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Publié : 18 août 2011, 10:27
par wf
R129 a écrit : prendre en compte la mesure du loudness (intelligibilité de la parole) à - 25LKFS , et ce pour les mix stéréo ltrt, loro, double mono (-3dbfs pour le 5.1). Bon ceci étant on ne va pas se battre je rentre de vacances, le premier message a été écrit de Seville, 43° à l'ombre...
Non, on ne va pas se battre mais on ne peut pas, non plus, donner ici bêtement des informations erronées ](*,)

Le Loudness n'est pas une mesure de l'intelligibilité des paroles mais une mesure du niveau moyen du programme dans son ensemble;
il doit se situer à -23 LUFS avec une tolérance de ± 1 LU, quelque soit le type de mixage (et non pas -25 LKFS)

Le niveau des crêtes du signal audio, doit se mesurer en dB True Peak, ne doit pas dépasser -3 dB TP. (et non pas dB FS)

cf: extraits de la CST_-_RT_017_-_TV_-_Rec_Tech_PAD_Editeurs_V3.0 juillet 2011


Cette recommandation est déjà validée par les chaînes, à chacune d'y rajouter des rec. complémentaires et particulières (publiées ou à publier par chaque chaîne TV) comme l'heure du TC, la longueur des amorces ou le type de mire, etc.

Une période d'adaptation des uns et des autres (mixeurs, labo et vérificateurs) doit permettre à ceux-ci de se familiariser, notamment avec les nouvelles façons de mesurer les programmes. (achat d'appareil de mesure en dB TP par exemple... :bounce: )

La REC CST deviendra effectivement obligatoire en janvier 2012.
À noter que le cas d'ARTE est particulier du fait des PAD en double langue.

Si la page web ARTE a été mise à jour le 20/07/2011, certaines Rec. qui y figurent datent de 2008
et la REC 19 cst est justement remplacée par la 17v3

Publié : 18 août 2011, 11:36
par VBurel
Remarquez que tout cela sera aussi obsolete dans 5 ans, les LUFS les true peak et autres... et seront remplacé par d'autres normes, tout aussi bancales techniquement...

...tant qu'on ne définira pas le V.U. en audio numérique (par autre chose qu'une mesure RMS)...

Publié : 18 août 2011, 12:08
par Dupont
Perso, je l'ai déjà dit, mon nouveau jeu est de faire rentre les mixs dans le -9dBFs ET dans les normes "Loudness" à venir. Et c'est tout à fait jouable...

Sinon, ce qui me fait toujours autant marrer, c'est la demande de mettre du 1KHz en début de mix... So 90's!...
Quand on sait que, dans la plupart des secteurs auidovisuels (TV notamment), 80% des mixs ne seront pas reportés sur place par le mixeur (donc côté alignement des magnétos, c'est, comment dire? ....) mais seront envoyés en fichier pour PAD puis report (quand il y en a encore un!), c'est vraiment du temps perdu pour tout le monde...
Perso, je ne fais plus depuis un sacré bail et la seule fois où qqlun a ralé c'est lorsque que j'en ai remis à la demande expresse d'un prod' et que le technicien chargé des reports m'a confirmé que ça l'emmerdait plus qu'autre chose.

Il est VRAIMENT temps de dépoussiérer tout ça et d'avancer un peu... :twisted:

Publié : 18 août 2011, 14:13
par VBurel
Dupont a écrit : Il est VRAIMENT temps de dépoussiérer tout ça et d'avancer un peu... :twisted:
Et bien commençons par produire du son à 0dbfs (ou au plus proche).
En Audio Numérique, il est préférable d'utiliser toute la dynamique d'encodage (autrement dit, toute la résolution de l'échantillon), y compris pour enregistrer.

Si on se limite à un niveau inférieur à 0dbfs, alors on perd des bits de résolutions (1 bit tous les 6db) et on dégrade la qualité sonore.

Publié : 18 août 2011, 15:53
par Dupont
Personnellement, je pense qu'en audiovisuel, garder une petite marge reste assez raisonnable, ne serait ce que considérant les modifications de niveau qui peuvent intervenir suite à une conversion inopinée (ça arrive...).
En ce qui me concerne, les reco' en cours me vont plutôt bien.
Faudrait juste qu'on s'y mette pour de bon et que tout le monde se décide une fois pour toute...

Publié : 18 août 2011, 16:11
par bluebird
En Audio Numérique, il est préférable d'utiliser toute la dynamique d'encodage (autrement dit, toute la résolution de l'échantillon), y compris pour enregistrer.
Je suis d'accord sur ce point lorsqu'on est en 16bit, mais lorsqu'on produit à 24 bit, je n'en vois pas trop l’intérêt 144 dB de dynamique sur une sortie finale... même en retirant 9dB on tombe à 135 dB pour le rapport S/N. Alors qu'une saturation numérique pour cause de problème de réglage de chaine de diffusion... Et encore pire en enregistrement... rater une prise à cause d'un événement imprévu mais qui vaut le détour, c'est un peu bof bof...

My 2 eurocents un peu HS

Publié : 18 août 2011, 20:23
par olafnoise
D'ac avec Bluebird

Ølaf

Publié : 18 août 2011, 22:14
par MarcV
R129 a écrit :Je n'ai fait que parler de la norme R128 qui effectivement sera en vigueur en 2012
Je comprend mais ça n'aide pas beaucoup notre ami "roubi" qui se pose des questions sur les normes actuelles et non à venir.

R129 a écrit :Les -9dbfs sont d'une actualité déclinante (recommandation des chaines pour le format SD)
Non. D'une part cette limitation n'est pas déclinante, elle est et restera d'actualité jusqu'au jour où les chaines le décideront dans leurs annexes techniques.
Il n'y aura sans doute pas de période de transition.
D'autre part, cette limitation ne s'applique pas uniquement aux programmes SD mais à tous ceux dont le format sonore n'est pas en 5.1, soit ceux en mono / stéréo ou LtRt, peut importe que le PAD soit SD ou HD.

Le post de Dorian que tu cites ne concerne que les anciennes normes adaptées aux PAD sur support analogique (BetaSP)
A ma connaissance, aucune chaine [française] aujourd'hui ne réclame de PAD sur support analogique.

Publié : 18 août 2011, 22:50
par MarcV
VBurel a écrit : Et bien commençons par produire du son à 0dbfs (ou au plus proche).
En Audio Numérique, il est préférable d'utiliser toute la dynamique d'encodage (autrement dit, toute la résolution de l'échantillon), y compris pour enregistrer.

Si on se limite à un niveau inférieur à 0dbfs, alors on perd des bits de résolutions (1 bit tous les 6db) et on dégrade la qualité sonore.
On commence a gravement glisser HS mais bon.... :wink:
Tu as raison sur le papier mais dans la pratique : danger !
A mon sens il est tout aussi dangereux d'approcher les limites hautes (0dBfs) que basses (<-60dBfs) dans le domaine numérique.
Lors du (parfois très) long process de fabrication que va subir la matière sonore de sa captation / création jusqu'à sa diffusion, cette matière va être requantifiée un très grand nombre de fois quant elle ne sera pas, en plus, rééchantillonnée ( :? ) et il me semble important de conserver une bonne marge de manoeuvre dans les 2 sens. C'est de la responsabilité de chacun à chaque poste qu'il occupe.

Une fois arrivée au master final, vouloir taper le 0dBfs n'est pas forcément une excellente idée pour au moins 2 raisons :
1/ Certains [mauvais] DAC sont connus pour ne pas bien supporter l'approche de la limite du 0dBfs : saturation assurée dans le domaine analogique.
2/ Un mix correctement exécuté ne sera qualitativement pas moins bon à -9dBfs que s'il est relevé à 0dBfs.
On est dans l'ordre du détail technique relativement négligeable (à mon sens) lorsqu'on l'oppose à la qualité de son contenu : une bouse à 0dBfs reste une bouse, un bijou le restera, même 10dB en dessous.

Bref ma règle : jamais dépasser le -3dBfs et cerise sur le gâteau, cela facilite le travail lorsqu'il faut attaquer les réductions LtRt limités @-9dBfs

Publié : 19 août 2011, 08:53
par VBurel
MarcV a écrit :Tu as raison sur le papier mais dans la pratique : danger !
En pratique aussi j'ai raison,, ca fait bien plus de 10 ans que les mastering sont fait à 0dbfs (d'accord, -0.1 dbfs pour éviter la valeur max, car certains converto de platine de salon bugg sur la valeur max de l'échantillon).

Après que vous ayez des contraintes qui fassent que c'est mieux de garder une marge de 6, 12 ou 18 dbfs, ok, c'est vous qui voyez... Mais, nous étions dans le cadre d'une discussion sur le dépoussiérage des pratiques et normes en vigueur... alors je donnais un avis technique qui encourage à exploiter au mieux les capacités de l'encodage du signal audionumérique.... parce que c'est le B-A BA et que la représentation numérique du signal se doit d'être indépendante d'une contrainte de niveau de sortie... niveau de sortie qui sera appliqué à la diffusion ou sur traitement complémentaire.

Bref, tout fichier son devrait être au plus proche de 0dbfs (je parle dun niveau max), pour jouir d'une représentation numérique optimale ("normalisée").