Il n'est pas rare d'avoir une pièce de musique contemporaine (avec une interprétation complexe) d'une quinzaine de minutes, fractionnée en 50 segments...Papalou a écrit :Supposons que tu fasses un enregistrement de musique classique avec un petit orchestre de chambre : tu vas faire par exemple 4 prises, puis monter une version qui comporte les meilleures parties à partir de ces différentes prises.
En la matière, la classique a des "exigences" particulières, on monte souvent dans le "gras" d'une note ou d'un accord, ce n'est pas toujours possible de la faire sur une impulsion brève ou lors d'un silence. D'où le goût prononcé des ingé-son de classique pour des outils de montage performants sur les fondus.
Le découpage permet souvent à l'enregistrement, de se concentrer sur des difficultés pour en tirer le meilleur possible, et ce "saucissonnage" permet d'être au plus près des intentions du compositeur.
Donc il faut imaginer tous ces segments à la queue leuleu avec des crossfades complexes sur lesquels il faut parfois revenir, et l'important c'est que tous les autres points de montages restent synchro et suivent les mouvements lorsqu'on ajuste le point de montage de part et d'autre du curseur "tête de lecture".
Imaginez le montage comme il se faisait avec de la bande magnétique 1/4 de pouce voir 1 pouce pour ceux dont je fais partie qui ont connu cette époque...
Un logiciel comme Sadie, dès 94 à remplacé les Révox pour ces fonctions, avec sa "trim window" qui permet de sauter d'un point de montage à l'autre, avec des enchaînements incroyablement osés.
Bien sûr toutes les DAW permettent le montage, mais il faut se battre avec les groupes etc. çà va bien pour des retouches occasionnelles.