jaklagratt a écrit :
Sinon les echos que j'ai, c'est que tout va bien pour les gens qui sont en place dans cette mafia audiovisuelle si j'ose dire (je vais me prendre des coups là
). Pour les autres, c'est mort.
Je suis assez d'accord.
Il y a certes, une sorte de "mafia", (bien que le mot soit un peu fort) et pour moi, ce sont les gros groupes (toujours les mêmes) qui ont la confiance des annonceurs, qui ont leurs propres structures de production audio dorénavant (miam miam la marge sur le studio, les comédiens et les ingés son), et qui, du coup, se passent des services des prestataires, et qui ne font bosser que quelques heureux freelances, triés sur le volet, de telle sorte, que ce sont toujours les mêmes qui bossent.. (sans doutes à raison, et sans doute grâce à leurs talents!).
C'est regrettable que tout le monde ne trouve pas de quoi vivre de sa passion, mais de toute façon, cette époque est révolue. (surtout quand, en plus, on voit le nombre d'étudiants qui déboulent sur le marché du travail chaque année.).
Pour ma part, j'ai cherché à motiver de nouveaux contact auprès de nouvelles prod, malgré le relatif confort de ma situation de salarié, et il m'a effectivement été dit (comme plus haut sur ce topic) que je faisais partie des privilégiés de notre profession, et que j'aurais intérêt à rester là où je suis... Alors, ça flatte l'égo une demie-seconde, et puis, après, on se dit que ce n'est pas une fin en soi, et que toucher son salaire, sans faire grand chose, n'a rien de très épanouissant, ne fait pas progresser d'un iota et que ça n'est pas très engageant pour l'avenir quand on constate à quel point l'activité a freiné...(quand je repense aux plans de carrière que je m'imaginais en sortant d'une école, d'une éventuelle progression de revenus à laquelle on s'attend, d'éventuels projets que l'on fait... bah p****n, ça fait tomber de l'arbre tout ça.)
Je suis super désabusé, alors excusez mon pessimisme actuel, ça ira mieux... euh... un autre jour.. peut être.
Cheers.
A.