Quelques précisions
Quand on parle de dB FS, on ne parle
que d'une échelle de mesure ! Le niveau max est de zéro dB, point final.
Il faut impérativement en préciser le contexte
Nous connaissons tous les variantes de mesures peak (celle avec un temps d'intégration de 10 millisec. et les autres anglaises, nordiques ou allemandes qui affichent qu'il y a une vie au dessus d'un zéro approximatif !
La R 128 de l'EBU a eu le mérite de foutre à la poubelle toutes ces mesures englobée sous la dénomination « QPPM (Quasi Peak Program Meter) » en les remplaçant (dans l'échelle du dB FS) par une nouvelle façon de mesurer le niveau du signal, le dB TP (décibel true peak)
Rappel : en France ce n'est pas la R 128 mais la
CST - RT 017 - TV - Rec Tech PAD Editeurs V3.0 qui sert de référence pour les chaines de TV.
Pour le cinéma numérique il est toujours précisé que le niveau moyen par canal doit être équivalent, pour un bruit rose de - 20 dB, à un niveau de 85 dB SPL (même chose que le mixage destiné aux copies photochimiques).
Comment mesurer un mixage en dB TP en temps réel ?
Actuellement c'est difficile ou même quasiment impossible.
La seule façon est d'anticiper, sachant qu'un niveau mesuré en QPPM sera entre +1 et +3,5 au dessus d'une mesure en dB TP.....
Les limiteurs L3 et autres BrickWall n'y peuvent rien même ceux qui sont en « Lock Ahead »
Un vrai limiteur dB TP comme Elixir ou le récent Nugen, en dehors de leurs algorithme complexes travaillent bien en plusieurs Pass (ce qui élimine le temps réel).
Pour les DCP, l'usage devient d'avoir un fichier audio seulement de la PI (première image) à la DI (dernière image)
contrairement aux PAD SD ! Ce qui permet de ne pas se tromper dans les mesures de Loudness.
Petite précision: Le LKFS a été remplacé par l'ITU en LUFS uniquement pour éviter les confusions entre différentes abréviations. C'est donc la même chose.
À suivre