Dorian a écrit :Je veux bien aussi une explication, paske j'ai du mal à voir ce que le numérique aurait pu changer à ça...
Et pourtant mon cher Dorian quelques éminents collègues de "la génération sortante"
l'on constaté eux aussi.
Concrètement, comment procèdes tu, toi, à l'enregistrement?.
Un peu comme vous. Si la prise doit être proche, je dexase et surveille le comédien pour qu'il ne tourne la tête ni à droite ni à gauche. Si la prise demande un peu d'air, je perche par en haut et vise l'estomac .
Et dans le cas d'une voix déjà enregistrée, quels techniques / périphériques utilises tu, de préférence?
Tu abordes là ce qui m'a pris quelques années ( une bonne quinzaine et ...ça continue) à apprendre. Et ce n'est pas en quelques lignes qu'on peut traiter le sujet.
Le matériel évoluant sans cesse et étant plutôt curieux de nature, je teste, fais puis defais, refais et redefais et recommence encore jusqu'à ce que je sois satisfait.
En général et grâce aux stations de montage j'agis sur le niveau de la sifflante. Je préfère souvent cette technique ( pas toujours ) à l'utilisation d'un de-esser.
J'utilise donc aussi les de-esser ( ceux de waves ne sont pas mal ) qui judicieusement réglés peuvent donner de bon résultats.
Sinon il ne faut pas négliger les Eq puisqu'un travail trés précis peut être effectué grâce encore aux stations de montage.
Voilà en gros (trés trés gros) comment je procède.
La théorie c'est bien mais pour la mettre en pratique c'est autre chose. Rien ne vaut le concret. Ce que je sais, je l'ai appris au long des mixages, d'abord de docus puis de courts et de longs métrage.
La seule chose que je peux dire avec certitude c'est que chaque cas est un cas particulier et qu'il ne peut être résolu que par l'expérimentation. La pratique permet de gagner du temps en affinant la perception de l'oreille.
Je voudrais bien vous donner quelques recettes mais malheureusement il n'y en a pas.
Amicalement.
GL