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Publié : 23 mai 2008, 13:40
par Alexandre_O
c'est un peu croisé avec le post de Benoit, mais je vais essayé de me récapituler tout ça pour savoir si j'ai bien tout compris.
Le matricage LtRt n'est donc pas sous licence.
Le matriçage n'étant plus sous le coup d'un brevet, n'importe quel constructeur peut fabriquer un matriceur, c'est pourquoi DTS inclue dans ses tours des matriceur. Par contre, l'encodage SR est lui soumis à un brevet, et on ne trouvera donc nul part d'encodeur SR non dolby.

Concretement, je peux donc mixer un film en LtRt et laisser au labo de report optique le soin d'encoder en SR? A la production de se charger de payer (ou pas dans cerains cas -de ce qu'on m'a dis, mais lesquels?-) la licence Dolby pour l'encodage.
Pour mixer en LtRt, le studio a-t-il besoin d'être à une norme quelcquonque? Doit-il avoir certains appareils spécifques?
Dans le cas d'un prémix 5.1, le studio a-t-il également besoin d'être à une norme quelcquonque et payer une licence quelcquonque?
Steven, je vois que tu as choisi le dts. L'agrémentation est la même que pour le Dolby Digital? A tarif équivalent?

Publié : 23 mai 2008, 14:23
par Steven1145
neclicpasici a écrit :Le matricage LtRt n'est donc pas sous licence.
Eh non, c'est tout le contraire. Le matriceur DTS et le matriceur Dolby sont à peu près similaires, mais chacun correspond à un brevet différent ce qui leur permet d'imposer des frais de licence pour les utilisateurs (prods et audis). Si ça trouve il y a une résistance et un condo de différence entre les deux, mais bon...

Ce qui n'est pas sous licence, c'est l'utilisation de la réduction de bruit Dolby SR (Spectral Recording). En gros je pense qu'ils considèrent que d'avoir acheté l'encodeur et/ou décodeur correspond à un achat de licence.

Donc non il n'est pas possible de faire un LtRt avec un DS4E Dolby ou une tour DTS T2 sans s'acquiter de la licence. Il est possible par contre de fournir au labo de report optique un simple stéréo (ou par exemple matricé "à la main" dans Nuendo ou autre) et de leur demander de l'encoder en Dolby SR (la je parle de la réduction de bruit). Mais attention, si le mix n'a pas été fait dans des conditions d'écoute cinoche ça peut être vraiment n'importe quoi à l'arrivée (niveaux, dynamiques, EQ).

Pour Yellow Cab nous avions choisi le DTS surtout parce que nous n'avions pas l'intention d'investir dans tout le bordel qu'il faut pour être agréé Dolby long métrage. Càd un projecteur film AVEC une cellule optique fonctionnelle (ce que beaucoup d'audis Dolby n'ont pas soit dit en passant...), ou un défileur également équipé de l'optique (prix pour un projo d'occase en BON état env. 30 à 50 000 €, tête optique dans les 2-3000 je crois), un CP650S (13 000 $) ainsi que quelques autres accessoires dont les frais pour que Dolby jette un oeil au dossier (dans les 2000€ je crois). Bref... Nous avons préféré investir dans une projo et VCube 2k, puis dans une Euphonix. J'me comprends...

Steven

Publié : 23 mai 2008, 16:02
par Alexandre_O
Le matriceur DTS et le matriceur Dolby sont à peu près similaires, mais chacun correspond à un brevet différent ce qui leur permet d'imposer des frais de licence pour les utilisateurs (prods et audis).
Qu'en est-il (par exemple) du "matrix encodeur" de Nuendo qui sort aussi un LtRt?C'est mieux que de matricer à la main non?
Il est possible par contre de fournir au labo de report optique un simple stéréo (ou par exemple matricé "à la main" dans Nuendo ou autre) et de leur demander de l'encoder en Dolby SR
En gros, c'est aux risques et périls du mixeur...

Publié : 23 mai 2008, 16:19
par Steven1145
Par matricer "à la main" en fait j'entendais deja utiliser soit le 'matrix encoder' soit la fonction 'mix convert' de Nuendo.

Mais attention, je ne pense pas que la "petite" économie d'essayer de faire chez soi un LtRt à destination d'une copie film couvre celle de devoir refaire un report optique + calage negatif son + tirage de copie lorsqu'on se plante...

Comme tu le dis, c'est effectivement au risque et au péril du mixeur car je peux te garantir qu'une prod ou un réal autoproduit ne pardonnera pas une grosse gourance sur un film deja fauché par essence (le court métrage). Je pense que sur un film où il n'y a pas une thune il y a autant de stress pour le réal/prod que pour un film qui sort à 500 copies comme celui que j'ai fait récemment même si évidemment les enjeux financiers ne sont pas les mêmes. Dans tous les cas il faut s'assurer que rien ne puisse gâcher la fête.