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Publié : 07 déc. 2007, 03:25
par MarcV
Pour rajouter mon petit point de vue sur le sujet....
Certes, on mesure des signaux jusqu'à 60KHz à la lecture d'un vinyle mais de là à en déduire que c'est la réponse en fréquence du support, j'ai l'impression qu'on va un peu vite en besogne...
Avant de mesurer la qualité intrinsèque d'un support, il faut prendre en compte ce qu'on va y inscrire : la source. Et dans le cas d'un disque vinyle et en simplifiant, la source est un micro qui passe dans un préampli puis dans une console et finalement est enregistrée une bande magnétique analogique.

A ma connaissance, aucun de ces éléments de l'époque n'était capable de transmettre un signal à 60KHz depuis la captation jusque sur la bande.

Il me semble donc que les signaux à 60KHz mesurés sur un disque vinyle ne sont pas issu de la source mais propre au disque vinyle dont la lecture va générer de nombreuses harmoniques qui n'existaient pas au départ.
Ce qui n'est pas désagréable en soit et fait parti du caractère de ce support particulier mais je ne pense pas qu'on puisse en déduire que les disques vinyles permettent la reproduction d'une telle bande passante...

Publié : 07 déc. 2007, 09:22
par Il_Sorpasso
non mais ça veut tout de même dire qu'aujourd'hui on peut, grâce à la conjugaison du numérique (192kHz) et du support vinyle, écrire des albums pour les chauve-souris et ça c'est quand même important.

Publié : 07 déc. 2007, 10:01
par colors
l'idéal eut été le sillon analogique dans le vinyle et le rayon laser : son analogique et rapport S/B maxi, sans usure
mais ça n'aurait pas lancer le nouveau marché du CD à l'époque :roll: