Sound Designers

Bonjour, oui c'est le D01 (i/o 24 bits, traitement interne en 32 bits flottants). Je le connais depuis la fin des années 90. Pour la musique classique, le contemporain la compression est vraiment douce et efficace (une méthode unique en son genre, inégalée) : réduire la dynamique de votre mixage d'une dizaine de dB sans attendre le moindre artefact. Son limiteur est interessant à la condition que l'on fasse travailler le compresseur en amont afin d'éviter les excès. De plus, il renforce nettement la clarté des bas médiums.

Actuellement je n'ai rien trouvé d'équivalent en plugins. Côté limiteur, il y aurait le FGX de Slate Digital qui est interessant, l'Elixir de Flux::. C'est deux derniers fonctionnent très bien en mode Bounce offline, voire en AudioSuite si la simplicité s'impose.

Pour le jazz, le Rock, le latin et la pop en général, je reste encore sur une chaine analogique sur la tranche master du mix en insertion (GML8900, SSL G384FX, TLAudio ou Innovonics 250 en multibandes et Studer A80 en terminus). En conséquence, il me serait difficile de faire un bounce off-line.

Par exemple, pour le bounce offline nous sommes pas prêts de trouver l'Innvonics 250 en plugins. Il a vraiment une sonorité exceptionnelle à côté des multibandes multibandes numériques : il conserve tout l'équilibre, la subtilité et la douceur de votre mixage, tout en accroissant substantiellement la puissance ressentie (totalement contraire à Orban ou à Omnia qui n'ont pour seule finalité le Broadcast.

Désolé pour le hors-sujet, même s'il en résulte la réponse à la question de savoir si oui ou non on pratique le bounce offline. L'attachement esthétique à nos machines de traitement extérieur, limite les velléités d'un tout "In-the-box". Toute notre réflexion n'est pas seulement pragmatique, j'espère que l'art de la plastique sonore s'installe durablement dans nos differents métiers. Et cela nous fait choisir bien souvent la solution technique la moins simple.

Bien amicalement

Pour moi, le bounce offline est une bénédiction. Encore hier soir, j'ai du sortir un 5.1 d'un montage son + musiques (en stems) d'un long métrage de 100' en urgence pour un labo, et ben le temps gagné est phénoménal. Ca peut sauver des coups AMHA...

Est-ce que c'est pas mieux de faire un bounce offline la 1ère fois, de le réimporter automatiquement dans PT.
Et plus tard, s'il y a besoin de re-modifier des passages, juste faire un destructive recording sur la partie concernée et puis faire "exporter en tant que fichier" ?

Labroue a écrit :Bonjour, oui c'est le D01 (i/o 24 bits, traitement interne en 32 bits flottants). Je le connais depuis la fin des années 90. Pour la musique classique, le contemporain la compression est vraiment douce et efficace (une méthode unique en son genre, inégalée) : réduire la dynamique de votre mixage d'une dizaine de dB sans attendre le moindre artefact. Son limiteur est interessant à la condition que l'on fasse travailler le compresseur en amont afin d'éviter les excès. De plus, il renforce nettement la clarté des bas médiums.

Actuellement je n'ai rien trouvé d'équivalent en plugins. Côté limiteur, il y aurait le FGX de Slate Digital qui est interessant, l'Elixir de Flux::. C'est deux derniers fonctionnent très bien en mode Bounce offline, voire en AudioSuite si la simplicité s'impose.

Pour le jazz, le Rock, le latin et la pop en général, je reste encore sur une chaine analogique sur la tranche master du mix en insertion (GML8900, SSL G384FX, TLAudio ou Innovonics 250 en multibandes et Studer A80 en terminus). En conséquence, il me serait difficile de faire un bounce off-line.

Par exemple, pour le bounce offline nous sommes pas prêts de trouver l'Innvonics 250 en plugins. Il a vraiment une sonorité exceptionnelle à côté des multibandes multibandes numériques : il conserve tout l'équilibre, la subtilité et la douceur de votre mixage, tout en accroissant substantiellement la puissance ressentie (totalement contraire à Orban ou à Omnia qui n'ont pour seule finalité le Broadcast.

Désolé pour le hors-sujet, même s'il en résulte la réponse à la question de savoir si oui ou non on pratique le bounce offline. L'attachement esthétique à nos machines de traitement extérieur, limite les velléités d'un tout "In-the-box". Toute notre réflexion n'est pas seulement pragmatique, j'espère que l'art de la plastique sonore s'installe durablement dans nos differents métiers. Et cela nous fait choisir bien souvent la solution technique la moins simple.

Bien amicalement

Merci pour votre réponse et désolé de cette aparté mais le d01 vous parait-il être encore à l'heure actuelle un bon investissement? Je ne trouve pas vraiment mon compte avec les plugs equivalent.

Cdt

G

en fait, finir les sujets par du Hors-Sujet c'est normal ici :p

Pour vous répondre : pour une cible de mixage stéréophonique, le D01 est suffisant. Son traitement des données reçues en 24 bits se fait en 32 bits flottants. Ce genre de calcul n'est pas encore obsolète. Je l'utilise essentiellement pour le son qu'il procure ne trouvant pas l'équivalent ailleurs (dans les plugins). Bien-sûr qu'un modèle récent de chez Junger Audio serait préférable; j'ai celui-là qui me sert de temps en temps et je ne me pose pas la question de son renouvellement (pas d'exploitation suffisante pour ce genre de produit, les nouveaux sont hors de prix et le budget de ma société me conduit à faire des choix logiques et utiles; depuis 30 ans j'accumule les machines, impossible de tout renouveler).

Pour le Flux:: "Magic", il faut un budget de 1000€ environ (à peu prêt le prix max d'un D01 d'occasion). Cela peut être la solution que vous espérez, qui permettrait de faire le traitement en bounce offline. Cela me tente également. Et dés que j'en ai l'occasion, je ferais un comparatif avec D01.

En revanche, je me sers du D01 aussi pour faire du live radiophonique, c'est à dire le traitement d'un flux continu sans interruption en temps réel. Je n'oserai pas le faire sur un plugin, car si ça plante on n'a pas l'air malin... Et Flux:: ne nous a pas encore prouvé une suffisante stabilité pour faire du flux radiophonique en direct.

(J'ai eu pendant 8 jours un B04 de Junger Audio, sincèrement je préfère le traitement du D01, je n'avais pas les mêmes resentis sur un mix et je n'en connais pas du tout la raison malheureusement).

Le Flux:: "Magic" me parait bien adapté au travail avec le bounce offline.
Bien amicalement

Labroue a écrit :J'avais du très lourd plugin en chage dans le CPU : preset Altiverb sophistiqué et surtout une puissante réverbération Nebula qui me prend au minimum 40% du CPU d'un i7 à elle seule en lecture normale.

VNXT EMT 140 ?
C'est beaucoup 40% d'un i7. Les dernières mises à jour de Nebula ont pas mal réduit la consommation CPU pourtant.

grillo a écrit :

Labroue a écrit : Je lorgne de plus en plus vers cette marque vu les retours qui en sont fait.
Je cherche une alternative aux plugs pour la compression limitation en bout de chaine.

J'ai à vendre, en parfait état, un D01 et un B42 (4 canaux de traitement) si vous êtes intéressé.

Bonjour, il s'agissait de la dernière version de Nebula, effectivement bien optimisée (utilisée en VST dans PT11 avec le Path de BlueCat, et mon i7 est de 2010). De mémoire, je ne me souviens plus du nom du preset, une room dont la qualité était exemplaire. Pouvoir finaliser avec le Bounce offline est plutot rassurant quand on a un si grand taux d'occupation du CPU en lecture ordinaire. Par habitude, j'essaye de ne jamais dépasser les 30%, afin de me garantir une large marge.

Merci beaucoup pour vos propositions concernant les processeurs Junger Audio, Grillo sera intéressé.

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Juste une autre question sur le Bounce offline : est-il compatible avec les plugins UAD d'Universal Audio ? Par exemple, avec des DSP Satellite connectés en firewire, le processus en offline reste-t-il cohérent, y a-t-il une accélération et utilise-t-il vraiment les DSP extérieurs ?

Je n'ai pas encore essayé, utilisant peu souvent l'environnement UAD, pourtant excessivement riche et performant.

Bien amicalement

Bonjour Philippe,

Oui le système UAD est compatible avec le bounce offline. Les débuts ont été un peu chaotiques, mais c'était bien avant que le bounce offline soit implanté dans Pro Tools.