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Publié : 05 mars 2007, 22:22
par Benoit T.
Je regrette à l'école que l'on ne travail pas avec nuendo ou Logic et DP pour la musique. Mais bon c'est juste une question de moyen.

bou

Publié : 05 mars 2007, 22:28
par yomguifau
Je suis très déçu de la manière techno et étriqué dont vous, les anciens, vous regardez la formation professionnel et quelque part votre métier:
Vous considérez vous comme des ouvriers (attention je n'ai rien contre les ouvriers) qui travaille à la chaine et reproduise jours après jours la même tâche au même poste interchangeable ou continuez vous à revendiquer le statut libre et ouvert de technicien du spectacle qui sait s'adapter et faire avec les moyens qu'on lui offre et parfois qu'on lui impose un produit audio-visuel à forte valeur ajouté artistique et intellectuel? ces moyens imposés peuvent aussi bien être techniques que financiers. Alors?
Bon partons du principe que nous sommes dans la deuxième catégorie. Donc vous acepterez également de reconnaitre que ce sont les hommes qui font ce fameux travail à forte valeur ajouté (et tout et tout), donc que celui ci soit réalisé avec un totools, un fairligth, un audiofile... ou même un DD1500 ceci importe peu dans la meusure ou les moyens correspondent au but fixé par le client.
Imaginons maintenant qu'un organisme de formation n'enseigne pas à utiliser ProTools vers7.3, AudioFile vX, un DD1500 V3,30... mais plutôt enseigne "qu'est ce qu'un système de montage/mixage audionumérique virtuel", "qu'est ce qu'une console de mixage pour la post-production TV ou Cine ou Radio", "qu'est ce qu'une console de mixage de sonorisation"... quelles sont les diférences, quelles sont les fonctions nécéssaires dans chacun des cas de figures... etc etc vous avez compris, le technicien qui arrive sur le marché du travail avec ces connaissances saura aussi bien travailler avec un MFX3, une DreamStation, un Protools V4-5-6-7, un audioFile. Car il saura faire un bilan rapide des possibilitées de la machine et des fonctions qu'elle doit et va remplir.
Cette formation existe c'est le diplome de BTS audiovisuel. J'en sors (il y a dix ans) et tous les jours je change de studio et que celui ci soit bleu vert ou rouge, mon travail est de le faire fonctionner que j'aime ou pas la couleur des boutons.
Bilan: La gueguerre sur le plus mieux des systèmes existera toujours pourtant cela n'empechera pas d'avoir besoin des mêmes fonctions pour faire du son que ces fonctions soit réel (hard) ou virtuel. Le matériel présent dans les écoles importes peu.

Stop la critique gratuite et démotivante pour ceux qui arrive et qui ne comprenne pas encore tout.


Le DD1500 ne sonnait pas parce que la valeur de l'impédence des convertisseurs était inadapté à l'alignement à +4dbu. Ceci à d'ailleur été diagnostiqué, décrit et résolu très vite par ceux qui cherchait à améliorer les choses plutot qu'a s'en plaindre. Dans le même temps le DD1500 savait faire une autoconformation à partir d'un projet de rushes sans redigit et était capable de se synchroniser instantanément, quand à la commade de machine externe, on aurait dit un synchroniseur CB. Le protools ne sait toujours pas lire une EDL, les softs qui s'y essaient sont lent et Protools met toujours plusieurs secondes à réagir à un signal de positionnement malgrés le prix exhorbitant de la syncIO (je cite protools par example).

IDEM pour le montage sur Bande c'est génial ça oblige à prendre des décisions définitives et donc à réfléchir avant d'agir. Pas d'undo donc pas d'erreur. (et puis de toutes manière comme y aura bientot plus de bandes magnétiques...)

des fois je suis pas trop énervé.


Cordialement,
YOM

P.S.: vous pouvez continuer à critiquer le DD1500

Publié : 05 mars 2007, 22:37
par Dorian
olafnoise a écrit :Le montage sur bande, sans undo, te fait juste REFLECHIR à ce que tu vas couper et ou tu vas couper, et au sens que tu donnes à ton montage......
Je suis pas d'accord ;) , je réfléchis de la même façon en montant un son en virtuel qu'en bande... L'opération est juste bcp plus simple et surtout plus rapide en virtuel, mais la démarche intellectuelle est la même, AMHA...
Quelle galère de devoir trouver ce foutu bout de son en 1/4" que tu cherches, c'est presque contre-productif. La pseudo-réflection que ça impliquait, mise en avant par "les vieux de la vieille", est juste là pour cacher la nécessité de temps énormes pour faire la moindre opération... Les temps ont changés (les temps de production aussi du coup :) ), et perso je ne suis pas nostalgique.

J'irai même jusqu'à dire que la création est plus riche en virtuel, puisque plus du tout de contrainte liée au support (et donc toutes ses manips à la con qui finalement t'éloignent de l"idée originale", et où tu as du coup tendance à te dire: "bon ben tant pis je laisse comme ça...").

Mais on s'éloigne à grands pas de notre bon vieux DD1500 ;) .
Pas grand chose à voir avec l'utilisation en école d'une machine évidemment dépassée,....mais qui n'empêche pas de se poser les mêmes questions, d'ailleurs.
Comme je l'ai dit plus haut, je suis pas trop d'accord non plus :) .

Bye.

Publié : 05 mars 2007, 22:57
par Ritz
Oui, création plus riche en virtuel, mais dans la formation, l'absence d'undo structure.
J'ai même tendance à considérer la contrainte généralement comme un vrai plus artistique.
Je suis un peu plus jeune que vous messieurs, j'ai eu ma première bécane avec DP 3.1 en fançais.
Juste 3 undos... ben, ça fait réfléchir, se poser le bonnes questions.
Pareil, apprendre à tourner les boutons d'eq d'une console, je pense que ça apprend vraiment à faire un eq.
Il est tellement facile de se perdre quand on ne connait pas le son à dessiner des courbes des machins et des trucs...

Après, les vieux audiofile et autres DD1500, pour moi c'est même combat et direction la sortie svp! :D
lol, quand tu vois qu'une de ces machines lit de droite à gauche sans forme d'onde (passe encore) mais met 3 plombes à te faire un strip silence...
Maintenant dans protools, la courbe d'autom se dessine au moment où tu touches le fader...
Ca n'a juste plus rien à voir, c'est du matos obsolète même si il a rendu beaucoup, beaucoup de services (j'en suis bien conscient).

Re: bou

Publié : 05 mars 2007, 23:04
par Dorian
yomguifau a écrit :Je suis très déçu de la manière techno et étriqué dont vous, les anciens, vous regardez la formation professionnel et quelque part votre métier:
Heu, c'est moi les "anciens"? :) :) :)
Vous considérez vous comme des ouvriers (attention je n'ai rien contre les ouvriers) qui travaille à la chaine et reproduise jours après jours la même tâche au même poste interchangeable ou continuez vous à revendiquer le statut libre et ouvert de technicien du spectacle qui sait s'adapter et faire avec les moyens qu'on lui offre et parfois qu'on lui impose un produit audio-visuel à forte valeur ajouté artistique et intellectuel? ces moyens imposés peuvent aussi bien être techniques que financiers. Alors?
Ben non, et alors? Quel rapport avec la choucroute?
Bah ça devait te peser lourd sur la patate pour sortir comme ça :) .
Bon partons du principe que nous sommes dans la deuxième catégorie. Donc vous acepterez également de reconnaitre que ce sont les hommes qui font ce fameux travail à forte valeur ajouté (et tout et tout), donc que celui ci soit réalisé avec un totools, un fairligth, un audiofile... ou même un DD1500 ceci importe peu dans la meusure ou les moyens correspondent au but fixé par le client.
C'est bien beau, mais c'est très théorique tout ça... Si le gars ne maitrise ni pro tools, ni le pyramix (je simplifie), il aura beau avoir toutes les connaissances théoriques du métier blablabla, il ne risque même pas d'arriver à ce stade...
Si un mixeur ne maitrise pas telle console, il va prendre sur son temps pour l'apprivoiser, idem pour tous les autres corps de métier d'ailleurs. C'est un autre débat.
Imaginons maintenant qu'un organisme de formation n'enseigne pas à utiliser ProTools vers7.3, AudioFile vX, un DD1500 V3,30... mais plutôt enseigne "qu'est ce qu'un système de montage/mixage audionumérique virtuel", "qu'est ce qu'une console de mixage pour la post-production TV ou Cine ou Radio", "qu'est ce qu'une console de mixage de sonorisation"... quelles sont les diférences, quelles sont les fonctions nécéssaires dans chacun des cas de figures... etc etc vous avez compris, le technicien qui arrive sur le marché du travail avec ces connaissances saura aussi bien travailler avec un MFX3, une DreamStation, un Protools V4-5-6-7, un audioFile. Car il saura faire un bilan rapide des possibilitées de la machine et des fonctions qu'elle doit et va remplir.
C'est bien ce que je dis plus haut.
D'où ma question: quel est l'intéret d'enseigner un système dépassé, que l'étudiant ne rencontrera probablement jamais sur le terrain? A part perdre du temps qui pourrait être utilisé à l'apprentissage théorique, ou à aller voir de vrais studios?
Ou même à utiliser des outils qu'on trouve sur le terrain, du moins pour les petites productions ou les petits studios (cf. Pro Tools LE ou Pyramix Native)?
Tout le monde n'a pas la chance de commencer sur du long métrage avec de gros systèmes, et d'ailleurs la plupart de ces étudiants commenceront sur de petits projets, petitements payé, etc. et donc sur des systèmes type PT et autres (et pas DD1500 ni AudioFile!).
Cette formation existe c'est le diplome de BTS audiovisuel. J'en sors (il y a dix ans) et tous les jours je change de studio et que celui ci soit bleu vert ou rouge, mon travail est de le faire fonctionner que j'aime ou pas la couleur des boutons.
Ben moi aussi j'ai passé un BTS (AV op. Son), ça ne m'empêche pas de constater que les formations pratiques ne m'ont servies à rien... Je fait juste part de mon expérience, j'oblige personne à être d'accord avec moi ;) .
Bilan: La gueguerre sur le plus mieux des systèmes existera toujours pourtant cela n'empechera pas d'avoir besoin des mêmes fonctions pour faire du son que ces fonctions soit réel (hard) ou virtuel. Le matériel présent dans les écoles importes peu.

Stop la critique gratuite et démotivante pour ceux qui arrive et qui ne comprenne pas encore tout.
Critique gratuite? Je vois pas pourquoi on pourrait pas dire clairement aux étudiants en son que le DD1500 est mort, et que la formation qu'ils suivent en ce moment ne sert pas à grand chose, conrètement?
Pas d'auto-censure ici, chacun dit ce qu'il pense, et j'espère bien que ça restera comme ça... Y compris pour le matériel...
Le DD1500 ne sonnait pas parce que la valeur de l'impédence des convertisseurs était inadapté à l'alignement à +4dbu. Ceci à d'ailleur été diagnostiqué, décrit et résolu très vite par ceux qui cherchait à améliorer les choses plutot qu'a s'en plaindre.
Donc c'était encore pire avant :) :) :) ?
Dans le même temps le DD1500 savait faire une autoconformation à partir d'un projet de rushes sans redigit et était capable de se synchroniser instantanément, quand à la commade de machine externe, on aurait dit un synchroniseur CB. Le protools ne sait toujours pas lire une EDL, les softs qui s'y essaient sont lent et Protools met toujours plusieurs secondes à réagir à un signal de positionnement malgrés le prix exhorbitant de la syncIO (je cite protools par example).
C'est un point de vue de mixeur, le seul que je partage d'ailleurs (la synchro). Comme quoi on tout est critiquable, heureusement...
des fois je suis pas trop énervé.
Faut pas, je me suis peut-être mal exprimé, comme souvent...

Bye.
P.S.: vous pouvez continuer à critiquer le DD1500
On va se géner...

Re: bou

Publié : 06 mars 2007, 12:57
par Franklin
personnellement au cours j'ai appris le fonctionnement théorique d'une DAW et d'une console In Line, puis l'école a fait le choix de faire ses exercices pratiques sur PT, des Amek Big et des Yamaha 02R.

C'est normal de faire des exercices pratiques, ca permet de "tilter" ce qu'on a vu en théorie, et maintenant dans un Nuendo je m'y retrouve aussi ou avec une autre In line pareil...