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jyber
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Message non lu par jyber »

Je ne me suis pas présenté, réparons cette lacune.

Je ne suis pas ingénieur du son mais ingénieur audio. Mon métier est de faire des machines qui font du son. Le son est une passion mais n'est pas mon métier. J'ai commencé à sévir en 1980 au studio 123 de la maison ronde, c'est dire mon âge canonique. Boudiou, le CD n'existait même pas!

J'ai vécu le PDP-11, MUSIC V, les batches qu'on laissait tourner toute une nuit pour découvrir "crrrr pouet" au matin. Le temps-réel avec les ancêtres des DAW. J'ai hanté les lieux de la "computer music", ses labos, ses congrès. Assisté ému à la naissance de Pro Tools. Connu les espoirs fous d'un univers infini de sons puis, trés vite, comment le restreindre parce que l'infini c'est trop grand. La synthèse, les filtres, la FM, les modèles physiques, les grains. L'arrivée du DSP, la première convolution. Il n'y a guère que le raton-laveur qui fut épargné. Et encore, il a existé un convertiseur hamster to MIDI.

Puis ma carrière a bifurqué, nos recherches ayant allumé un intérêt chez des industriels moins portés sur le culturel. Aujourd'hui, mon activité de sondier est bénévole, un évènement annuel produit par une association. Débuts dans des salles noces & banquets à ch... puis, le succès venant, des vrais audis, de la vraie projection avec Christie. De la post-prod (ProTools). Peu, trop peu à mon goût de prise de son (PMD670, NT4, C451) j'ai une passion pour la stéréo, l'espace, l'image sonore. De la bidouille sous Max/MSP parceque je crois qu'il y a encore quelques trucs à gratter aprés les ratons-laveurs.

Mon obsession? Quand je ferme les yeux, je veux me croire au direct. C'est banal, mais vous savez à quel point c'est difficile à obtenir même dans des audis bien équipés mais exploités en mode kermesse. Mon drame? Des acouphènes que je traîne depuis le jour où j'étais assis trop près d'une 4350, je taierai le nom de celui qui était aux manettes par charité. Depuis, la protection du public est devenue une de mes exigences.

Ayant quitté la capitale, j'ai largement perdu le contact avec le milieu et je le déplore. J'ai le soleil de la Méditerrannée, ça compense un peu.
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