Heu..., excusez moi d'avoir un peu agacé certains
Je remarque que dans la pub c'est comme dans les musique de film, c à d, au départ il y a de gros budget de prod mais quand arrive le moment "music" y'a plus rien c'est au dernier moment et c'est pour avant hier. On est loin des prod americaine ou le travail de la musique ddémarre en même temps que le tournage du film.
Alors est-ce que l'on peut dire " vite fait, bien fait" ???
Je me plains tout le temps que les budgets moyens des albums est en chutte libre ces dernières années mais j'ai encore des budgets pour travailler. ouf, mais pour combien de temps ?
Ce qui me tue c'est que comme dans n'importe quel secteur économique, c'est l'intermédiare qui se "gave" et les gens qui font le boulot ont des clopinettes. C'est beau le libéralisme !!!
Quand tu sais combien est facturé au client (danone, renault, ....) leur pub et conbien tu as pour réaliser la zic, y'a de quoi être dégouté.
Etant un ancien (40 ans,lol, je bosse depuis l'age de 17 ans, première séance pro chez Guillaume Tell à 19 ans, Ahhh, c'était le bon temps) j'ai été un observateur privilégié de l'évolution de ces dernière années.
j'ai vu des écoles comme SAE s'intaller et former une tripotée de jeune qui se retrouvaient sur le marché du travail. Ce qui a eu pour effet, de faire baisser les couts de production. A l'époque j'éssaiyais d'expliquer aux jeunes qu'ils se mettaient la corde au coup tout seul en acceptant de bosser dans ses conditions. Biensur, tu passes pour un vieux con mais à lire vos commentaire sur les budget/condition pub, le temps m'a donné raison.
C'était même plus vicieux que ça en fait.
Dans les années fin90, on ne se mefiat pas, et on livrait notre travail avec le backup
Pro Tools du projet, que ce soit pour des boites de pub ou même des maisons de disques. Et au bout d'un moment on remarquait que le volume d'affaire baissait.
En fait, les boites de prod recrutaient des jeunes fraichement sortis de SAE et les installaient des leur locaux. Les momes étaient tellement content d'être embauché comme "ingéson/sounddesigner" lol, qu'ils acceptaient des salaires de merde.
Le problème étaient qu'ils n'avaient pas d'experience, alors les boites de prod leur fournissaient nos backup afin qu'ils puissent voir et analyser notre travail pour mieux le refaire. ETC....
Et on en arrive à aujourd'hui ou les gars font des pub pour rien chez eux.
Rassurez-vous, dans quelque temps le travail partira en asie, même pour des urgences, car tand que ce n'est pas artistique mais technique, un indien payé 10 fois moins chére peut faire le boulot et comme les connexion sont de plus en plus rapide, les délai de livraison ne poseront plus de problème.
Et avez-vous remarqué que les plus grand ingéson de la planéte n'ont pas fais d'école de son.
ATTENTION CE N'EST PAS UN REPROCHE MAIS UN CONSTAT.
personnellement, je n'ai jamais rencontré un ingéson qui sort de sae ou autre, à qui on a confié le mixage d'un album.
C'est sur qu'il doit y en avoir, mais bon, j'ai pas eu la chance d'en rencontrer.
Tous les gars que j'ai rencontré qui on fait sae étaient assistant dans des studios ou ingéson dans une radio/télé, bref, embauché pour le coté technique et non créatif.
Chez Guillaume Tell, mon stud favoris mais chère, je leur ai posé la question de pourquoi il ne prenait pas de stagiaire/assistant sae et Roland Guillotel (le taulier) m'a répondu qu'ils preferent les former eux même.
Les gars de sae occupent beaucoup de poste d'assistant ou de ingéson en radio/télé. j'en ai rencontré aussi chez Mega ou chez harryson, etc, et une fois j'ai quand même rencontré un gars qui sortait de l'école Louis Lumière, une tronche vu le concour d'entré. Mais un pationné de micro, super !
Tout ça pour dire que je ne sais pas ou on va mais on y va ! lololololol
Pour en revenir au mastering, c'est vrai que pour Nrj, je fais faire des mastering spécifique car chez eux c'est vraiment spéciale, du coup, c'est la personne qui a conçu leur "son" qui fait les mastering.
Mais au final, Dorain (comme mon troisieme fils) a parfaitement raison
p****n, en me relisant je me dis, quel rabajoi je fais mais bon, sa fait du bien de temps en temps.