Niveau stereo pour dvd
Et ben avec ça on a pas le cul sorti des ronces........out d'abord en mixage TV la modulation des dialogues intelligibles doit osciller autour de -9dBppm en pouvant s'autoriser un petite marge de manœuvre autour de cette valeur , le plafond lui est théoriquement à 0dBppm, mais en fait c'est -0.2dBppm car c'est le seuil lors de l'encodage en AC3.
Pour de la TV, on mix à un niveau de 79dB (c) voir en dessous pour du magazine, émission,... calibrer avec un bruit rose à -18dBfs et un sonomètre placé au sweetspot hp par hp.
Pour du Ciné, on peut aller de 82 à 85 dB (c).
c'est quoi les dBppm ? connait pas.
Quant à 79 dB SPL pour le niveau d'écoute en TV, j'en ai encore les oreilles qui saignent.
Pour revenir au downmix sur les dvd, c'est pas toi qui choisit.
En effet en raison de la durée du programme, des bonus et tout le toutim, la production choisira généralement de garder uniquement le mix 5.1 en ac3 et basta. C'est tout simplement une histoire de place !
Rare sont les galettes à avoir du 2.0 en PCM et le 5.1 en ac3.
Bonjour,
Le "dB-PPM" nous évoque les anciennes mesures avec les modulométres RTW ou NTP (PPMulator également) qui suivaient la norme DIN 45406; cette mesure de niveau intégrait la modulation avec un temps de 10ms. C'était très intelligent et personnellement, je regrette cette méthode devenue obsolète face au bourbier actuel que nous imposent les institutions administratives de réglementation.
Je le réécris à nouveau, la mesure dBFS est une mesure technique afin d'éviter la surcharge numérique des process et des convertisseurs. Elle n'a pas de temps d'intégration. Mieux encore elle donne un resultat plus réaliste quand elle prend en compte une évaluation des "True peak" (une sorte de prédiction événementiel de ce qui peut existait entre 2 échantillons).
Même si cette mesure en "dBFS" est utile en terme technique, elle n'a rien à faire lors des opérations de mixage et de prise de décision des volumes sonores lors du mixage, car elle indique une valeur fausse de la sensation humaine du volume sonore. Elle ne peut qu'induire en erreur le mixeur.
Pour avoir une indication correcte de la sensation du volume sonore nous devons avoir recours à des indicateurs ayant un temps d'intégration et des pondérations complexes. Il existe donc plusieurs méthodes normalisées : entre autre le loudness en short term, revenu et corrigé tous les 6 mois, l'indicateur ancien PPM DIN 45406, etc...
Bien cordialement.
Le "dB-PPM" nous évoque les anciennes mesures avec les modulométres RTW ou NTP (PPMulator également) qui suivaient la norme DIN 45406; cette mesure de niveau intégrait la modulation avec un temps de 10ms. C'était très intelligent et personnellement, je regrette cette méthode devenue obsolète face au bourbier actuel que nous imposent les institutions administratives de réglementation.
Je le réécris à nouveau, la mesure dBFS est une mesure technique afin d'éviter la surcharge numérique des process et des convertisseurs. Elle n'a pas de temps d'intégration. Mieux encore elle donne un resultat plus réaliste quand elle prend en compte une évaluation des "True peak" (une sorte de prédiction événementiel de ce qui peut existait entre 2 échantillons).
Même si cette mesure en "dBFS" est utile en terme technique, elle n'a rien à faire lors des opérations de mixage et de prise de décision des volumes sonores lors du mixage, car elle indique une valeur fausse de la sensation humaine du volume sonore. Elle ne peut qu'induire en erreur le mixeur.
Pour avoir une indication correcte de la sensation du volume sonore nous devons avoir recours à des indicateurs ayant un temps d'intégration et des pondérations complexes. Il existe donc plusieurs méthodes normalisées : entre autre le loudness en short term, revenu et corrigé tous les 6 mois, l'indicateur ancien PPM DIN 45406, etc...
Bien cordialement.
Je l'avais bien interpréter comme cela. J'en profitais pour rappeler quelques arguments de base qui malheureusement ne sont plus d'actualité dans les dites hautes sphères (...).
J'ai même copié dans le bloc-note ton expression (Et ben avec ça on a pas le cul sorti des ronces...), on va remployer cela, je la trouve géniale !
Bien amicalement.
J'ai même copié dans le bloc-note ton expression (Et ben avec ça on a pas le cul sorti des ronces...), on va remployer cela, je la trouve géniale !
Bien amicalement.
Désolé mais c'est faux !Labroue a écrit :Je le réécris à nouveau, la mesure dBFS est une mesure technique afin d'éviter la surcharge numérique des process et des convertisseurs. Elle n'a pas de temps d'intégration. Mieux encore elle donne un resultat plus réaliste quand elle prend en compte une évaluation des "True peak" (une sorte de prédiction événementiel de ce qui peut existait entre 2 échantillons).
Même si cette mesure en "dBFS" est utile en terme technique, elle n'a rien à faire lors des opérations de mixage et de prise de décision des volumes sonores lors du mixage, car elle indique une valeur fausse de la sensation humaine du volume sonore. Elle ne peut qu'induire en erreur le mixeur..
dBFS est une échelle de mesure utilisée en numérique, laquelle remplace l'antique échelle de mesure analogique Vu-métrique (-20 / +4 dBu) ...
Le dBTP (True Peak) mesure les crêtes; il remplace les mesures en QPPM (Quasi peak programme meter) pour l'univers du Loudness
On peut très bien continuer à mixer avec les modulométres genre RTW ou NTP ou QPPM...
Le niveau Max sera alors réduit au moment du mastering pour le Dolby E et la fixation des metadata de Loudness.
Ce changement de visualisation ne change rien des perceptions au mixage
Parce qu'un niveau de - 3 dBFS affiché en mode dBTP aura, grosso modo, pour équivalent un niveau de zéro dBFS en mode QPPM...
Pour le DVD, même s'il n'y a pas de normalisation (comme celles du Red Book pour le CD), l'usage était, pour passer d'une échelle de dynamique cinéma (niveau de ref = -20 dB , niveau max frisant le zéro, niveau d'écoute ref à 85 dBSLP) vers une échelle d'e dynamique dite domestique (niveau de ref = -18 db, niveau max -2 dB, pour un niveau dd'écoute ref à 78 ou 79 dBSLP)
Le défaut de la mesure QPPM, c'est qu'elle ne mesure UNIQUEMENT que le signal Numérique et qu'elle n'intègre pas le retour à l'analogique après la conversion finale DA ou NA (numérique/Analogique en français) et la distorsion induite par cette conversion dans le système d'écoute !
PS: ne pas oublier qu'on compare ici des dBxx électriques avec des dBxxx acoustiques. Ce qui est confusionnant !
Tiens, je m'attendais à ce qu'un WF viennent encore clamer son puissant cri : "C'est faux !". Faux peut-etre pour lui et les burocrates des commissions; pas pour d'autres.
Je reste ardemment sur mes positions : on ne peut pas mixer avec un visualisateur "True peak" qui n'intégre rien du tout. Le justesse d'un temps d'intégration reste pour moi un critère premier.
Cordialement.
Je reste ardemment sur mes positions : on ne peut pas mixer avec un visualisateur "True peak" qui n'intégre rien du tout. Le justesse d'un temps d'intégration reste pour moi un critère premier.
Non seulement, tu n'exprimes pas trés bien ton idée avec les bonnes unités, et aussi ce cas de correspondance exacte reste assez marginal. Entre un basson, une clarinette, un voix suave, une contrebasse ou des coups de palmas, je te donne rendez-vous pour une comparaison entre les deux indicateurs...Parce qu'un niveau de - 3 dBFS affiché en mode dBTP aura, grosso modo, pour équivalent un niveau de zéro dBFS en mode QPPM...
Cordialement.
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Tu as tout mon soutien Labroue
Je pense que tu as largement raison..
Si j'ai le temps et le courage ? , je pourrais argumenter tes positions , proches des miennes (pas toujours )
Les normes sont évidemment un cadre technique ,technologique pour les échanges et diffusion de programmes ciné/TV/DVD
Mais ne doivent pas être un carcan pour exercer notre métier de mixeur et le débat est peut-etre là ?
A bientôt ?
Cordialement
Je pense que tu as largement raison..
Si j'ai le temps et le courage ? , je pourrais argumenter tes positions , proches des miennes (pas toujours )
Les normes sont évidemment un cadre technique ,technologique pour les échanges et diffusion de programmes ciné/TV/DVD
Mais ne doivent pas être un carcan pour exercer notre métier de mixeur et le débat est peut-etre là ?
A bientôt ?
Cordialement
Bon,Labroue a écrit :Tiens, je m'attendais à ce qu'un WF viennent encore clamer son puissant cri : "C'est faux !". Faux peut-etre pour lui et les burocrates des commissions; pas pour d'autres..
J'ai compris, tu es pour une autre façon de mesurer les choses, il y a donc, entre nous, un problème de sémantique.
Pourtant, je ne suis pas bureaucrate mais qu’ingénieur du son en musique et cinéma.
De par cette position, je comprends qu'on puisse ne pas bien comprendre la raison d'être des Normes et Recommandations édictées, effectivement qui changent tous les quatre matins (et ce n’est pas fini !)
Je suis comme toi, au départ, j'ai trouvé débile la R 128 et ses annexes idiotes !
Édictées par des abrutis bureaucratiques et peu au fait des réalités du mixage…
Pourtant le patron du EBU groupe P-Loud est un mixeur expérimenté et renommé… (ce qui donne à réfléchir).
Même le groupe de travail USA TVHD s'est aligné sur la R 128 (ce qui est inhabituel et mérite d'être souligné).
La problématique : ces normes concernent l'univers de la diffusion et non celui en amont du mixage et de la postproduction.
Il faut donc les traduire en un langage compréhensible et connu des mixeurs…
C'est pourquoi ce n'est pas facile à vulgariser, de plus, il faut attendre les nouvelles Rec. CST à paraître fin avril, début mai si tout va bien.
Pour mémoire les précédentes normes TV Stéréo -9 dB, à l'époque, ont été le résultat de deux ans de discussions; les normes de mix multicanal sont beaucoup plus complexes à définir.
Ton attitude rebelle est compréhensible, tu es un Don Qichotte mais en face ce ne sont pas des moulins à vent.
Amicalement,
PS : il faudrait organiser une réunion de visu pour mieux se comprendre.