Sound Designers

Pour te donner mon sentiment réel, lorsque je ferme les yeux, j'ai l'impression d'entendre 1 gros vaisseau devant et 2 autres petits qui se pourchassent en traversant l'écran.

mmhh... JE croyais qu'au cinoche il fallait ouvrir les yeux... Mince, bientot 3 3ans qu'on m'aurait menti? Je rigole.

JE suis d'ac avec Dorian sur ce coup là. JE ne suis pas du tout mixeur ou monteur son. Je travaillle 75 % du temps en zics.
Mais une des choses que j'ai apprises c'est d'aller à l'efficacité et au bon gout. JE ne crois pas que 95% des auditeurs ont conscience qu'ils n'entendent que le 1 er plan. L'image et leur cerceau fait le boulot. Attentiion, je ne parle pas d'economie dans le cas d'efficacité mais bel et bien d'efficacité en valeur absolue.
2 adages que j'ai fait mien:
"Le mieux est l'ennemi du bien"
"Trop de son tue le son."

C'est de la philo de comptoir, j'en conviens, mais chacun fait à son niveau...
Voilou, j'ai fini avec mon HS.

Pour ce qui est des ref 5.1, j'en ai pas.

Et juste pour en remettre un coup, normalement dans le vide il n'y a pas de son...

Mais alors... pourquoi le vide de "2001" il est plein de Ligeti ?

Grums a écrit :Pour ce qui est des ref 5.1, j'en ai pas.

Moi, si : un bruit rose de chez Dolby.

GérardLamps a écrit :Bonjour,

2at8 a écrit : Par ailleurs si chaque film est un cas spécifique, pour celui-ci qui commande quoi avec quel cahier des charges. Si chacun est un créatif dans son domaine et pour un film l'équipe est nombreuse et variée, c'est, pour le son, avec quelle liberté et capacité de proposition entre auteur, réalisateur, musicien et autres commanditaires ? Qui peut pousser le curseur plus loin

Excuse moi mais les questions sont un peu trop vagues, ou alors c'est moi qui ai la comprenette difficile, pour que je puisse y apporter des réponses claires.
Amicalement. GL

Je pose ma question différemment. Mixer c'est intégrer plusieurs bandes-son et y mettre des effets : musiques, paroles, voix-off, effets variés de traitement de son + spatialisation le tout en 2D stéréo plus 3 D en 5.1. Donc qui décide de quoi, le mixeur avec carte blanche pour faire "joujou" dans l'espace, ou bien le réalisateur, les musiciens qui imposent leur vision

D'où l'image du curseur qui en caricature est soit du côté du "commanditaire" qui dicte tout dans le moindre détail, alors mixer n'est que la mise en oeuvre d'une technique de technicien, ou bien le curseur est du côté du mixeur qui en plus d'être un technicien est aussi un vrai créateur qui "dispose et impose". Pour le renard comment le mixage final s'est passé ? j'espère là être plus clair, mais cette question est peut-être très indiscrète Amicalement JFB

Hello!
Je ne suis pas GL, mais pour moi, là est la question. Où plutot, là est l'ingenieur du son.
En fait ta question contient je pense la reponse. C'est tout ça à la fois. Et du coup, le travail du mixeur est un travail hautement diplomatique je crois. Contraints techniques/contraintes esthtiques/contraintes humaines se mellent joyeusement... Le réal a je crois quand meme le role decisif de trancher, non??

C'est clair qu'un petit exemple de deroulement de scéance mix ciné serait le bienvenu... Même si il ne doit pas y en avoir 2 pareils (?)... En tout cas en musique c'est un peu le cas...

Grums a écrit :Hello!
Je ne suis pas GL, mais pour moi, là est la question. Où plutot, là est l'ingenieur du son .... hautement diplomatique ... Contraints techniques/contraintes esthtiques/contraintes humaines ... C'est clair qu'un petit exemple de deroulement de scéance mix ciné serait le bienvenu...

Effectivement, d'où dans un de mes post précédent la remarque sur : à chaque fois c'est une histoire différente, donc pas de généralité.
Dans mon cheminement perso, j'aime – comme on raconte une histoire, ou répond à un journaliste – savoir comment tel ou tel cas s'est déroulé, ensuite je me construis mon propre cheminement. Finalement, j'augmente ma marge de créativité et ça me donne des arguments pour "lutter" si on cherche à m'enfermer.
Ce sujet du 5.1 est visiblement encore en devenir et il me semble qu'il y a encore du travail à faire entre théories et pratiques. Je remarque que souvent les réponses portent plus sur les films d'action, que sur les "ambiances" et là dans le film du renard (malgré mes conditions d'écoute exécrable de l'UGC) un vrai travail a été fait sur ce plan dans plusieurs séquences. Il nous reste donc à psychanalyser GL ou simplement lui demander de "raconter son histoire", un soir au coin du feu, avec Grums et quelques autres