Voilà voilà... Bye.S.N.T.P.C.T. Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de la Production Cinématographique et de Télévision
Adhérent à EURO-MEI – Bruxelles
10 rue de Trétaigne 75018 Paris
Tél. 01 42 55 82 66 / Télécopie 01 42 52 56 26 Site : www.sntpct.fr
Fondé en 1937 – déclaré sous le N° 7564 – Autonome depuis 1981, il est confirmé
représentatif par le Ministère du Travail au plan national et professionnel
conformément aux Art. L 2121-1 et suivants du Code du Travail.
Suite à l’Assemblée que nous avons organisée le samedi 13 décembre dans les
locaux Transpalux,
ci-après le texte de la déclaration qui sera lue et remise à l’ensemble des
Syndicats de producteurs et à l’ensemble des organisations syndicales de
salariés lors de la réunion de la Commission mixte de négociation qui se tient
le 19 décembre 2008.
DÉCLARATION
Mesdames, Messieurs, les représentants des organisations patronales de la
production cinématographique,
Mesdames, Messieurs, les représentants des organisations syndicales de salariés,
Et à vous, Madame la Présidente, représentant le Ministère du travail,
Informés par le SNTPCT de la situation qui préside à la renégociation de la
Convention collective - ouvriers et techniciens - de la production
cinématographique, et d’autant plus vigilants que celle-ci concerne nos
conditions de travail, de salaire et de vie,
Depuis que les négociations ont été entreprises dans le cadre de la Commission
mixte en octobre 2004, nous sommes confrontés à une attaque en règle des
syndicats de producteurs qui vise à remettre en cause l’existence de la
Convention collective de la Production cinématographique, nos grilles de
salaires minima garantis et les diverses majorations de salaires
conventionnelles,
Après ce que nous devons appeler une provocation de la part des syndicats de
producteurs proposant d’abaisser en 2006 de 20 à 30 % les salaires minima des
ouvriers et techniciens,
Nous avons été contraints de mener plusieurs journées de grève en 2006 et 2007
pour obtenir un accord maintenant et garantissant l’application des grilles de
salaires minima conventionnelles et leur revalorisation.
Aujourd’hui, suite à la dénonciation de la convention collective - ouvriers et
techniciens - signifiée par la Chambre Syndicale, aujourd’hui APC, dénonciation
qui doit arriver à échéance le 31 décembre 2008 pour les ouvriers et le 30 avril
2009 pour les techniciens,
Nous vous déclarons :
- que les ouvriers et techniciens, pris dans leur ensemble, n’accepteront pas
la disparition de la convention collective de la production cinématographique -
ouvriers et techniciens, - n’accepteront pas que soit remis en cause nos
accords conventionnels de retraite complémentaire signés en 91, doublant le taux
de cotisation de notre retraite complémentaire, - n’accepteront pas de ne
plus avoir de convention, plus de salaires minima garantis, - n’accepteront
pas un accord réduisant les acquis existants aujourd’hui dans la convention
collective, réduisant les différents taux de majoration de salaire, réduisant le
niveau des salaires minima actuels, supprimant la rémunération des durées de
transport entre lieu de rendez-vous et lieu de tournage…
Aussi, les ouvriers et techniciens vous demandent instamment de proroger
l’application de la convention collective de la production cinématographique -
ouvriers et techniciens - jusqu’à la conclusion d’un Accord de révision des
textes conventionnels existants,
Accord qui doit impérativement maintenir et garantir le niveau des salaires
minima conventionnels existant et réévaluer certains salaires minima pour
certaines fonctions professionnelles, notamment celles du bas de la grille,
Et maintenir et garantir les divers taux de majoration de salaires et la
rémunération des durées de transport existantes ;
- les ouvriers et techniciens n’accepteront pas non plus que les négociations
continuent de piétiner,
ces négociations doivent être conclues dans les meilleurs délais afin qu’un
accord en bonne et due forme soit ratifié et soumis à extension.
Nous vous informons que nous sommes déterminés à engager toutes les actions
nécessaires pour le maintien de nos droits conventionnels acquis et des
revalorisations de salaires que nous demandons.
sachant que la spécificité d’emplois qui sont les nôtres se traduisent par un
salaire mensuel moyen dans une année : (source Congés Spectacles) - de 1 700
euros pour les ouvriers, - de 1 500 euros pour les techniciens non cadre,
- de 2 480 euros pour les techniciens cadre. (Il s’agit des salaires bruts et
non nets)
Nous voulons vivre dignement de nos salaires et de l’exercice de nos
professions,
Nous vous remercions de votre attention et souhaitons que nous serons entendus.
Paris, le 19 décembre 2008
Nous ferons le compte-rendu de la Commission Mixte Paritaire dans les jours qui
suivent.
Intermittent, terminé ? Le fil syndical...
- Dorian
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Même si je me sens bien seul ici, je continue à faire suivre les infos...
Dernière modification par Dorian le 20 déc. 2008, 01:12, modifié 2 fois.
- Dorian
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Je continue le relai d'infos, cette fois sourcée du SFA-CGT (http://www.sfa-cgt.fr):
Bye.ASSEDIC SPECTACLE : Danger !
Journée Nationale d´Actions le Mardi 23 décembre
Les annexes 8 et 10, qui indemnisent les artistes-interprètes et les
techniciens du spectacle vivant et de l´audiovisuel, expirent normalement le
31 décembre 2008. Les négociations de la convention UNEDIC, dont
dépendent ces annexes, sont entamées depuis plusieurs semaines. Mais
jusqu´ici, à quelques jours de la fin de validité de notre dispositif, celui-ci n´a
pas été évoqué ! Sera-t-il traité dans les dernières minutes d´une
négociation marathon par une nuit froide de décembre ?
En ce qui concerne le régime général, le MEDEF veut toujours imposer une
« filière unique », c´est à dire un système qui ferait dépendre la durée
d´indemnisation des chômeurs de leur durée de cotisation, et sévèrement
plafonnée. En même temps, le MEDEF souhaite baisser le niveau des
cotisations patronales, dans un contexte de chômage croissant et de
pouvoir d´achat en chute libre !
Appliqué mécaniquement au régime spectacle, on peut imaginer les dégâts
supplémentaires provoqués, après l´hécatombe en cours suite aux accords
de 2003 et de 2006. 507 heures de travail donnerait un maximum de 3 mois
d´indemnisation ! D´ores et déjà, les services de l´UNEDIC estiment que
quelque 22 000 professionnels du spectacle pourraient sortir de toute
indemnisation via le sas des Allocations de Fin de Droits (entre 2 et 6 mois
d´allocations à 30 euros selon ancienneté), qui, selon le dispositif
actuellement en vigueur, devrait remplacer l´Allocation Transitoire en janvier.
Dans le même temps, l´accord sur la refonte de la formation professionnelle
continue actuellement en négociation prévoit de ponctionner les organismes
de formation comme l´AFDAS pour financer le « suivi de chômeurs », dans
le cadre de la fusion de l´Assedic et de l´ANPE dans des « pôles d´emploi ».
L´argent destiné à aider les professionnels à s´adapter à un monde en
mouvement serait détourné pour durcir le contrôle des chômeurs, dont les
professionnels du spectacle !
Voilà pourquoi le SFA, avec sa Fédération du Spectacle, appelle à une
journée nationale d´actions le MARDI 23 DECEMBRE.
A Paris, un rassemblement aura lieu à 14h30 devant le siège du MEDEF, 55
av Bosquet (M° Ecole Militaire).
Auparavant, une ASSEMBLEE GENERALE OUVERTE A TOUS est
convoquée le LUNDI 22 DECEMBRE à 19h au THEATRE DU ROND
POINT, 2 bis, av Franklin Roosevelt (M° Franklin Roosevelt).
Pour les autres régions, contactez votre antenne SFA locale, et visiter les
sites www.sfa-cgt.fr et www.fnsac-cgt.com .