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Publié : 02 août 2007, 21:09
par Benoit T.
XYZ à ecrit;
surtout pas de normalisation et autre plug en insertion sur la tranche master genre L2 et consors



Pourquoi?


Publié : 02 août 2007, 21:35
par heral
Anonymous a écrit :
Remee a écrit :
Météotrance a écrit : les System type pyramix et protools en DSD ont peux... .
D'abord c'est pas "Mon" histoire de bit, c'est comme ça, c'est scientifique
disons que pour que ce soit scientifique, faut poser les conditions initiales... Notamment la fréquence d'échantillonnage!
protools gère le DSD?
j'ai encore un bus de retard moi :roll:
d'autre part, la quantification lineaire pcm , c'est une echelle" horizontale " du "découpage" du son. (les tranches de decoupes sont horizontales)
si l'axe des "x" est bien entendu la frequence. (les tranches de frequences sont alors verticales)

donc on peut tres bien travailler en 24 bit en 44.1 ,en 48 ou en 96 kHz
la quantification est indépendante de la frequence.

Publié : 03 août 2007, 00:20
par D_LeX
En ce qui concerne la normalisation, en lisant à l'instant le livre de Bob Katz sur le mastering, il me semble avoir une explication possible.
Si j'ai bien compris ce qui est expliqué (n'hésitez pas à me corriger si j'ai mal compris le truc), il indique que dans le cadre d'utilisation de processeurs externes en mastering, lorsqu'on va passer par les convertisseur D/A, on a de fortes chances d'avoir des distortions générées. Ces distortions on été mesurées par TC Electronics et certaines engendraient des augmentations de crêtes jusqu'à +3dBFS avec certains signaux.
Si on utilise un signal normalisé en entrée de ces processeurs audio, ces distortions, vont faire clipper le signal. Il serait alors préconisé de laisser une marge d'au moins 3dB.

Publié : 03 août 2007, 09:19
par DM1000
Remee, ta théorie est plutôt tirée parles cheveux !
Chacun est libre de penser ce qu'il veut, bien sûr, mais il y a dedans au moins deux contrevérités que je ne peux laisser passer sans réagir.
Donc en 16 bits on a une dynamique vraiment exploitable sans dégradation du signal de 24 db
Non. Car comment expliquer sinon qu'il existe de par le monde des millions de CD classique dont la dynamique excède largement les 30dB, enregistrés en 16 bit et qui sonnent très bien ?

La réalité est qu'on entend éventuellement une dégradation du signal enregistré en 12 bit sur des signaux faibles qui vont laisser percevoir les dégradations dûes au bruit de quantification.
La dynamique de l'oreille est de 60 db autour du niveau moyen
La dynamique de l'oreille est beaucoup plus importante que ça. En effet elle est définie en bas par le seuil de l'audition (0dB, c'est sa définition pour une oreille moyenne, certains entendents plus bas) et en haut par le seuil de la douleur (vers les 120 dB):
http://www.spectra.fr/notions-acoustique-r9.html

Tu fais sans doute la confusion avec la dynamique qu'il est possible d'entendre dans une habitation, limitée en bas par le bruit de fond extérieur (rue calme = 40dBA) et en haut par les voisins qui tapent au plafond (90,100 dBA ?)

:dm1000: :dm1000:

Publié : 03 août 2007, 16:10
par Papalou
60dB est la dynamique instantanée de l'oreille.

Après avoir écouté un signal fort par exemple, tu n'entendras plus un son à 0dB SPL, il faudra laisser passer une période de repos à l'organe.

Publié : 03 août 2007, 23:09
par DM1000
Oui, mais après un signal à 0 dB SPL, tu entends parfaitement un signal à 130 dB SPL...

Et le temps de récupération est relativement court. Sa durée dépend aussi de la durée d'exposition à un son fort.

La dynamique instantanée ne veut donc pas dire grand-chose en dehors de conditions de mesures précises qu'on ne rencontre en fait qu'en acoustique médicale. Elle n'a rien à voir avec les conditions d'écoute sur une chaîne électroacoustique normale.

On peut parfaitement entendre en studio des pianissimi (30-40dB) après des crêtes instantanées très brèves et très élevées (120 dB sur quelques microsecondes). La chaine de transmission devra quand même être capable de les tranmettre et ne pas se limiter aux 60 dB évoqués.

Publié : 29 nov. 2008, 23:21
par gill
Bonsoir,

Je suis en train de finalisr un mix CD. Je compte livrer un master enregistré en 24 bit 88.2, à charge pour l'ingénieur de mastering de descendre en 44.1.
Voila mon souci : la plupart des morceaux montent en crête jusqu'à - 2,5/ -2 db dans Logic pro.
Je précise que je n'utilise pas de limiteur sur la tranche master, mais juste l'égaliseur Sonnox de l'OX FR3 en mode type 3 (égalisation douce pour mastering).
J'ai lu sur ce forum qu'il fallait éviter de dépasser -3 db en crête. Dois-je absolument descendre de 1 db ?
L'ingénieur ne peux pas gérer ça au moment du passage en 44.1 ?
Merci d'avance pour vos réponses éclairées.

Publié : 29 nov. 2008, 23:33
par xyz
Je pense que pas de soucis... tant que tu ne satures pas tu bus master ça devrait jouer :-)

A ta place je poserais directement la question à l'ingé en mastering c'est plus simple et en lien direct avec le mec qui va masteriser le disque.

a+ bon dimanche

Publié : 30 nov. 2008, 00:39
par Philw
Bonjour,

c'est sûr qu'on préfère recevoir des fichiers qui sont plutôt aux alentour de -10 à -6 dbfs en crête, ce qui permet une latitude travail plus aisée pour le passage en hardware analogique.
Mais tant que les morceaux ne sont pas compressés au taquet (quelque soit le niveau crête ! y en a qui ont pas bien compris ça...), il n'y pas de soucis, au pire on applique une baisse volume dans le soft avant d'attaquer le hard.
Quand c'est déjà compressé et limité sur le master de la console, on ne peut que... le renvoyer d'où il vient :) même si le niveau crête est à -10 db. L'important en fait c'est le RMS, ou rapport entre crêtes et niveau moyen. Même si il reste quelques crêtes proches du 0 bdfs, mais que le RMS se situe aux alentours de -25 db, il y a une marge de travail confortable.

amitiés
Phil

Publié : 30 nov. 2008, 12:18
par gill
Merci, c'est très clair.

Je crois que je vais baisser un peu l'ensemble par précaution.