition d'avoir de nombreux points en x,y,z. Sans forcément utiliser le fer à cheval avec 250 HP discriminés, axe de rotation et une nouvelle mesure tous les 5 degrés, comme dans les labos.
Les travaux, notamment dans le cadre du projet Bili et ceux de l'Ircam semble aller dans la direction suivante : parmi 1000 captures différentes, n’importe qui peut trouver "chaussure à son pied" ou : "HRTF à son oreille".
Comme déjà dit dans une autre contribution, il est possible alors de se baser non pas sur un profil d'écoute, mais, dans une logique de rupture — de l'audition à l'image 3D — sur une analyse tri-dimentionnelle de l'oreille. Avec une photo en 3D modélisée, il est possible d'attribuer un HRTF précis à une oreille précise.
Accessoirement, ceci pose la question de qui, à terme va faire ce travail d'analyse : le photographe du coin, l'audioprothésiste du quartier, un médecin ORL ? Bref des enjeux de métiers pour que chacun-une puisse avoir son "empreinte binaurale" à pas cher, pour programmer n'importe quel device à sa façon. Si l'enjeu concerne d'abord les professionnels, très vite le grand public risque de s'y mettre. Il suffit de tester une fois en vraie grandeur pour être convaincu. La frontière entre monde pro et certain HiFistes est parfois très ténue.
Donc pour revenir au sujet, à ce jour, il ne me semble pas exister de solution complètement satisfaisante pour obtenir un binaural, sans captation binaurale, nous sommes encore dans des pis-aller.
Les environnements Smyth Realiser et Trinov avec la captation individuelle sont plus intéressants, mais par contre posent la question de la captation, et ce sur au moins 2 plans : le lieu et le nombre de sources.
Le lieu de captation va être assez déterminant sur l'écoute future, c'est aussi l'intérêt d'avoir l'empreinte d'un lieu "prestigieux", téléportable chez soi, mais quelle neutralité pour travailler au quotidien.
Le 5.1 est insuffisant par ce que pas assez discriminant, c'est déjà mieux avec une couronne de huit. De toute façon il manque la hauteur.
Il me semble que seule la solution d'une vraie capture HRTF personnalisée permet d'avoir son empreinte exploitable, mais à condition d'avoir de nombreux points en x,y,z. Sans forcément utiliser le fer à cheval avec 250 HP discriminés, axe de rotation et une nouvelle mesure tous les 5 degrés, comme dans les labos.
Les travaux, notamment dans le cadre du projet Bili et ceux de l'Ircam semble aller dans la direction suivante : parmi 1000 captures différentes, n’importe qui peut trouver "chaussure à son pied" ou : "HRTF à son oreille".
Comme déjà dit dans une autre contribution, il est possible alors de se baser non pas sur un profil d'écoute, mais, dans une logique de rupture — de l'audition à l'image 3D — sur une analyse tri-dimentionnelle de l'oreille. Avec une photo en 3D modélisée, il est possible d'attribuer un HRTF précis à une oreille précise.
Accessoirement, ceci pose la question de qui, à terme va faire ce travail d'analyse : le photographe du coin, l'audioprothésiste du quartier, un médecin ORL ? Bref des enjeux de métiers pour que chacun-une puisse avoir son "empreinte binaurale" à pas cher, pour programmer n'importe quel device à sa façon. Si l'enjeu concerne d'abord les professionnels, très vite le grand public risque de s'y mettre. Il suffit de tester une fois en vraie grandeur pour être convaincu. La frontière entre monde pro et certain HiFistes est parfois très ténue.
Donc pour revenir au sujet, à ce jour, il ne me semble pas exister de solution complètement satisfaisante pour obtenir un binaural, sans captation binaurale, nous sommes encore dans des pis-aller.