Alchimie monteur son / mixeur

Théorie et pratique du mixage cinéma, télé, radio, théâtral, événementiel, et multimédia (internet et jeu vidéo), du mono au multicanal.
dasound
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Message non lu par dasound »

AMHA on fait un film pour un réalisateur, et normalement la direction donné au montage son en terme de niveau des différentes sources, des enchainements musicaux viennent souvent de volonté du réalisateur d'entendre dès le montage son une version assez aboutie de la bande sonore. Alors bien sur avec une image vidéo sur un écran 32 pouces, les équilibres sont amenés à être modifiés mais tout chambouler alors que c'est du travail élaboré avec le réa pourquoi pas ; mais pas de raison d'en faire un leitmotiv non ?

Perso j'ai bossé sur des films ou je trouvais que la version montage son avait plus de gueule que le mix final ....

Et finalement y'a deux écoles au niveau du mix non ? additif et soustractif : le premier je laisse tout ouvert fader à 0 et je vire ce qui me plait pas, la deuxième que je trouve plus intéressante, j'écoute chacune des sources et je fais ma balance. Si la deuxième solution c'est tout chambouler alors ok je suis pour !!!!
GérardLamps
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Message non lu par GérardLamps »

Bonjour,
Si je puis me permettre tout ceci est un faux problème.
Ou le montage son est bon, c'est à dire qu'il va dans le sens du récit et de l'histoire et le mixage se fait "les doigts dans le nez" ou le montage son est "du n'importe quoi" et là les problèmes (techniques et humains) commencent. De même, ou l'ingénieur du son est bon ou il est mauvais. Si le montage et l'ingénieur sont bons tout se passe bien, l'"alchimie" se fait toute seule, ou bien l'un des deux est mauvais et ce ne sont que problèmes sur problèmes. ( Être bon c'est aussi être à l'écoute des autres et ne pas avoir un égo démesuré)
L'alchimie dont il est question est bien plus large que celle entre le monteur son et l'ingénieur du son puisqu'elle englobe toute l'équipe depuis le réalisateur jusqu'à l'ingénieur du son en passant par le monteur image.
Pour ma part je ne peux être à 100% de mes possibilité que si une bonne ambiance existe entre tous les membres de l'équipe! Et surtout si tout le monde tire dans le même sens pour faire avancer l'histoire.
Une autre remarque qui me semble importante ( peut être HS mais...) : je n'ai connu, depuis que je travaille, AUCUN monteur son qui soit un bon ingénieur du son de mixage de même que je ne connais AUCUN ingénieur du son de mixage qui soit un bon monteur son. Il y a quelques années, certains ingénieurs du son de direct étaient de bons ingénieurs du son de mixage (Antoine Bonfanti, Jacques Maumont...) mais ces métiers sont devenus de plus en plus complexes et demandent chacun une technicité que bien peu de monde est capable de posséder au même niveau dans les deux domaines. Il en est de même entre le mixage de la musique pour un film de cinéma et le mixage d'un film de cinéma, ce sont deux discipline cousines . Après tout, il n'existe pas des Léonard de Vinci tous les siècles!
Je sais bien que la tentation est grande de vouloir tout faire ( en étant convaincu que l'on sait tout faire et que tout ceci est le même métier ) mais le cinéma est une entreprise collective où chacun se doit d' amener sa petite pierre avec du recul et du talent.
Qu'on ne me ramène pas l'argument économique que j'entends déjà poindre, tout ceci est avant tout un problème d' HUMILITÉ, de CONNAISSANCE de ses POSSIBILITÉS et pour finir de DÉONTOLOGIE.
Amicalement.
Gérard Lamps.
Dernière modification par GérardLamps le 12 août 2007, 17:00, modifié 1 fois.
Burns
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Message non lu par Burns »

voilà le genre de post qui recadre ;-)

merci Gérard
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pierricg
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Message non lu par pierricg »

Bonjour à Tous,

J'irais moi aussi dans le sens de Gérard et de Dorian.

Lorque je vais en mixage avec un montage son, ce que j'attends du mixeur, s'il est bon, ce qu'il me fasse redecouvrir mon montage.
Je ne premixe absolument rien et je n'utilise même pas l'automation du Pro Tols en cours de montage. Pourquoi ? Tout simplement, comme l'a bien dit Dorian, en montage (son), on est la tête dans le guidon pendant plusieurs semaines. Or j'ai peur, en automatisant mon PT, dans des conditions d'écoute qui ne sont pas des conditions d'audis, de m'"habituer" à un mix qui n'en est pas un et de perdre, du coup, toute spontanéité et tout recul. Et de n'avoir plus qu'une envie, en cours de mix, (ainsi que le réal, je crois) celle de retrouver ma mise à plat automatisée du montage. Ce qui serait une connerie monumentale.
Certes, ce n'est pas confortable (surtout pour le réal) mais, au moins, je ne me plante pas; ni le film, ce qui est quand même le plus important.
Enfin, je ne suis absolument pas mixeur. Chacun son métier, vous connaissez la suite.

Bien à vous

Pierric Guennégan
Burns
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Message non lu par Burns »

Je ne premixe absolument rien et je n'utilise même pas l'automation du Pro Tols en cours de montage
Donc en gros tu laisses les sons à leur niveau d'origine, tel quel ? Et quand pour créer un son tu dois en monter plusieurs en même temps, comment fais tu ?
Tes réals s'y retrouvent ?
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pierricg
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Message non lu par pierricg »

Non, je ne laisse pas tous les sons ouverts plein pot en permanence : ce serait inécoutable...
En gros : directs à 0 fader, musiques à -10 bruits et ambiances à -20... et je ""mixe"" en direct lorsque je regarde une séquence ou plusieurs dans la continuité. De toutes façons si la prise de son est bonne et le montage son aussi, on arrive déjà à quelque chose de cohérent grosso modo.

"Et quand pour créer un son tu dois en monter plusieurs en même temps, comment fais tu ? " J'essaie toujours de trouver le son qui colle le plus exactement à l'image et à l'histoire (d'où ma marotte de ne pas utiliser de sonothèque commerciale). S'il me faut plusieurs ambiances "à peu près" pour en faire une qui marche, je me fais des mises à plat en cours de montage pour valider l'idée, laissant le soin au mixeur de trouver l'équilibre definitif.

Enfin, effectivement, quand je pars en mix, tout est droit, comme si c'était du magnétique (je ne m'autorise que des fades très court que j'appelle des "fades de montage"). Aucun mixeur, et j'en ai maintenant fréquenté quelques uns, ne s'est jamais plaint de ma méthode de travail, bien au contraire...

Je ne suis pas "soud designer", je suis simplement monteur son...

Bien à vous

Pierric Guennégan
Burns
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Message non lu par Burns »

j'essaie toujours de trouver le son qui colle le plus exactement à l'image et à l'histoire (d'où ma marotte de ne pas utiliser de sonothèque commerciale)
je ne vois pas bien le rapport, un son reste un son. En tous cas merci de nous éclairer sur ta façon de faire.
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Dorian
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Message non lu par Dorian »

Franklin a écrit :ca dépend du bagage du monteur son, car il y a des monteurs son qui sont des "ingé son" et des monteurs son qui sont monteurs à la base, c'est une toute autre philosophie
Je suis assez d'accord avec ce postulat, même si ça a pas mal changé depuis quelques années... Pour un montage parole, je peux (à la limite) comprendre que ce sera un gain de temps conséquent (connaissance des rushes, de ce qui est exploitable ou pas), mais au delà de ça? Ben pas grand chose... Peu de monteurs image ont une sensibilité sonore autre que pour les dialogues, AMHA...
dacoutu a écrit :AMHA on fait un film pour un réalisateur, et normalement la direction donné au montage son en terme de niveau des différentes sources, des enchainements musicaux viennent souvent de volonté du réalisateur d'entendre dès le montage son une version assez aboutie de la bande sonore. Alors bien sur avec une image vidéo sur un écran 32 pouces, les équilibres sont amenés à être modifiés mais tout chambouler alors que c'est du travail élaboré avec le réa pourquoi pas ; mais pas de raison d'en faire un leitmotiv non ?
C'est le coeur du pb, on se permet des choses au montage son qui seront irréalisables au mixage (en terme de dynamique par exemple, ou de compatibilité de phases, je ne m'étendrai pas sur le sujet, sujet qui mériterait un fil à part entière). Et que de frustration alors pour le réalisateur... Ce qui à la base était sensé faciliter et préciser la vision du réalisateur va devenir un casse tête... Mais certains monteurs son (ayant des notions de mix) arrivent à trouver le juste équilibre.
Perso j'ai bossé sur des films ou je trouvais que la version montage son avait plus de gueule que le mix final
Bien sur, écouté comme ça, dans de bonnes conditions genre studio ou en direct par le DAW, c'est facile, mais au moment de la diffusion, c'est plus la même... Ca rejoint d'ailleurs l'idée que bcp de compositeurs/musiciens préfèrent leurs versions maquettes aux version masterisées. Sauf que leur versions maquettes passées telle quelle en radio ou en télé, ce sera de la bouillie...
Et finalement y'a deux écoles au niveau du mix non ? additif et soustractif : le premier je laisse tout ouvert fader à 0 et je vire ce qui me plait pas, la deuxième que je trouve plus intéressante, j'écoute chacune des sources et je fais ma balance. Si la deuxième solution c'est tout chambouler alors ok je suis pour !!!!
Y'a plus que deux écoles, y'en a une infinité, et c'est tant mieux...
Certains mixeurs (même "renommés") demandent une absence totale de prémix (tout à "0" comme on dit), d'autres font avec ce qu'on leur donne, voir préfèrent officier avec un prémix parfois très élaboré (utilisant moult stems déjà mixés et spacialisés).
GérardLamps a écrit :Pour ma part je ne peux être à 100% de mes possibilité que si une bonne ambiance existe entre tous les membres de l'équipe! Et surtout si tout le monde tire dans le même sens pour faire avancer l'histoire.
Intéressant... Mais je ne pense pas que ce soit décisif pour faire du bon boulot... Parfois les réals ou les monteurs sont de gros "cons" (disont ce qui est), ce qui ne les empêchent pas de faire du super boulot, et d'avoir des choses à dire et à entendre... Personnelement j'essaye d'aller au delà du côté humain, et de me concentrer sur LE projet...
Une autre remarque qui me semble importante ( peut être HS mais...) : je n'ai connu, depuis que je travaille, AUCUN monteur son qui soit un bon ingénieur du son de mixage de même que je ne connais AUCUN ingénieur du son de mixage qui soit un bon monteur son.
Alors là ça me touche en plein coeur...
J'estime être à la fois mixeur (historiquement) et monteur son (affectivement), est-ce à dire que je suis mauvais dans les deux domaines? Probablement...
Mais j'ai comme modèle des gens (américains, donc sans finesse dixit Pierric) comme Walter Murch, qui arrivent à être à la fois monteur image, sound designer (disons monteur son évolué), et mixeur... Et avec talent qui plus est... Et ce ne serait donc pas possible en France? Sans aller jusqu'à la comparaison avec De Vinci, je crois que cette "division" du travail est particulièrement propre à la France, voir à l'Europe... A chacun sa place, et prière de ne pas en bouger... Quel dommage... Je suis par exemple persuadé Gérard, que tu aurais fait un superbe monteur son...
mais ces métiers sont devenus de plus en plus complexes et demandent chacun une technicité que bien peu de monde est capable de posséder au même niveau dans les deux domaines. Il en est de même entre le mixage de la musique pour un film de cinéma et le mixage d'un film de cinéma, ce sont deux discipline cousines .
Allons, soyons raisonnables, mixer, même du long, ne demande pas un niveau technique si élevé que ça... Dans "ingénieur du son", il y a "ingénieur", mais finalement pas grand chose à voir avec les "vrais" ingénieurs (en électronique, physique, etc.)... Après il y a l'expérience, et c'est tout autre chose AMHA.
pierricg a écrit :Je ne premixe absolument rien et je n'utilise même pas l'automation du Pro Tols en cours de montage. Pourquoi ? Tout simplement, comme l'a bien dit Dorian, en montage (son), on est la tête dans le guidon pendant plusieurs semaines. Or j'ai peur, en automatisant mon PT, dans des conditions d'écoute qui ne sont pas des conditions d'audis, de m'"habituer" à un mix qui n'en est pas un et de perdre, du coup, toute spontanéité et tout recul. Et de n'avoir plus qu'une envie, en cours de mix, (ainsi que le réal, je crois) celle de retrouver ma mise à plat automatisée du montage. Ce qui serait une connerie monumentale.
Certes, ce n'est pas confortable (surtout pour le réal) mais, au moins, je ne me plante pas; ni le film, ce qui est quand même le plus important.
C'est un choix... Que je respecte... Mais il y a un juste milieu tout de même... Les outils modernes nous permettent d'aller au delà du simple montage son, pourquoi ne pas en profiter? Je ne parle pas de tout prémixer, mais de dégrossir. Simplement... Et je suis persuadé que c'est ce que tu faits...
J'essaie toujours de trouver le son qui colle le plus exactement à l'image et à l'histoire (d'où ma marotte de ne pas utiliser de sonothèque commerciale). S'il me faut plusieurs ambiances "à peu près" pour en faire une qui marche, je me fais des mises à plat en cours de montage pour valider l'idée, laissant le soin au mixeur de trouver l'équilibre definitif.
Moi non plus (comme Burns) je ne comprend pas bien ce rejet des sonothèques "commerciales", mais si tu as ce qu'il faut sous le coude, ok... Et commerciale ou pas, on travaille tous de la même manière finalement...
Enfin, effectivement, quand je pars en mix, tout est droit, comme si c'était du magnétique (je ne m'autorise que des fades très court que j'appelle des "fades de montage"). Aucun mixeur, et j'en ai maintenant fréquenté quelques uns, ne s'est jamais plaint de ma méthode de travail, bien au contraire...
Je ne comprend pas bien ton expression "tout est droit"... Tu veux dire que tu as déjà tout prémixé, et qu'il suffit d'aborder le mixage avec les faders à "zéro"? Quelle différence avec un prémix en montage son finalement?
Et au niveau de tes fades "très courts", tu peux être plus explicite, je ne saisis pas la nuance...

Aucune attaque, hein, c'est juste pour mieux comprendre nos différentes façons de travailler...

Bye.
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pierricg
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Message non lu par pierricg »

"tout est droit" = "tout à O". càd que je ne fais aucune eq ou comp, que rien n'est premixé, et que tous les "faders" du PT sont à O dB.
Le pro tools n'est rien d'autre qu'un "défileur géant" à 30 ou 40 pistes...

Ce que j'appelle les fades de montage sont des fades me permettant de monter une rustine dans un direct sans avoir de cloc. Idem si je dois boucler une ambiance comme un vent, où une coupe franche s'entend toujours. Autre cas : un petit fade en debut de son pour atténuer une attaque trop forte, etc...Ces fades (ou plutôt cross fade) font entre qq images et une seconde.

Enfin les sonothèque commerciales : tous les films sur lesquels je travaille sont des films français de facture classique. J'ai donc besoin de sons français, relativement courants et "classiques". Or de tout ce que j'ai pu entendre sortant de CD (comme yannick chevalier ou une sonothèque anglaise dont j'ai oublié le nom, que nous avons à F3) sonne très anglo saxon à mes oreilles. En plus je reproche à ces sons un côté "carte postale", cliché. Bref, cela ne me convient vraiment pas et je préfère puiser dans mes stocks ou enregistrer spécialement ce qui me manque si cela est possible (et ce l'est très souvent...)

En résumé, j'essaie toujours de faire le plus simple possible.

Bien à vous

Pierric
GérardLamps
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Message non lu par GérardLamps »

Bonjour,
Dorian tu as raison j'aurais du être plus precis et dire"je n'ai rencontré A CE JOUR etc etc". En ce qui me concerne JE ne pense pas que J'aurais fait un bon monteur son, enfin de la trempe de ( sans classement de ma part) Jean Goudier, Gérard Hardy, Nadine Muse, Laurent Quaglio et bien d'autres que je respecte. JE n'ai pas assez d'imaginaire. Maintenant chacun est libre de faire ce qu'il veut s'il s'en estime capable. Pour ma part j'essaie d'être le plus performant possible dans le métier qui est le mien, ça n'est pas toujours évident en raison de nombreux facteurs ( humains techniques ou autres ). Et j'essaie à la fois de faire en sorte que le réalisateur et les collaborateurs qui l'entourent y trouve leur compte, comme j'essaie d'y trouver une certaine satisfaction. Je sais qu'en ce qui concerne le son direct je n'aurais JAMAIS été à la hauteur de Pierre Gamet ( par ex mais il y en a d'autres), que certains sont bien meilleurs que moi en enregistrements de post synchro et de bruitage, que Willian Flageollet concilie avec bonheur les enregistrements et mixages de musique et les mixages de film, que en mixage film certains sont meilleurs que moi ( Dominique Hennequin par ex), mais aux dires de la profession, je ne suis pas le plus mauvais. Aussi j'essaie de faire au mieux ce qui me semble être ma voie et uniquement celle ci. C'est une opinion qui n'engage que moi et que je n'oblige personne à partager, mais on ne peut savoir tout faire avec autant de bonheur .
Je voudrais quand même attirer votre attention sur un phénomène qui semble se développer. De plus en plus de productions demandent au monteur image de mixer le film dans l'Avid ! Et oui pourquoi pas puisque l'outil le permet et après tout certaines projections de présentation se font ainsi, alors pourquoi utiliser d'autres techniciens. Certains monteurs s'estiment capables et qualifiés pour le faire. Sans autres commentaires.
Amitiés.
Gérard.
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