Ta démarche est super saine je trouve, Marc, et je pense que c'est vraiment la meilleure façon de faire les choses. Y'en a marre de cette course au niveau au delà du taquet, ou ton mix doit absolument paraitre plus fort que le voisin qui passe avant ou après toi (notion de diff radio, télé, mp3 at home, ou boite de nuit
). C'est d'ailleurs rigolo de constater que cette notion de "gros son au taquet" ne semble pas exister en classique ou en jazz, contrairment à la variété, au pop / rock, et à la musique électro/hip-hop...
Le débat est ouvert
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Moi aussi je ne pourrais plus me passer d'un VU-mètre pour mixer (audiovisuel only, je ne mix en musique que mes propres compos
), puisqu'il donne une indication moyenne de l'énergie perçue à un moment T, relativement conforme à ce que notre cerveau pourrait interpréter (ie. c'est fort, c'est faible), mais surtout conforme à ce que pourrait encaisser un appareil analogique lambda (poste de radio, télé classique, bande magnétique, etc.). Un mix peut paraitre faible alors qu'il a des crêtes très importante (grosse dynamqiue), alors qu'un mix limité à -9 mais sans crêtes importantes (peu ou pas de dynamique, forme d'onde rectangulaire
) peut paraitre assourdissant...
C'est d'ailleurs ce qu'est aussi censé faire la mesure Loudness Leq par rapport au VU, mais en mieux: notions de psychoacoustique, grave / aigu / etc.
Petite question pour le Leq, à quoi correspond la mesure "instantannée" faite par un DK, par rapport à l'utilisation d'une mesure start/stop avant/après du programme?
Pourquoi cette norme ne prend pas auprès des mixeurs de bande annonces de films et de pubs cinoches? Ils sont très critiques et n'y croient pas vraiment, IMHE...
Cette mesure va t'elle (ou pourrait elle) être adoptée en mix de long métrage? Mais comment?
J'avoue que je nage sur l'exploitation de cette mesure Leq en mix télé de docuè ou de téléfilms, alors que je comprend plutot bien les concepts et les buts de son adoption en diffusion. Help
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Bye.