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Publié : 31 mai 2008, 19:37
par zikayan
Hello wf :)
Attention, je n'ai pas dit que c'était une généralité qui concerne toutes les écoles.

Certaines font un effort : Dupont signalait le Frenoy, je peux citer la Poudrière. Un partenariat avec la Sacem et de l'autofinancement lui permet de dégager en moyenne un budget son/musique de 1200 euros par films de fin d'étude, hors comédiens de voix. Pas de quoi briser la patte à un canard, mais pour les étudiants c'est une somme, qui les responsabilise dans leurs échanges avec nous. (Pour info, la Poudrière coûte 1000 euros/an à l'étudiant).

Quant à l'aspect carte de visite... D'expérience ça l'est bien plus pour les réals et l'école que pour nous, et puis ce n'est pas un exercice réservé aux compositeurs ou ingé sons débutants : l'échange avec un professionnel du son expérimenté est formateur.

Nous nous plaignons souvent de la prise en compte très tardive, si elle existe, de la conception du son à l'image par les prods et les réals. Et partant des diffiultés budgétaires. Or il semble que bien souvent, ça commence à l'école 8)

Publié : 31 mai 2008, 21:20
par wf
zikayan a écrit :Nous nous plaignons souvent de la prise en compte très tardive, si elle existe, de la conception du son à l'image par les prods et les réals. Et partant des diffiultés budgétaires. Or il semble que bien souvent, ça commence à l'école 8)
ça, il me semble que c'est le bon axe de réflexion et d'attaque !

Nous sommes dans une société qui, traditionnellement, a des difficultés à faire les bonnes relations entre l'Art et le financement...

Il faut donc agir pour sensibiliser les écoles à cet aspect du problème 8)

je m'y met immédiatement ! :dm1000:

Publié : 01 juin 2008, 13:46
par zikayan
Alors bienvenue au club :wink:
Tu as raison, j'ai un peu noyé ma reflexion, en fait tout est là.

Soit une école d'animation 3D française internationalement reconnue, dont chaque année des films connaissent de multiples sélections en festival. De source sûre, l'étape du mixage est réduite par l'école à l'intervention d'une personne sur 3 jours pour une quinzaine de films de 5-6 minutes chacun. Soit à peine deux heures par film, quand les étudiants ont bossé en équipe un an sur leur projet. Avec quelle perception de l'importance technique et artistique de cette étape vont-ils quitter l'école ? Quels arguments pourront-ils présenter à une prod qui cherchera à leur faire accepter un planning de post-prod audio ultra-serré ?

Publié : 01 juin 2008, 18:45
par mathieu_alvado
Salut,
Attention, je n'ai pas dit que c'était une généralité qui concerne toutes les écoles.
et bien moi je le dis :
- EICAR
- ESRA (au moins Paris et Nice + Sup'infograph)
- Supinfocom (Arles et Valenciennes)
- Gobelins
- ESEC
- ENSAD
- Paris 8 ATI
- LISAA
- Créapôle
et à l'étranger :
- ILOI
- Haute école Albert Jacquard
- Université Concordia

O € de budget musique pour toutes ces écoles... Les mieux loties ont un ingé son (pas forcément compétent selon les cas d'ailleurs) et c'est tout.

Publié : 01 juin 2008, 21:14
par wf
mathieu_alvado a écrit :O € de budget musique pour toutes ces écoles... Les mieux loties ont un ingé son (pas forcément compétent selon les cas d'ailleurs) et c'est tout.
Oui d'accord mais est-ce si choquant que ça ?

D'autant plus que de nos jours, tout le monde prétend pouvoir faire tout et tout faire

Si on suit la logique, pourquoi ne pas payer un metteur en scène professionnel pour réaliser le film de fin d'étude ?

Publié : 01 juin 2008, 21:16
par mathieu_alvado
Si on suit la logique, pourquoi ne pas payer un metteur en scène professionnel pour réaliser le film de fin d'étude ?
Ah ben non. Là ce serait pas normal... :D

Publié : 01 juin 2008, 22:36
par Benoit T.
Pour nos films de fin d'études (ou projet dit "blanc" réalisé en cours d'année), les réalisateurs et acteurs sont payés. Pour des sommes moindres, il est sur, mais ils sont payés.

Pour tout ce qui est musique additionnel, c'est à l'élève de composer. Aucune subvention allouée pour payer un artiste ou un compositeur. Interdiction formel d'utiliser des musiques sous droit (forte pénalisation lors de la présentation du projet).

Publié : 01 juin 2008, 23:22
par heral
wf a écrit : Si on suit la logique, pourquoi ne pas payer un metteur en scène professionnel pour réaliser le film de fin d'étude ?
réaliser ? :shock:
n'exagerons pas :twisted:

à la poudriere, il y a des realisateurs comme michel Ocelot, Serge Avedikian, Benoît Chieux,Bernard Palacios, Michael Dudok de Wit, Priit Pärn, Georges Schwizgebel etc.... qui interviennent aupres des etudiants (parfois ils se retrouvent meme, parrains des films)

à noter l'ESMA qui degage un budget pour la fabrication (prestataire : studio des aviateurs)
donc pas de budget musique, comediens mais budget mis à la disposition des etudiants pour le son , l'enregistrement des musiques, des comediens et le mixage.