Tout ça c'est encore l'histoire du tonneau des Danaïdes ou du monstre du Loch Ness
Un sujet qui revient périodiquement et depuis des années dans nos chaumières...
Aussi un peu franco français
Mais allez donc oeuvrer dans un pays soumis au buyout et au copyright
Vous n'aurez plus de problème de Droits d'auteur
Comme ça peut devenir rapidement une conversation de bistrot sans conclusion possible (37 messages en 2 jours), je retourne à ma sieste.
PS:
- Vu la dégringolade des rétributions de la SACEM depuis qq temps, ça ne sert à rien de vouloir partager rien !
- vu qu'un mixeur est bien mieux rémunéré qu'un monteur, celui-ci n'a ka changer de métier !
- À Moscou, les techniciens du son disent tous que leur métier c'est « monteur/mixeur »
- D'ailleurs, même en France, quand le monteur/sound designer est suffisamment qualifié, le mixeur est ravi de le prendre comme co-mixeur [-o< (cf
Taken 2 par exemple)
NB: on ne dit plus sound designer mais sound superviser, c'est plus chic
- Par contre dans des pays soumis au buyout Copyright (pas seulement les anglo-saxons !), certains techniciens chefs de poste dits « à apport artistique » peuvent toucher un petit % sur la recette du film; Même 0,1% ça fait beaucoup pour 140 000 000 $
(quand c'est 1% il prend immédiatement sa retraite aux Bahamas)
- Évidemment le copyright donne le final cut au producteur et à lui seul, donc tous les pouvoirs y compris sur la musique. Le monteur ou superviser de la musique fait ce qu'on lui dit de faire.. Comme les films sont très souvent remontés ou retournés pendant et après le mix, ceci peut expliquer cela... etc. etc.
Aux USA, le compositeur à une cote qui, en général est un % du montant du budget du film, s'il est débutant, il débute, s'il est connu de par ses précédentes compositions, il a donc une plus grosse cote et touche la même somme que le film fasse recette ou pas !!!! Sauf que le budget attribué inclue les coûts de l'enregistrement de la musique et des musiciens... (bien sûr il y des variantes contractuelles à l'infini).
Mais il ne faut pas vous inquiéter, là-bas, pour le reste, c'est le même souk qu'ici - Viva Zapata
Déposer à la SACEM du sound design d'apparence musicale induit la question suivante : Mais ou commence la musique et ou fini le son ? C'est sans doute pour cette raison qu'on peut déposer les enregistrements à la places de partitions
Une petite anecdote (Blade Runner, celle là, elle est trop longue) :
Un compositeur de musique de film très connu et très riche un jour me tend une bande 24 piste remplie d'improvisations au synthétiseurs... Il me dit : vous pourriez me faire quelque chose comme vous voulez pour une séquence gore ? Je m'execute, trie les pistes, improvise et mixe... QQ jours plus tard, il me demande : vous avez fait une copie du mixage ?
Je lui réponds : Ah oui, c'est pour le dépot à la SACEM