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Publié : 04 oct. 2006, 13:27
par Papalou
Remee a écrit :Donc en 24 bits si les niveaux max sont à 0dbfs on a une dynamique réellement exploitable de 72 db, en tapant à -6dbfs on a 66 db de dynamique et à -12 dbfs une dynamique de 60db !!
Ne faudrait-il pas plutôt dire qu'en 24 bit, on a une dynamique utile de 72 dB (en considérant que la dégradation du signal intervient à partir de 12bit), et donc un rapport signal/bruit de 66dB avec un zéro Vu à -6dBfs, et de 60dB avec un zéro Vu à -12dBfs ? je sais, j'en**** les mouches... :oops:

Tant que j'y suis... 1bit = 6dB est une approximation commode, mais ce n'est qu'une approximation. A 4 chiffres après la virgule, on est à 1bit = 6,0206dB, et donc 24bit vaut environ 144,5dB de dynamique totale... Un demi dB de gagné, Whaou ! :lol:

Publié : 09 oct. 2006, 15:29
par Météotrance
Remee a écrit :Salut !

Jusqu'à à 12 bits l'oreille n'entends pas de dégradation du signal, en dessous de 5 bits on entends un bruit de quantification.
Par rapport au niveau du signal 1 bit correspond à 6db, selon le niveau du signal on exploite plus ou moins de bits.

- En 16 bits :

16 bits = 0 dbfs
15 bits = -6 dbfs
14 bits = -12 dbfs .... >12 bits = -24 dbfs

Donc en 16 bits on a une dynamique vraiment exploitable sans dégradation du signal de 24 db (si les niveaux max sont à 0dbfs)

- En 24 bit :

24bits = 0dbfs ...... 12bits = -72 dbfs

Donc en 24 bits si les niveaux max sont à 0dbfs on a une dynamique réellement exploitable de 72 db, en tapant à -6dbfs on a 66 db de dynamique et à -12 dbfs une dynamique de 60db !!

La dynamique de l'oreille est de 60 db autour du niveau moyen, même en tapant les niveaux max à -12 db en 24bits on a une dynamique sufisante sans dégrader le signal.


Voià, donc il faut jongler avec tout ça selon la resolution utilisée et la dynamique de la musique en question.

A+
Moi non plus je capte pas trop ton histoire de bit, il faudrait peut être une petite mise à jour la, parce que maintenant avec les System type pyramix et protools en DSD ont peux enregistré du son en numérique purrement lineaire en HD quantifier sur 1 Bit sans les artefacts de dither et de la quantification RMS lier à la technologie que tout le monde utilise actuellement à l'enregistrement comme en lecture qui est le PCM et qui date d'il ya presque 30 ans.

Je pense que le DSD en temp que technologie grand public pour le SACD, n' a pas d'avenir commercial, mais en temp que system d'enregistrement professionelle ou suport audiophile dans le cas du disque, c'est énorme le gain de clarté dynamique et le naturelle du son que l'ont obtien, comme si ont écoutais le son brute de ca console de mixage en lecture.
Ca n'a plu rien à voir d'ailleur avec les critére de dynamique du PCM.

PS: A noté que le DXD qui est propre a Mergin technologie à été validé par sony/phillips comme format source pour crée du contenu multipiste lier au SACD, et que la aussi les normes de convertion ne sont pas les même.

Publié : 09 oct. 2006, 18:49
par Papalou
Le problème, c'est qu'on est aujourd'hui incapable de faire du traitement DSP sur du DSD. D'ou la création du DXD, qui n'est jamais que du PCM à très haute résolution...

Publié : 09 oct. 2006, 19:48
par Remee
Météotrance a écrit : Moi non plus je capte pas trop ton histoire de bit, il faudrait peut être une petite mise à jour la, parce que maintenant avec les System type pyramix et protools en DSD ont peux... .
D'abord c'est pas "Mon" histoire de bit, c'est comme ça, c'est scientifique, je n'ai rien inventé !!!??? Ensuite je sais pas comment l'expliquer autrement, ça me semble clair pourtant.

Sinon je parlait du PCM et pas du DSD bien sûr, le DSD c'est pas ce qu'il ya de plus répandu, et bien sûr si on parle de 16 ou 24 bit c'est du PCM.

bye

Publié : 10 oct. 2006, 14:37
par Invité
Remee a écrit :
Météotrance a écrit : Moi non plus je capte pas trop ton histoire de bit, il faudrait peut être une petite mise à jour la, parce que maintenant avec les System type pyramix et protools en DSD ont peux... .
D'abord c'est pas "Mon" histoire de bit, c'est comme ça, c'est scientifique, je n'ai rien inventé !!!??? Ensuite je sais pas comment l'expliquer autrement, ça me semble clair pourtant.

Sinon je parlait du PCM et pas du DSD bien sûr, le DSD c'est pas ce qu'il ya de plus répandu, et bien sûr si on parle de 16 ou 24 bit c'est du PCM.

bye
disons que pour que ce soit scientifique, faut poser les conditions initiales... Notamment la fréquence d'échantillonnage!

Publié : 01 août 2007, 12:18
par buck
biton a écrit :
gravure d'un master final au format red book pret à être envoyer en usine pour pressage
Et quand tu leur envoies c'est sur quel support ?
(fichier ISO ? pas un CD audio quand-même ?)
tu ne peux faire d'image ISO d'un CD audio. le format ISO est réservé au CD-ROM. il paraît que certains y sont arrivés sous linux en triturant les infos du CD audio pour les faire coincider avec les blocs de 2048 bits du format ISO. j'ignore si le résultat est utilisable.

Publié : 01 août 2007, 12:39
par Alexis
tu ne peux faire d'image ISO d'un CD audio
Sans triturer du linux, un bon vieux Nero et ça fonctionne très bien ... !
Si un fichier .iso est une image du disque bit-à-bit, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire un fichier .iso d'un cd-audio !

Publié : 01 août 2007, 13:52
par buck
non.
le format iso n'est pas disponible pour l'enregistrement d'image de cd audio sous nero, ni sous plextor tools, ça n'est possible que sous les formats image propriétaires.

http://www.lagravuredecd.com/cdrfaq2.php#[2-28]
un fichier ISO est créé en copiant le contenu d'un disque entier dans un fichier, depuis le secteur 0 jusqu'au dernier. Un fichier image contenant des secteurs de 2048 octets "bruts" et rien d'autre, il n'est pas possible de stocker autre chose qu'une simple piste de données de cette façon. Les pistes audio, les disques mixtes, CD+G, multisessions, et autres formats exotiques ne peuvent être stockés de la sorte.
Alexis a écrit : Si un fichier .iso est une image du disque bit-à-bit, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire un fichier .iso d'un cd-audio !
c'est ce qui me semblait aussi, mais c'est tout simplement faux. parce qu'en réalité uen image iso est l'image de données stockées selon le système de fichiers iso9660, ce qui n'est pas le cas du cd audio.

et pas la peine de t'exclamer à tout bout de champ.

Publié : 01 août 2007, 14:04
par Alexis
Autant pour moi, c'est un fichier .nrg que j'ai réussi à pondre sous nero ... C'est donc bien une image disque "propriétaire", donc pas un .iso
et pas la peine de t'exclamer à tout bout de champ.
?? Restons courtois ... ! (tiens, encore un point d'exclamation ... ça et les points de suspension ça doit être un tic de language orthographique chez moi.)

Publié : 02 août 2007, 12:50
par D_LeX
Bon, allez, je fais remonter un topic, parce que là, on se prend le chou sur un autre forum sur la dégradation potentielle du signal si on normalise ou pas.

Il semblerait qu'il y ait plusieurs cas possibles.

Dans tous les cas, une fois le signal numérisé, il est en valeurs entières.

Premier cas, on utilise une normalisation en crêtes.
L'algo recherche la crête maximale, détermine un coefficient de normalisation, arrondit le coefficient de normalisation à la valeur supérieure ou inférieure pour ne pas dépasser le 0dBfs, et l'applique.
On a donc une opération qui applique un entier sur un entier, donc aucun problème d'arrondi, ce qui sous-entend, pas de dégradation théorique du signal.
Exception faite d'un signal très faible ou le manque de précision du signal enregistré sera amplifié.

Deuxième cas, on utilise une normalisation RMS (comme dans SoundForge), qui utilise des calculs plus complexes, des valeurs flottantes et donc des erreurs d'arrondi, ce qui entraine une distortion du signal.

Déjà, première interrogation que je me pose, il y a t-il, oui ou non détérioration du signal dans la pratique sur le cas d'une normalisation en crête. Je commence à douter de tout.

Autre chose, tous les calculs comme les fade-in/fade-out/delays/reverb/compression/phasing, utilisent des flottants, et vont donc dégrader le signal. Donc, déjà, le "respect du signal" voudrait qu'on effectue aucun de ces traitements après numérisation.
Si j'extrapôle, toute opération de mastering numérique, est susceptible de mettre en jeu des algorithmes utilisant des flottants et donc de détériorer le signal. (D'ailleurs est-ce qu'un limiteur travaille en flottants ?)

Ai-je juste ? Et dans ce cas, quel serait l'intéret d'outils de mastering informatisés ?

Je commence à avoir du mal à discerner le vrai du faux, dans tous ces débats.