Publié : 04 juil. 2007, 11:20
Mail de ce matin:
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Depuis novembre, 6 jours de grève
La forte mobilisation et détermination des ouvriers et techniciens à se déclarer pour la grève a permis d’obtenir des syndicats de producteurs des avancées très positives.
Il y a quinze jours encore, l’ensemble des 5 syndicats de producteurs, unis, proposaient des grilles de salaires minima garantis abaissant les salaires actuels jusqu’à –30 % selon les fonctions.
Jeudi 28 juin : un des syndicats de producteurs, l’UPF,
décide de signer un protocole d’accord
L’Union des Producteurs de Films, qui n’a jamais reconnu la Convention collective ni signé ses grilles de salaires, pour la première fois signe avec notre syndicat un Accord reconnaissant et rétablissant les grilles de salaires et les majorations de la Convention.
Cet accord stipule notamment :
« les parties signataires conviennent de :
- Rétablir et appliquer, à dater du 1er juillet 2007, les dispositions salariales ouvriers et techniciens, résultant des textes de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique (JO n°3048).
- Contresigner les grilles de fonctions et de salaires minima garantis et réévaluées telles que résultant des textes conventionnels ci-dessus référencés.
- Appliquer, conformément aux dispositions du texte conventionnel référencé l’ensemble des différentes majorations de salaires précisées, dans le cadre des dispositions légales en vigueur régissant la durée du travail. »
Et stipule :
« Les parties signataires s’engagent à maintenir et garantir les dispositions limitativement visées dans le présent protocole comme dispositions salariales minimales du texte de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique révisée. »
Le SNTPCT, en obtenant la signature de cet accord avec l’UPF a rompu l’unité patronale.
Le vendredi 29 juin : l’APC, appuyé par les 3 autres syndicats de producteurs, tente une man¦uvre de diversion par la proposition d’un accord, par l’intermédiaire du Ministère du travail, visant à remettre en cause la portée de l’accord conclu avec l’UPF, accord ou l’APC seule, s’engage à reconnaître la revalorisation des salaires au 1er juillet.
Notre syndicat s’est opposé à cet accord.
Face à cette situation, le lundi 2 juillet dans l’après-midi, nous recevons une nouvelle proposition d’accord comportant trois grandes avancées :
- La première, c’est que la Convention s’appliquera indistinctement pour les tournages sur le territoire français ou à l’étranger.
- La seconde, elle constitue un changement radical : l’APC, qui a dénoncé la Convention collective en mars et se refusait à rétablir les grilles de salaires minima conventionnels, accepte de les rétablir, réévaluées au 1er juillet, conformément à nos accords antérieurs.
- La troisième, l’API, qui n’avait jamais reconnu la Convention collective, ni signé les grilles de salaires, les reconnaît et accepte de les contresigner.
L’article 3 précise :
« L’APC, l’API et l’UPF acceptent la revalorisation des niveaux de salaire de la grille 39h00 du 1er juillet 2006 applicables aux personnels (ouvriers et techniciens) de la production cinématographique, à hauteur de 1,14%.
La grille ainsi révisée, annexée au présent accord, est applicable au 1er juillet 2007 et pendant la durée restant à courir des conventions collectives du 30 avril 1950 et du 1er août 1960. »
Un pas décisif est franchi.
Ce sont les trois principaux syndicats de producteurs, dont deux n’ont jamais accepté de reconnaître la Convention et les salaires, qui dorénavant reconnaissent les grilles de salaires minima de la Convention collective qu’ils contestaient catégoriquement.
Autrement dit, les grilles de salaires fixées par la Convention actuelle sont, d’une part rétablies jusqu’à l’année prochaine à la même date, et sont reconnues comme base de la négociation salariale pour une convention révisée et étendue.
Les trois syndicats de producteurs ont abandonné leur projet de grilles où les salaires pouvaient être diminués jusqu’à – 30 %.
C’est une nouvelle étape et une avancée décisive.
Même si dans cet accord ne figure pas la clause que nous avons obtenue dans l’accord signé avec l’UPF et qui précise :
« Les parties signataires s’engagent à maintenir et garantir les dispositions limitativement visées dans le présent protocole comme dispositions salariales minimales du texte de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique révisée. »
clause qui signifie que les salaires comme les taux de majorations seront maintenus dans le texte de la Convention collective révisée.
Les majorations actuelles restent applicables ; pour l’avenir, c’est notre mobilisation constante qui permettra que ces majorations soient maintenues.
Il convient cependant de rester vigilant et mobilisé pour la suite des négociations – et nous ne manquerons pas de tenir tous les ouvriers et techniciens informés.
Ainsi l’action et la mobilisation des ouvriers et techniciens depuis plusieurs mois, dont 6 jours de grève ont permis de créer un rapport de force favorable et d’engranger ces avancées décisives.
En effet, si bien des points de la Convention restent à négocier, nos bases salariales ouvriers et techniciens ont été rétablies.
Ce qui l’a emporté, c’est la volonté d’action manifestée par les ouvriers et techniciens.
Les syndicats de producteurs ont attendu de la constater ce mardi 3 pour prendre enfin leur décision de signer l’accord à 17 h ce jour.
Ces accords sont le succès de la détermination, de la mobilisation et de l’unité des ouvriers et techniciens à défendre leurs conditions de salaires.
Cette mobilisation ne doit pas faiblir,
elle seule sera garante d’un texte de Convention garantissant et sauvegardant nos conditions de rémunérations et de travail.
Ainsi comme nous l’avons déclaré ce jour lors du rassemblement à la Bourse du travail, et qui a été approuvé par la très grande majorité des techniciens et des ouvriers,
LE SNTPCT DECIDE DE SUSPENDRE LE MOT D’ORDRE DE GREVE,
exception faite des films produits par les producteurs membres du SPI ou de l’AFPF
qui continuent de refuser de reconnaître les grilles de salaires existantes.
[ ]
Et de deux...
Bye.
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Depuis novembre, 6 jours de grève
La forte mobilisation et détermination des ouvriers et techniciens à se déclarer pour la grève a permis d’obtenir des syndicats de producteurs des avancées très positives.
Il y a quinze jours encore, l’ensemble des 5 syndicats de producteurs, unis, proposaient des grilles de salaires minima garantis abaissant les salaires actuels jusqu’à –30 % selon les fonctions.
Jeudi 28 juin : un des syndicats de producteurs, l’UPF,
décide de signer un protocole d’accord
L’Union des Producteurs de Films, qui n’a jamais reconnu la Convention collective ni signé ses grilles de salaires, pour la première fois signe avec notre syndicat un Accord reconnaissant et rétablissant les grilles de salaires et les majorations de la Convention.
Cet accord stipule notamment :
« les parties signataires conviennent de :
- Rétablir et appliquer, à dater du 1er juillet 2007, les dispositions salariales ouvriers et techniciens, résultant des textes de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique (JO n°3048).
- Contresigner les grilles de fonctions et de salaires minima garantis et réévaluées telles que résultant des textes conventionnels ci-dessus référencés.
- Appliquer, conformément aux dispositions du texte conventionnel référencé l’ensemble des différentes majorations de salaires précisées, dans le cadre des dispositions légales en vigueur régissant la durée du travail. »
Et stipule :
« Les parties signataires s’engagent à maintenir et garantir les dispositions limitativement visées dans le présent protocole comme dispositions salariales minimales du texte de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique révisée. »
Le SNTPCT, en obtenant la signature de cet accord avec l’UPF a rompu l’unité patronale.
Le vendredi 29 juin : l’APC, appuyé par les 3 autres syndicats de producteurs, tente une man¦uvre de diversion par la proposition d’un accord, par l’intermédiaire du Ministère du travail, visant à remettre en cause la portée de l’accord conclu avec l’UPF, accord ou l’APC seule, s’engage à reconnaître la revalorisation des salaires au 1er juillet.
Notre syndicat s’est opposé à cet accord.
Face à cette situation, le lundi 2 juillet dans l’après-midi, nous recevons une nouvelle proposition d’accord comportant trois grandes avancées :
- La première, c’est que la Convention s’appliquera indistinctement pour les tournages sur le territoire français ou à l’étranger.
- La seconde, elle constitue un changement radical : l’APC, qui a dénoncé la Convention collective en mars et se refusait à rétablir les grilles de salaires minima conventionnels, accepte de les rétablir, réévaluées au 1er juillet, conformément à nos accords antérieurs.
- La troisième, l’API, qui n’avait jamais reconnu la Convention collective, ni signé les grilles de salaires, les reconnaît et accepte de les contresigner.
L’article 3 précise :
« L’APC, l’API et l’UPF acceptent la revalorisation des niveaux de salaire de la grille 39h00 du 1er juillet 2006 applicables aux personnels (ouvriers et techniciens) de la production cinématographique, à hauteur de 1,14%.
La grille ainsi révisée, annexée au présent accord, est applicable au 1er juillet 2007 et pendant la durée restant à courir des conventions collectives du 30 avril 1950 et du 1er août 1960. »
Un pas décisif est franchi.
Ce sont les trois principaux syndicats de producteurs, dont deux n’ont jamais accepté de reconnaître la Convention et les salaires, qui dorénavant reconnaissent les grilles de salaires minima de la Convention collective qu’ils contestaient catégoriquement.
Autrement dit, les grilles de salaires fixées par la Convention actuelle sont, d’une part rétablies jusqu’à l’année prochaine à la même date, et sont reconnues comme base de la négociation salariale pour une convention révisée et étendue.
Les trois syndicats de producteurs ont abandonné leur projet de grilles où les salaires pouvaient être diminués jusqu’à – 30 %.
C’est une nouvelle étape et une avancée décisive.
Même si dans cet accord ne figure pas la clause que nous avons obtenue dans l’accord signé avec l’UPF et qui précise :
« Les parties signataires s’engagent à maintenir et garantir les dispositions limitativement visées dans le présent protocole comme dispositions salariales minimales du texte de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique révisée. »
clause qui signifie que les salaires comme les taux de majorations seront maintenus dans le texte de la Convention collective révisée.
Les majorations actuelles restent applicables ; pour l’avenir, c’est notre mobilisation constante qui permettra que ces majorations soient maintenues.
Il convient cependant de rester vigilant et mobilisé pour la suite des négociations – et nous ne manquerons pas de tenir tous les ouvriers et techniciens informés.
Ainsi l’action et la mobilisation des ouvriers et techniciens depuis plusieurs mois, dont 6 jours de grève ont permis de créer un rapport de force favorable et d’engranger ces avancées décisives.
En effet, si bien des points de la Convention restent à négocier, nos bases salariales ouvriers et techniciens ont été rétablies.
Ce qui l’a emporté, c’est la volonté d’action manifestée par les ouvriers et techniciens.
Les syndicats de producteurs ont attendu de la constater ce mardi 3 pour prendre enfin leur décision de signer l’accord à 17 h ce jour.
Ces accords sont le succès de la détermination, de la mobilisation et de l’unité des ouvriers et techniciens à défendre leurs conditions de salaires.
Cette mobilisation ne doit pas faiblir,
elle seule sera garante d’un texte de Convention garantissant et sauvegardant nos conditions de rémunérations et de travail.
Ainsi comme nous l’avons déclaré ce jour lors du rassemblement à la Bourse du travail, et qui a été approuvé par la très grande majorité des techniciens et des ouvriers,
LE SNTPCT DECIDE DE SUSPENDRE LE MOT D’ORDRE DE GREVE,
exception faite des films produits par les producteurs membres du SPI ou de l’AFPF
qui continuent de refuser de reconnaître les grilles de salaires existantes.
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Et de deux...
Bye.