Publié : 16 juil. 2010, 05:00
Bonjour à tous,
Voilà mon premier poste, j'ai l'habitude de lire pas mal de ce qui se passe sur ce forum sans avoir eu une contribution particulière à y faire.
Ce poste m'a rappelé un cours de BTS, dont j'ai ressorti le document et dont j'ai pu retrouver trace sur internet.
C'est un PDF en anglais écrit par des personnes de TC electronic (cela rejoint le poste de guiguy ) qui parle notamment de la méthode de mesure des signaux numériques.
http://www.tcelectronic.com/media/niels ... erload.pdf
La plupart des systèmes vont seulement analyser sur la base des échantillons qui en numérique ne dépassent jamais 0 dBFS.
Or il peut exister des signaux crêtes en dehors des échantillons selon le rapport de phase entre le signal modulant et la fréquence de l'échantilloneur, allant jusqu'à +3 dBFS (voir le document où l'on peut voir un schéma d'une sinusoïde et de son signal quantifié).
Dans leurs articles, les personnes de TC electronic déplorent ces crêtes pour les CD audio, d'autant plus que le signal sera collé à la limite de 0 dBFS. Malheureusement nous ne mesurons pas actuellement ces crêtes sur nos DAW, qui pourtant provoquerons des distortions à la DAC. (Je crois me souvenir que notre intervenant nous avait vanté pyramix à ce sujet, face à des concurrents comme ProTools... mais bon je ne voudrais pas provoquer une guerre de chapelles. )
Ici, par contre nous nous apercevons de l'effet produit par la conversion en mp3 qui de la même manière va oublier certaines crêtes du signal. Or remis au format PCM, l'on s'aperçoit de l'existence de certains de ces points chauds (comme ils sont appelés dans les documents).
Il en va de même lors d'un passage de 44.1 à 48 kHz et vice versa. Car le rapport de phase du signal modulant et de l'échantillonneur varie et dévoile alors les points chauds cachés jusqu'à présent. (pour le poste de Dupont).
Enfin je suis d'accord avec biton et son idée de suppressions d'oppositions de phase dans le mp3 qui créeraient des crêtes plus élevées. Mais si on fait le rapport de ce qui est enlevé (les signaux les plus faibles) au signal restant, je crois qu'en dB la variation reste très faible. Ca empirera, comme l'histoire de phase, plus l'on réduira le bitrate.
En espérant ne m'être pas planté et d'être compréhensible...
N'hésitez pas à lire le document qui est passionnant, et m'a fait réfléchir à pas mal de mauvaises habitudes.
Voilà mon premier poste, j'ai l'habitude de lire pas mal de ce qui se passe sur ce forum sans avoir eu une contribution particulière à y faire.
Ce poste m'a rappelé un cours de BTS, dont j'ai ressorti le document et dont j'ai pu retrouver trace sur internet.
C'est un PDF en anglais écrit par des personnes de TC electronic (cela rejoint le poste de guiguy ) qui parle notamment de la méthode de mesure des signaux numériques.
http://www.tcelectronic.com/media/niels ... erload.pdf
La plupart des systèmes vont seulement analyser sur la base des échantillons qui en numérique ne dépassent jamais 0 dBFS.
Or il peut exister des signaux crêtes en dehors des échantillons selon le rapport de phase entre le signal modulant et la fréquence de l'échantilloneur, allant jusqu'à +3 dBFS (voir le document où l'on peut voir un schéma d'une sinusoïde et de son signal quantifié).
Dans leurs articles, les personnes de TC electronic déplorent ces crêtes pour les CD audio, d'autant plus que le signal sera collé à la limite de 0 dBFS. Malheureusement nous ne mesurons pas actuellement ces crêtes sur nos DAW, qui pourtant provoquerons des distortions à la DAC. (Je crois me souvenir que notre intervenant nous avait vanté pyramix à ce sujet, face à des concurrents comme ProTools... mais bon je ne voudrais pas provoquer une guerre de chapelles. )
Ici, par contre nous nous apercevons de l'effet produit par la conversion en mp3 qui de la même manière va oublier certaines crêtes du signal. Or remis au format PCM, l'on s'aperçoit de l'existence de certains de ces points chauds (comme ils sont appelés dans les documents).
Il en va de même lors d'un passage de 44.1 à 48 kHz et vice versa. Car le rapport de phase du signal modulant et de l'échantillonneur varie et dévoile alors les points chauds cachés jusqu'à présent. (pour le poste de Dupont).
Enfin je suis d'accord avec biton et son idée de suppressions d'oppositions de phase dans le mp3 qui créeraient des crêtes plus élevées. Mais si on fait le rapport de ce qui est enlevé (les signaux les plus faibles) au signal restant, je crois qu'en dB la variation reste très faible. Ca empirera, comme l'histoire de phase, plus l'on réduira le bitrate.
En espérant ne m'être pas planté et d'être compréhensible...
N'hésitez pas à lire le document qui est passionnant, et m'a fait réfléchir à pas mal de mauvaises habitudes.