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Publié : 16 sept. 2010, 15:42
par guiguy
Quel genre de long?
film d'auteur, mais le mixeur nous en parlerait mieux. Je sais qu'il parcourt de temps en temps SDO, si le coeur lui en dit...
Bye
Publié : 16 sept. 2010, 16:05
par Elie
Oui, je suis curieux d'en savoir plus sur le pourquoi de ce choix.
Publié : 16 sept. 2010, 16:43
par Larkflight
Les raisons techniques ou commerciales sont évidentes (et plus encore pour des films avec une grosse prévision d'export)
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Artistiquement la scission des énergies peut rendre l'image plus poétiques ou plus réalistes car dans ce cas le comédien pourra se consacrer 1 à l'énergie et donc l'image de son corps, 2 à celle de son discours et de sa voix, un peu antithèse de l'opéra
Publié : 16 sept. 2010, 17:23
par Desdi
Salut à vous,
Si je ne m'abuse, l'utilisation des directs "quoi qu'il arrive (ou presque)" nous vient de la nouvelle vague (ce qui ne rajeunit personne !) pour des raisons de jeu plus naturel, parfois d'improvisation des dialogues ... etc;
alors que le cinéma italien tournait en muet jusque dans les années 70 (approximativement) et post synchronisait tout. Le choix d'un réalisateur de post synchroniser peut être pour se concentrer sur l'interprétation du dialogue à ce moment là et plus sur le jeu global au tournage (j'en ai vu), ce peut être pour créer une ambiance sonore de toute pièce ... les raisons ne manqent pas et les choix peuvent se comprendre (la diction des comédiens revient souvent aussi).
Maintenant pour le résultat, c'est autre chose, des comédiens aux techniciens les étapes se multiplient avec aléas, fautes de goût ou de savoir faire ...
A plus
Publié : 16 sept. 2010, 21:15
par mrleon
desdi a écrit :Salut à vous,
Si je ne m'abuse, l'utilisation des directs "quoi qu'il arrive (ou presque)" nous vient de la nouvelle vague (ce qui ne rajeunit personne !) pour des raisons de jeu plus naturel, parfois d'improvisation des dialogues ...
Non, les films étaient essentiellement faits en son direct du début du parlant au début des années 50, quand le doublage n'existait pas. Le dogme du son direct inérant à la nouvelle vague n'est qu'un réaction à l'utilisation grandissante du doublage dans les 10 ans qui l'on précédée.
desdi a écrit :
etc;
alors que le cinéma italien tournait en muet jusque dans les années 70 (approximativement) et post synchronisait tout.
A plus
Non plus.
Le cinéma Italien a longtemps tourné en son direct, notamment dans la courant néo réaliste. La différence avec la nouvelle vague, c'est que le son y était nickel. Il ne faut pas oublier que dans l'entre deux guerre, Cinecitta rivalisait largement avec Hollywood, y compris au niveau du son qui était parfois tout à fait bluffant.
cf les Film de Camerini avec l'immense Vittorio de Sica qui deviendra un grand réalisateur de l'immédiat après guerre.
Publié : 17 sept. 2010, 00:17
par Larkflight
1. Le tournage doit être fait sur place. Les accessoires et décors ne doivent pas être amenés (si on a besoin d'un accessoire particulier pour l'histoire, choisir un endroit où cet accessoire est présent).
2. Le son ne doit jamais être réalisé à part des images, et inversement (aucune musique ne doit être utilisée à moins qu'elle ne soit jouée pendant que la scène est filmée).
3. La camera doit être portée à la main. Tout mouvement, ou non-mouvement possible avec la main est autorisé. (Le film ne doit pas se dérouler là où la caméra se trouve; le tournage doit se faire là où le film se déroule).
4. Le film doit être en couleur. Un éclairage spécial n'est pas acceptable. (S'il n'y a pas assez de lumière, la scène doit être coupée, ou une simple lampe attachée à la caméra).
5. Tout traitement optique ou filtre est interdit.
6. Le film ne doit pas contenir d'action de façon superficielle. (Les meurtres, les armes, etc. ne doivent pas apparaître).
7. Les détournements temporels et géographiques sont interdits. (C'est-à-dire que le film se déroule ici et maintenant).
8. Les films de genre ne sont pas acceptables.
9. Le format du film doit être le format académique 35mm.
10. Le réalisateur ne doit pas être crédité. De plus je jure en tant que réalisateur de réfréner mon goût personnel. Je ne suis plus un artiste. Je jure de me garder de créer un « travail », car je vois l'instant comme plus important que le tout. Mon but suprême est faire sortir la vérité de mes personnages et de mes scènes. Je jure de faire cela par tous les moyens disponibles et au prix de mon bon goût et de toute considération esthétique.
Et ainsi je fais mon Vœu de Chasteté
Tout ça pour dire que des nouvelles vagues il y en a eu de nouvelles, mais que depuis un certain temps il y a aussi des options artistiques qui vont dans un sens ou dans l'autre. Ahoui pardon c'est le dogme95 de (entre autres) Lars von Triers
Publié : 17 sept. 2010, 20:04
par Dorian
Sinon moi ce que j'aime bien aussi avec les post-synchros, c'est que ça donne du boulot à plein de gens
. Par les temps qui courent, c'est plutot une bonne chose AMHA.
Ok, je sors...
Bye.
Publié : 18 sept. 2010, 13:24
par Elie
... c'est vrai.
Sinon, comme je le disais dans le premier post, j'ai, de temps en temps, l'impression que les PS ne sont pas bien calées... Y'a t'il une étape de recalage des répliques après leur enregistrement ? Une question de budget peut-être?
Publié : 18 sept. 2010, 14:32
par dasound
Oui il y a une étape de montage des post-synchros, mais souvent pas assez poussée AMHA.
Je n'ai jamais reçu de post-synchro montée que je n'ai eu à recaler (ah si des off ....
)
Après certains monteurs sons considèrent que ce n'est pas leur job (quelqu'un d'autre est payé pour ça) du coup ça finit en mix ou on a pas le temps d'ajuster tout pil poil à coup d'elastic audio !