heral a écrit :et puis, c'est dimanche, on pète un petit coup et on se calme.
t'en as de bonnes ! applique-le toi à toi.
heral a écrit :et puis...commerce?
je dirais plutot commande.
on te commande une oeuvre (euh, c'est comme ça que ça s'appelle....ça veut pas dire qu'elle sera immortelle
) et en echange de cette commande , tu percevras quelques euros.
c'est bien ! j'appelle ça du commerce, l'ami !
tu joues sur les mots.
désolé, et d'ailleurs, je ne fais pas de sous-entendus péjoratifs.
heral a écrit :mais doudov, quelle difference avec mozart et le roi de prusse, dusapin et le ministere de la culture?
de tout temps, ou quasiment, quelqu'un payait pour une chose qu'il etait pas capable de faire.
merci je le sais, je suis bien placé pour le savoir, et c'est justement pourquoi je lui proposais ce que j'ai écris.
Quand tu payes pour avoir qqchose, ça s'appelle du commerce..
et je ne considère d'ailleurs pas que ce soit un gros mot.
heral a écrit :et à part faire la manche, tout travail de commande est basé sur le meme principe.
A paye B, B ecrit un texte et A a le droit de l'utiliser.
avant l'abolition des privilèges, due à beaumarchais et ses petits copains, l'oeuvre, le texte, apartenait à celui qui l'imprimait.
parfois, avec des systemes comme le buy out , on a l'impression de vivre avant la revolution française.
donc , que veux tu dire par considérée?
une oeuvre est considérée , non pas parce qu'elle est payée, mais parce qu'elle est artistiquement interessante.
dans un monde parfait, oui. Et Crazy Frog, c'est artistiquement intéressant ?
et puis, justement, la SACEM et des organismes comme ça sont là pour protéger etc etc etc...
DONC, ceux qui refusent le système SACEM, refusent aussi de reconnaître la propriété artistique d'une oeuvre, ou bien je rêve ??
alors faut savoir :
- soit il s'inscrit dans un système SACEM, certes moins pérenne économiquement, pour lui.
- soit il s'inscrit dans un système où la propriété artistique ne lui est plus du tout reconnue, auquel cas il peut, oui, se permettre de décider qu'il se garde de côté les oeuvres dont il souhaite vraiment conserver la propriété.
Pas de quoi en chier une carte-son, les 2 systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients, et se garder les oeuvres auxquelles il est le + attaché ne veut pas dire que ce qu'il VEND à une boite de jeux vidéo est de moindre qualité. loin de moi cette idée !
heral a écrit :le problème est que tu n'as pas l'air de penser qu'un jeu video peut être une création artistique.
tu as le droit de le penser.
moi, je crois au contraire, que le jeu est un champ en friche, encore un peu sous exploité, c'est un media tout neuf et on a pas finir d'en faire le tour.
donc, oui, tes propos sont choquants, pour rabaisser le jeu video à une sorte de poubelle de nos partitions que nous ne revendiquons pas.
doudov, je vais te dire un truc, chaque fois que je m'inscris dans un projet, qu'il soit de long metrage, de jeu video, de court metrage, de documentaire, je tente de le faire avec le plus de sincerité possible.
c'est d'ailleurs peut etre pour ça que je bosse.
rien à voir !!! je ne le pense pas du tout !!! entièrement d'accord avec toi que je le jeu vidéo n'en est qu'à ses débuts !
seulement, si les producteurs décident de ne pas prendre en compte la propriété artistique d'une oeuvre, alors on peut se permettre de se négocier intérieurement les oeuvres que l'on souhaite vendre.
Ca n'exclut pas du tout la sincérité et l'énergie investie, ni la qualité de la trax fournie !
d'ac ou pas d'ac ?
D'ailleurs Mozart justement a fait une sacré quantité d'oeuvres "au kilomètre", et ça ne pose de problème à personne.
edit : j'ai relu ma prose, c'est vrai que je n'ai pas hyper bien exprimé ce que j'avais en tête. Mais j'espère que c'est un peu plus clair maintenant..