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Publié : 08 mars 2011, 16:51
par Foxp2
Heureusement qu'il y a l'inspection du travail l'ursaff et les prudhommes , gardes fou credibles et efficace, tant que le salariat existera..Bien sùr que les statuts AE evoluent tres vite, aussi vite que les boites se ruent sur ce statut pour s'affranchir des regles du travail salarié ... Je ne vois pas tt en noir ou blanc je regarde l'evolution de notre societe d'un point de vue politique, evidement je grossit un peu le trait, mais le trait ne sera jamais aussi grossier
que les commissions du medef..
Publié : 08 mars 2011, 17:00
par Larkflight
Heureusement qu'il y a l'inspection du travail l'ursaff et les prudhommes , les seuls gardes fou credibles et efficace, tant que le salariat existera..
Justement en 2003 de tout cela il fut beaucoup question car avant Avignon il était des milieux ou ces braves chaussettes à clous étaient plutôt des Arlésiennes au grand dam des intermittents, bon après ils ont fait des excès de zèle pour ce bon Chichi et son larron de Baron et toujours au grand dam des intermittents , et puis ils sont retournés à leur 421 tout contents d'avoirs foutu de bonnes peignées à ces feignants d'intermittents.
Alors depuis ça a peut être changé , sur la grossièreté du traits des commissions paritaires par contre ça j'ai vu. mais ça c'était avant... depuis j'ai changé j'ai des lunettes pour la presbytie
Publié : 08 mars 2011, 17:09
par heral
j'ai , avec mon eurl, un code naf qui me permet d'employer des intermittents , je cotise pour eux aux congés spectacle, à la medecine du travail , la taxe d'apprentissage et tutti quanti.
comment cela se se passe t il avec une AE ?
et question responsabilité civile?
est elle obligatoire en AE?
yuhira, peux tu apporter une réponse sur la possibilité de salarier avec une AE et sous quelles conditions?
Publié : 08 mars 2011, 17:32
par vinc
l'autoentreprise menace l'intermittence me semble... être un détail
Euh...pas bien compris
Non ce n'est pas un détail. C'est un système dans lequel on est TRES nombreux. L'opposé d'un détail.
Publié : 08 mars 2011, 17:49
par YuHirà
vinc a écrit :l'autoentreprise menace l'intermittence me semble... être un détail
Euh...pas bien compris
Non ce n'est pas un détail. C'est un système dans lequel on est TRES nombreux. L'opposé d'un détail.
Tu as tronqué la phrase
L'auto-entreprise ne concerne pas que l'audiovisuel mais un champ extrêmement large de compétence. L'hypothèse selon laquelle l'autoentreprise menace l'intermittence me semble... être un détail par rapport à la portée globale de ce nouveau statut juridique qui permet à de nombreux salariés de joindre les deux bouts sans risque. Les professionnels de l'audiovisuel représentent un infime pourcentage de la catégorie d'actifs concernée par ce statut.
Et je souligne le mot hypothèse (si l'on m'avait donné un centime à chaque fois que l'on a annoncé la fin de l'intermittence je serais riche aujourd'hui
)
On ne peut pas condamner le statut AE dans son ensemble parce qu'il menace un infime pourcentage des gens concernés par ce statut
La seule solution serait donc de sortir du statut AE l'ensemble des techniciens bénéficiant de l'intermittence, pas de remettre en cause le statut AE
Publié : 08 mars 2011, 18:03
par heral
heral a écrit :il manque au sondage :
gérant d'eurl/sarl
cool pour le rajout
on est bien d'accord que cela concerne l'activité liée au son (mixage, montage....)
Publié : 08 mars 2011, 18:15
par YuHirà
yuhira, peux tu apporter une réponse sur la possibilité de salarier avec une AE et sous quelles conditions?
Si j'ai bien compris les conditions ne diffèrent aucunement d'une entreprise normale, mais comme tu le soulignais très justement le CA annuel maximal autorisé plafonne grandement le recours à un salarié. Du coup seul le CDD, le mi-temps, le cachet ou le stage seraient envisageables en pratique pour dégager une marge suffisante pour l'auto-entrepreneur... Ce qui reste avantageux tout de même pour un jeune auto entrepreneur dans l'audiovisuel qui sporadiquement aurait besoin d'un collaborateur (assistant par exemple).
Publié : 08 mars 2011, 19:02
par vinc
On ne peut pas condamner le statut AE dans son ensemble parce qu'il menace un infime pourcentage des gens concernés par ce statut
Les chiffres :
106 000 personnes sont intermittents du spectacle (chiffre 2009).
Les auto-entrepreneurs (tous secteurs d'activités) sont 500 000 en 2009.
Je n'ai pas le chiffre d'AE dans le secteur du spectacle. Mais c'est forcement moins.
Donc un pourcentage minimum d'environ 20 %.
Un détail ? Un infime pourcentage ?
Par ailleurs on ne parle pas de le condamner, mais d'y réfléchir.
C'est sans doute pour cela que les discussions sur sdo sur nos statuts sont plutôt bien suivies.
Publié : 08 mars 2011, 19:30
par YuHirà
Un détail ? Un infime pourcentage ? Evil or Very Mad
Je le maintiens! Car il faut comparer ce qui est comparable!
J'ai bien peur que comparer le nombre absolu d'intermittents et le nombre d'AE (au lieu du nombre absolu d'actifs pouvant se constituer en AE) aboutisse à un pourcentage sophistique, le premier chiffre n'étant pas entièrement soluble dans l'autre
Tu confesses toi même ne pas connaître le nombre d'intermittents du spectacle en statut AE. Or c'est bien ce chiffre qui est important, non?
Sachant que le statut AE n'a même pas 3 ans d'existence (entrée en vigueur 2009), que des millions d'actifs sont potentiellement concernés par le statut AE et risquent de se tourner vers ce statut dans les années à venir, que les intermittents représentent 0.4 % de la population active en France (100 000 sur 28 000 000), je pense qu'on peut parler d'infime pourcentage sans risque de se tromper
Il n'est pas question de sous estimer l'impact du statut AE sur le régime de l'intermittence, on peut y réfléchir, et je comprends votre position. Mais Fox2 évoquait une menace sur le salariat tout entier. Là je ne suis pas d'accord.
Publié : 08 mars 2011, 19:45
par YuHirà
Pour répondre à ton interrogation, Vinc, selon l'INSEE, en 2010, il y a eu 358,588 créations d'auto entrepreneurs dont 16 448 dans le domaine des "Arts, spectacles et activités récréatives". Soit un premier pourcentage déjà infime de 4.6 %, qu'il faut certainement minorer comme tu l'imagines bien, les artistes et techniciens pouvant bénéficier de l'intermittence n'étant pas les seuls actifs à travailler dans ce domaine.