Il faudrait faire attention à ce que disent certains, surtout ceux qui sont plein de certitudes !
la sommation n'est en fait qu'une opération arithmétique basée sur l'addition de deux nombres. Or celle-ci est effectuée de façon identique par tous les processeurs et logiciels du monde.
Presque vrai en natif, faux en TDM : roll :
Rappel sur le mélange en analogique : plus il y a de pistes à mélanger sur un seul Groupe de sortie, plus la résistance de mélange doit être grande, plus le gain à rattraper est grand, plus le bruit de fond augmente.
Grosso modo, en analogique, on ne peut pas dépasser 32 voies — > 1 groupe de mélange, donc quand on considère qu'un mixage sera toujours en stéréo on peut aller, en principe, jusqu'à 64 voies mélangées sur 2 busses LR
NEVE sur ses séries V va jusqu'à 70 voies mais, sans doute, au prix de la qualité des composants utilisés hors de prix…
Aux USA les studios Disney avaient pris pour solution (mixage film) de mettre en parallèle 3 consoles MCI (48 voies chacune et EQ passif !), une console par stem et, évidemment 3 mixeurs…
En numérique les règles du mélange sont différentes de l'analogique mais tout aussi contraignantes !
Le mélange de deux pistes en 24 bits aura pour résultat une piste mono en 23 bits - 4 pistes mélangées = une piste en 22 bits etc. C'est moins grave qu'en 16 bits mais tout de même… La conséquence en est l'augmentation du bruit numérique. C'est pourquoi certains recommandaient de travailler dans un format supérieur à celui du format final de diffusion (44.1/16 par exemple)…
Quand feu Digidesign a sorti sa première génération de cartes Pro Tools Accel (en remplacement des 888),
c'est à cette époque ou la guerre des virgules flottantes or not faisait rage… Je crois qu'à cette époque, les mélangeurs se faisaient en 48 bits, Digi présentait un super-mélangeur (dont j'ai oublié le nom) qui, en réalité et pour contourner et résoudre cette problématique du mélange numérique et derrière le dos de l'User se décomposait en étages de pre-mélange puis en mélange final…
Ce fut un bide, Digi et revenu à un concept plus classique et au fur et, à mesure, a augmenté le niveau des bits de leurs mélangeurs…
Qu'est-ce qui différencie un PT9 Natif d'un PT9 TDM peau duc ?
Hé hé : le niveau de calcul (bits) du mélangeur !
Bien sûr, quand il n'y a à mélanger que peu de pistes, il n'y a pas de grande différence à constater entre le natif (c'est le CPU de l'ordinateur qui gère le mélange - celui-ci est donc le même pour tout le monde quel que soit le soft utilisé). Cependant, au-dessus de 96 voies, c'est là que ça se complique ! Le vrai TDM lui calcule le mélange à un niveau bien supérieur au Natif d'une part, et il n'y a qu'une minorité de plug-ins qui effectuent calculs à un niveau suffisant.
la semaine dernière, devant l'urgence, j'ai fait des roughMix en bounces (
et pourtant ça n'est pas ma religion), sur des Sessions musique symphoniques pourtant pas trop grosses, eh bien, j'ai tout recommencé traditionnellement !
Bien sûr que mélanger des stems sur Pro Tools en numérique, avec un mélange final via une console NEVE analogique, c'est l'idéal, mais c'est un idéal luxueux et hors de prix.