Publié : 17 mai 2006, 13:40
Salut à tous, voilà quelques lignes pour vous éclaircir les idées :
Le Mastering c’est l’ensemble des activités se situant dans la chaîne audio, entre le mixage final de la musique sur un support intermédiaire et son inscription sur un support de distribution. Il constitue les finitions artistiques et techniques avant le pressage d’un album.
Le Mastering d’un CD est l’ultime étape avant la fabrication et la duplication du support commercial. Dans le cas du DVD audio ou du SACD le plus souvent il précède aussi l’étape d’authoring qui consiste à l’intégration de l’environnement graphique et interactif que les acheteurs attendent de ce support.
Pour être plus précis, à l’intérieur même de la pratique que l’on nomme Mastering se trouve le Pre-mastering qui comporte toutes les activités de traitements et d’édition ; le Mastering correspond en réalité au codage à la norme « Red Book » et au processus de fabrication du « Glass Master » qui intervient lors de la phase du pressage industriel.
Le Mastering en tant qu’activité distincte de l’enregistrement apparaît en 1948 avec l’apparition du premier magnétophone à bande commercial (l’Ampex 200).
Les premiers ingénieurs de Mastering (appelés à l’époque « transcription engineer »), devaient transformer les bandes master provenant des studios d’enregistrement en produits susceptibles de survivre au processus de gravure vinyle.
Les premiers studios de Mastering appartenaient aux principales compagnies de disques. La fin des années soixante vit apparaître les premiers studios de Mastering indépendants. Pour se constituer une clientèle, ceux-ci commencent à proposer d’améliorer le son des bandes maîtresses. Cette pratique, appelée à l’époque « Custom Mastering », est peu à peu perçue comme une spécialité prestigieuse (aux États-Unis, 150 praticiens à peine recensés en 1978).Il ne s’agit plus seulement de parer aux limitations de la gravure analogique mais d’intervenir sur certains aspects de l’enveloppe spectrale et dynamique du produit. C’est en quelque sorte la naissance du Pré–Mastering.
Les choix précis et raffinés de la chaîne d’écoute, des hauts parleurs et de la conception acoustique des studios de Mastering, ainsi que le profil de compétence requis par les ingénieurs renforcent la frontière définie entre les studios d’enregistrement et ceux de Mastering.
L’apparition du CD en 1982 précipite le développement du studio de Mastering. Affranchies des compromis imposés par les limitations du vinyle (il n’y a plus de gravure purement mécanique à faire ) et les systèmes de reproduction stéréo se généralisant, toute intervention sur le signal n’est plus désormais dictée que par le soucis d’optimiser le son.
Une autre raison du maintien de l’importance du studio de Mastering est que jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix, il était un passage obligé entre le mixage et la fabrication, car les usines n’ont longtemps accepté pour le pressage que des médias audionumériques spécialisés avec une vérification d’erreur complexe (tel que les cassettes vidéos ¾’’ Umatic du système Sony 1630 et les cassettes 8 mm Exabyte du système DDP). Ce type de média nécessitait l’achat et l’entretien d’une machinerie onéreuse et fragile qui sort du cadre des préoccupations d’un studio d’enregistrement.
A partir de la fin des années quatre-vingt-dix les usines de pressage acceptent les CD-R, médium qui par sa qualité limité est utilisé (aujourd’hui encore) par les productions à petit budget.
Les studios de Mastering ont longtemps été des environnements exclusivement stéréo ; l’arrivée sur le marché des stations de travail audionumériques (DAW pour Digital Audio Workstation) a permis une extension des possibilités d’intervention en leur donnant accès au mixage stéréo de sources multipistes.
Depuis l’arrivée de nouveaux formats audionumériques (DVD audio/ SACD) les studios de Mastering commencent a s’équiper en surround et en technologie DSD. Néanmoins, pour le moment la tendance est de privilégier le couple stéréo principal.
Le Pre mastering existe donc bel et bien mais c'est en quelque sorte une étape interne au processus de mastering.
Bye
Le Mastering c’est l’ensemble des activités se situant dans la chaîne audio, entre le mixage final de la musique sur un support intermédiaire et son inscription sur un support de distribution. Il constitue les finitions artistiques et techniques avant le pressage d’un album.
Le Mastering d’un CD est l’ultime étape avant la fabrication et la duplication du support commercial. Dans le cas du DVD audio ou du SACD le plus souvent il précède aussi l’étape d’authoring qui consiste à l’intégration de l’environnement graphique et interactif que les acheteurs attendent de ce support.
Pour être plus précis, à l’intérieur même de la pratique que l’on nomme Mastering se trouve le Pre-mastering qui comporte toutes les activités de traitements et d’édition ; le Mastering correspond en réalité au codage à la norme « Red Book » et au processus de fabrication du « Glass Master » qui intervient lors de la phase du pressage industriel.
Le Mastering en tant qu’activité distincte de l’enregistrement apparaît en 1948 avec l’apparition du premier magnétophone à bande commercial (l’Ampex 200).
Les premiers ingénieurs de Mastering (appelés à l’époque « transcription engineer »), devaient transformer les bandes master provenant des studios d’enregistrement en produits susceptibles de survivre au processus de gravure vinyle.
Les premiers studios de Mastering appartenaient aux principales compagnies de disques. La fin des années soixante vit apparaître les premiers studios de Mastering indépendants. Pour se constituer une clientèle, ceux-ci commencent à proposer d’améliorer le son des bandes maîtresses. Cette pratique, appelée à l’époque « Custom Mastering », est peu à peu perçue comme une spécialité prestigieuse (aux États-Unis, 150 praticiens à peine recensés en 1978).Il ne s’agit plus seulement de parer aux limitations de la gravure analogique mais d’intervenir sur certains aspects de l’enveloppe spectrale et dynamique du produit. C’est en quelque sorte la naissance du Pré–Mastering.
Les choix précis et raffinés de la chaîne d’écoute, des hauts parleurs et de la conception acoustique des studios de Mastering, ainsi que le profil de compétence requis par les ingénieurs renforcent la frontière définie entre les studios d’enregistrement et ceux de Mastering.
L’apparition du CD en 1982 précipite le développement du studio de Mastering. Affranchies des compromis imposés par les limitations du vinyle (il n’y a plus de gravure purement mécanique à faire ) et les systèmes de reproduction stéréo se généralisant, toute intervention sur le signal n’est plus désormais dictée que par le soucis d’optimiser le son.
Une autre raison du maintien de l’importance du studio de Mastering est que jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix, il était un passage obligé entre le mixage et la fabrication, car les usines n’ont longtemps accepté pour le pressage que des médias audionumériques spécialisés avec une vérification d’erreur complexe (tel que les cassettes vidéos ¾’’ Umatic du système Sony 1630 et les cassettes 8 mm Exabyte du système DDP). Ce type de média nécessitait l’achat et l’entretien d’une machinerie onéreuse et fragile qui sort du cadre des préoccupations d’un studio d’enregistrement.
A partir de la fin des années quatre-vingt-dix les usines de pressage acceptent les CD-R, médium qui par sa qualité limité est utilisé (aujourd’hui encore) par les productions à petit budget.
Les studios de Mastering ont longtemps été des environnements exclusivement stéréo ; l’arrivée sur le marché des stations de travail audionumériques (DAW pour Digital Audio Workstation) a permis une extension des possibilités d’intervention en leur donnant accès au mixage stéréo de sources multipistes.
Depuis l’arrivée de nouveaux formats audionumériques (DVD audio/ SACD) les studios de Mastering commencent a s’équiper en surround et en technologie DSD. Néanmoins, pour le moment la tendance est de privilégier le couple stéréo principal.
Le Pre mastering existe donc bel et bien mais c'est en quelque sorte une étape interne au processus de mastering.
Bye