Sound Designers

Mais donc le fond de ma pensée était de plaider pour la disparition du terme "sondier" au profit de l'appellation "preneur de sons".

Et puis souvent le preneur de sons qui accompagne un caméraman d'actualités ce sont ses yeux ouverts et aussi celui qui le protège pendant ses travelling arrière... Dommage pour ceux qui le remplacent par un micro caméra ou un cornet de glaces sans fil: ceux là ils méritent de s'étaler sur le trottoir...

PVDD

On s'écarte un peu du sujet là mais c'est pas plus mal parce que le débat est tiré vers le haut !

Juste pour info voilà la réponse que j'ai eu en questionnant Soundfield au sujet du SPS200 :

Cher Stéphane,

Pour me venger de votre Anglais impeccable, je vais vous écrire en
Français. Votre impréssion est parfaitement exacte: nous n'avons pas
encore la date exacte de livraison du SPS200. Les exigences de
broadcasting ont pleinement occupé notre R & D dernièrement, et c'est
pourquoi la finalisation du SPS200 est quelque peu en retard. Le prix
final sera fixé en même temps que le modèle de production, mais on veut
le garder aux alentours de 1500 GBP. Avant que le SPS200 soit en
production je pense qu'il faudra attendre fin de l'été.

Je vais vous tenir au courant....

Avec mes meilleures salutations, et bon week-end

Laila Giles
SoundField Ltd.
Charlotte Street Business Centre
Charlotte Street
Wakefield WF1 1UH
United Kingdom
Tel: +44 1924 201089
Fax: +44 1924 290460
email: laila.giles@soundfield.com

Bon, pour ce micro il va faloir encore être patient.....

Concernant notre débat deux petits points :

- Moi aussi j'ai une sainte horreur du terme de sondier ! (à la limite quand c'est prononcé par un électro, machino ou lighteux de théâtre ça passe encore, mais par pitié ne t'y mets pas toi aussi mon cher Dorian !)

- Est-ce réellement le travail du preneur de son(s) de dématricer les ambiances, n'est-ce pas trop éloigné de ses fonctions de base où est-ce normal qu'il fasse ça lorsqu'il livre ses ambiances ? Peut-on par exemple facturer à la production ce travail, dans la mesure où cela apporte une forte valeur ajoutée ?

Pour répondre à Steph.B qui disait:

"- Est-ce réellement le travail du preneur de son(s) de dématricer les ambiances",

c'est effectivement contradictoire car les avantages du format B (comme c'est aussi le cas en prise de son stéréo MS), c'est qu'en post production on peut tout régler et donc que le mixeur doit pouvoir disposer de la matière originale, même si le preneur de son fait une réduction stéréo pour le montage. Le preneur de son sur le terrain ne peut pas faire le matriçage de façon satisfaisante puisque le plus souvent ilm travaille au casque et qu'il baigne dans le champ sonore ce qui parfois ne lui permet même pas de savoir ce qu'il enregistre (malgré un casque fermé).

Pour ma part j'ai installé une écoute 5.1 (ampli NAD T 753) plus ou moins orthodoxe (AV Gauche et AV Droite Dynaudio Acoustics C2, Centre Auratone 5C, Arrière G et D JBL control 1 Plus et caisson de grave JBL Control SB-1). Ceci pour me permettre de déguster mes prises de son à mon retour au studio. Mais franchement je préfère livrer mes sons au Format-B et laisser le mixeur faire son travail créatif de mise en forme de la bande-son.

A chacun son métier...

Je connais très bien Laila de chez Sounfield: elle a séjourné en Belgique et son français est excellent...

Merci d'être revenu dans le sujet initial messieurs .

Si je comprend bien tout, il y a donc 2 possibilités pour le mixeur afin d'ajuster le b-format:
- se faire une configuration de console complexe sur quelques tranches pour gérer ces ambiances en b-format : ça permet de rester sur la console, et donc concentré sur le mix. Ma question : quelqu'un parmi vous l'a déjà fait (DFC, Avent, System-5)?
- utiliser le plugin SZ, et donc lacher la console épisodiquement pour venir régler le bidule sur la DAW : ça me parait un peu moins pratique, mais ça peut être sympa pour l'assistant co-mixeur, voir le monteur son. En plus la DAW est souvent décentrée par rapport à l'écoute sur les grosses consoles (32 faders et plus), ce qui obligerait a faire pas mal d'aller retour entre le "sweet spot" et la DAW, non?

Bye.

Le plug-in SZONE suit parfaitement bien l'automation. Il est donc possible de travailler la spatialisation séparément et de la modifier si nécessaire pendant le mixage.

Pour la petite histoire .... le terme "sondier" viens à l'origine du monde du théâtre, ou le sondier, c'est un travailleur polyvalent et (normalement) compétant dans plusieurs domaines : de la prise de son, du mixage de bande son, et sa diffusion, en plus du calage (dans tous les sens du terme) du systeme de diffusion, voire de multidiffusion ...
Ce terme de "sondier" n'est donc pour moi aucunement péjoratif, au contraire, il qualifie quelqu'un de polyvalent et de compétant dans le domaine du son, de la sono / prise de son / mixage.... au théâtre. Après, l'utiliser pour du sounddesign ... c'est peut-être un abus de language, mais le metier de sounddesigners est vraiment proche de celui de régisseur sonorisateur compositeur polyvalent du spectacle vivant (voyez que c'est plus simple de dire sondier !)
Alexis (Voui, j'ai reçu une formation de "sondier" ... )

En tout cas le mot "Sondier" n'est pas dans mon dictionnaire...

Question, les mixeurs qui trainent ici ont ils déjà eu à faire au B-Format en mix ?

Si oui, comment le gère t-il ?

merci

Voilà, c'est ce que je voulais dire, en plus court .

Bye.

PVDD a écrit :Le plug-in SZONE suit parfaitement bien l'automation. Il est donc possible de travailler la spatialisation séparément et de la modifier si nécessaire pendant le mixage.

Je m'en doute bien (comme plein d'autres plugs d'ailleurs), mais c'est quand même pas hyper ergonomique pour le mixeur, à l'usage, si?
Impossible de gérer le dématriçage plus directement sur une console "moderne" (bis repetita, pour pas dire ter)?

Bye.