Certainement cette technologie est meilleure que celle du coude optique. Mon système de transfert est assez ancien et je n'ai pas le budget pour le renouveller. L'important est de pouvoir bien maitriser tous les paramètres :Passer par un projecteur incorporant une matrice de capture directement dans le fut d'objectif
d'une part la cadence. C'est un gros problème. faire correspodre 18i/s à 50i/s par groupe de 2 trames par image n'est pas sans dégradation. Les mouvements dans l'image doivent rester fluides, et la caméra doit pouvoir intégrer la cadence d'origine pour la faire correspondre à celle de la cible. Bien entendu un traitement par informatique serait certainement meilleur, mais je n'en ai pas les moyens.
Certaines caméras le font (ici c'est une DXC xxx... mais j'ai oublié la référence exacte, caméra avec un capteur 2/3 de pouce) que l'on rencontre souvent dans le domaine médical. Le signal sort en RVB de base, comme celui rencontré en informatique. Avec un réglage précis sur l'obturateur, j'obtiens un résultat correct, diffusable. Mais on perçoit quand même un peu que ce n'est pas du natif à 25 ou 50 i/s. La plus part des mouvements restent fluides.
Sur les caméras plus modernes, on peut essayer l'option de non-scintillement pour la recopie des écrans à tube d'ordinateur ou l'option pour le tournage sous tube fluo, dans l'obturateur (shutter). Il peut y avoir un compromis correct. C'est à essayer.
D'autre part la correction de la courbe de transfert (gamma) doit pouvoir se façonner à la main. Entre un film Kodachrome et un FujiColor, le résultat n'est pas pareil : Gamma prononcé sur le Kodak, Gamma doux et pastel sur le Fuji. D'ailleurs le Fuji (comme autrefois l'Agfa-Gevaert) avait été choisi pour mieux passer à la TV lors des transferts.
Et puis les couleurs, souvent on se retrouve avec des verts marrons, des noirs bleutés et des blancs sans nuance comme sur-exposés : plus l'image est claire, moins la chrominance est riche.
Bref il faut résoudre un certain nombre de problème et il est bon de pouvoir intervenir sur chaque paramètre.
L'idéal aurait été d'avoir des mires enregistrées sur film Super8, et de refaire le "Masking" des couleurs (matrice des couleurs), paramètre qui donne en général les tons colorimétriques normaux. On a d'ailleurs cette option dans les caméras numériques modernes (sur la BetaNum 790, elle est présente).
Maintenant, je suis loin de faire mieux qu'un labo spécialisé avec des méthodes de travail modernes.
bien amicalement.