dasound a écrit :... alors un indicateur tel le DMM qui fait une mesure moyenne sur un programme, je pense pas que ce soit tant inutile ...
Le grand monsieur du mix est à -31, olaf à -30, Dupont à -27 mais trop fort, perso entre -27 et -30 suivant le film ... J'ai quand même l'impression que ca soit totalement incohérent.
Les misunderstanding proviennent souvent du fait que chacun ne parle pas de la même chose
LKFS c'est fini, maintenant, pour être dans le vent, on dit LUFS (normes ITU-R BS.1770-1 le veut)
On pourrait dire, grosso modo, que -31 LKFS ou LUFS, c'est l'ancrage (le niveau moyen ou central) idéal au cinéma, avec un niveau moyen calibré à - 20 dB.
Ce qui est vraiment difficile à appréhender, c'est ce qu'on entend par là !
En vrac :
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OUI il y a des monteurs (trop rares) qui savent livrer des sessions lisibles sur une console à un niveau fixe et cohérent ! (Le fader de la console aux alentours de zéro ou -5 dB…)
Avoir à rattraper des niveaux par (par exemple) un trim d'entrée ligne ou un plug-in (c'est encore pire), c'est un pis-aller, c'est compenser une carence, c'est techniquement une connerie (double calcul pour le niveau, déplacement de la fenêtre de dynamique de l'étage, etc.)
- Même si la norme édictée par Dolby pour le format DOLBY DIGITAL
au cinéma est le niveau d'écoute calibré à 85 DBSPL pour un niveau électrique donné, ce n'est en fait qu'une recommandation sans conséquence et que beaucoup de mixeurs "macho", de par le monde, transgressent allègrement.
Par contre, les normes TV en cours de maturation, devront être respectées "à la lettre" sous peine de sanction pécuniaire de la part du CSA (cela sera légiféré).
Personnellement, utiliser le DMM en montage et surtout en mixage n'a d'intérêt que dans son utilisation de mesure du short time.
Ce qui permet de rester plus cohérent dans la continuité des niveaux moyens (avant et après les repas !) et de constater les écarts extrêmes tolérables (à interpréter par le mixeur).
À noter que toutes ces mesures sont paramétrables par l'user.