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Publié : 18 déc. 2007, 18:34
par zikayan
Neoharmonia a écrit : Par contre si vous préférez composer plutôt que faire du business et passer vos journées en rendez-vous à la recherche de contrats, alors ce genre de structure peut vous aider.
Pardon, mais j'ai un peu du mal avec l'idée très répandue qu'un compositeur est seulement bien chez lui à composer, et que c'est un grand gamin qui a autre chose à faire qu'à rechercher du travail. Quand on est compositeur de commande, on travaille pour les autres, et le sens du contact, du relationnel, de la rencontre, du "bizness" même, fait vraiment partie du métier, et il faut savoir y consacrer du temps. Comme tout métier indep, quoi 8)

Publié : 19 déc. 2007, 00:23
par YuHirà
Neoharmonia, je ne fais que discuter donc je ne vous inquiétez pas: je ne remets pas en cause votre sérieux, j'essaie juste de savoir si cela a un intérêt. Comme effectivement les catalogues fleurissent un peu partout, il est normal que nous cherchions à savoir si 1°) c'est avantageux 2°) lequel est le plus avantageux, car on ne va pas multiplier les catalogues! A moins que vos contrats soient non exclusifs et dans ce cas je signe TOUT DE SUITE.

Si vous pouvez vous débrouiller seul, c’est tout bénef pour vous.
On ne se débrouille jamais seul. Chacun a ses locomotives, ses agents, etc... Les catalogues musicaux ne sont qu'une façon d'exploiter la musique. Une façon d'exploiter beaucoup plus... masssive et beaucoup plus commerciale.
Par contre si vous préférez composer plutôt que faire du business et passer vos journées en rendez-vous à la recherche de contrats, alors ce genre de structure peut vous aider.
Moi j'adore le côté business aussi :lol: C'est mon côté entrepreneur.
Ce qui revient souvent dans les forums de compositeurs et c’est fort dommage, c’est une énorme méfiance sur tout, voire de la paranoïa, on voit l’arnaque partout.
En ce qui concerne Audioprojet, un peu. Pas de l'anarque mais un manque de crédibilité, c'est sûr.

En ce qui vous concerne je ne crois absolument pas que vous soyiez des arnaqueurs, ni même que nous puissions douter de votre sérieux (tiens cela n'a rien à voir mais '"a multitude" ça ne se dit pas en anglais). Mais je demande à lire les contrats, qui à mon sens disent beaucoup.
En fait à chacun de voir où est son intérêt, perso je préfère gagner 50 % sur une musique vendue 100 € que 100 % d’une musique restée sur mon disque dur.
Bien entendu. Mais si tant est que 1°) nous voulions exploiter ce qui est sur le disque dur au lieu de le réserver à des projets futurs. 2°) nous n'ayions pas d'éditeur qui puisse assumer cette fonction.

Un magasin de chaussures de quartier ne paierait jamais le « plein tarif » pour une musique d’attente téléphonique, et en retour France Télécom ne prendrait jamais une musique que l’on retrouve partout. Y’a de la place pour tout le monde et chacun a sa clientèle.
Entre les extrêmes c'est vrai. Mais ce n'est pas cela qui nous fait douter, c'est l'interdépendance de ces deux marchés sur une zone commune. Autrement dit, sur un docu TV par exemple, la concurrence existe fortemetn :wink:
Finalement, une chose très importante que beaucoup de compositeurs mettent de côté… la musique est un monde de contacts, ce n’est pas toujours les meilleurs qui passent.
Nous le savons. Mais nous le déplorons aussi. Et en disant ça je sais que je me tire une balle dans le pied :wink:


CEla dit Néoharmonia, tu n'as pas répondu à mes questions. Quelles garanties? Quel CA? Quel est le contenu du contrat?

Et j'ajouterai: qu'en-t-il du droit moral?

Et mes musiques hi hi hi exploitées ont dispo en écoute sur www.myspace.com/damiendeshayes, les non-exploités en partie sur http://cartedevisite.damiendeshayes.fr
N'assument plus les coûts de production surtout.
Et c'est justement ce qui m'embête le plus. Et c'est ce qui fait qu'une boîte comme Kosinus me semble une excellente boîte (tu en as de la chance, Laurent... ils ne cherchent pas des compositeurs comme moi par hasard, plus orientés musique concrète mélangée à l'acoustique LOOOL)

Si neoharmonia prend 50 % sans assumer les coûts de prod alors là je ne signe pas car je suis producteur de ma musique, compositeur de ma musique, interprète de ma musique: cela ne me paraît pas juste. Je préfère chercher ailleurs dans ce cas.


> ceci dit, la musique de catalogue remplie une certaine fonction pour les musiques de source ou de situation dans un score composé de musique originale.

Oui mais bon... Les frontières peuvent toujours être repoussées.

Dernière question: comment on vous contacte, Néoharmonia?

Publié : 19 déc. 2007, 09:55
par Invité
Si neoharmonia prend 50 % sans assumer les coûts de prod alors là je ne signe pas car je suis producteur de ma musique, compositeur de ma musique, interprète de ma musique: cela ne me paraît pas juste. Je préfère chercher ailleurs dans ce cas.
Mmmhhh.. De quels 50% on parle là?? Il me semblais qu'un editeur prenais 50% des droits sans aucune obligation de participation à la prod... Tout au plus une avance sur droits?
Simple question d'incomprehension.


Dernière question: comment on vous contacte, Néoharmonia?
Voir 1er post!!!

Publié : 19 déc. 2007, 10:34
par Neoharmonia
YuHirà je t'ai envoyé un mail perso.

Publié : 19 déc. 2007, 12:26
par Il_Sorpasso
Ben justement je reviens justement de chez un prospect (un site www) qui me dit "non mais vous êtes vachement cher ! ya des sites américains avec des boucles à 15$ !" ...

pas évident dans ce contexte pour moi !
Avec un peu de temps et des explications on arrive à expliquer que les offres ne sont pas les mêmes... Mais c'est vrai que ça crée d'office un sacré passif quand même. On aimerait aborder des clients qui soient plutôt dans un mode "la musique ça se paie". Mais c'est comme si c'était spécialement pas dans l'air du temps.

Publié : 20 déc. 2007, 18:58
par Larkflight
Il me semble à la lecture de ces différents posts que deux notions se chevauchent mais ignorent que la musique de film a déjà une histoire, si je ne me trompe la première signée fut "l'assassinat du duc de guise"- de Camile St Saens, et depuis il y a toujours eu un conflit d'intérêt entre
1- une musique vite faite et aussi peu chère que possible (Les pianistes de cinema avaient des catalogues d'effets -suspens, amour, joie, colère etc..) ces catalogues existent toujours finalement car sur certains sites internet, et les loops sont un peu leur descendance.
2- Un travail de création originale adapté suivant un cahier des charges lui plutôt descendant des musiques de scène.Là ça me fait un peu mal de défendre la sacem mais sa création date de là car il fallait que les compositeurs puissent récupérer la propriété intellectuelle de leur travail. Bon assez médit du grand capital. et cet aspect a toujours été le plus nourrissant pour les compositeurs certes mais aussi pour les spectateurs (le cinema parlant serait bien triste sans les Morricone, Rota Korngold, schiffrin etc.. mais aussi les kubricks (Il me semble que le détournement des deux Strauss dans 2001 est assez exemplaire)qui ont renouvelé le catalogue ci-dessus.
Aujourd'hui l'aspect technique industriel de la réalisation d'un film devient relatif aux moyens mis en oeuvre
Et la distribution devient tellement rapide que la pérennité de n'importe quelle oeuvre d'art fut-ce un film est constamment remise en cause.
Je suppose que tout le monde sait ça ici.
Si quelque chose peut paraître nouveau voire choquant c'est que des effets de musiques comme des musiques d'attente se distribuent comme des chaussures en boite, mais était-ce imprévisible?