Sound Designers

Certains ici sont peut-être intéressés ...
http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadm ... entSon.pdf

En gros, ils cherchent un ingénieur du son avec plus de 10 ans d'expérience, notamment dans le cinéma (mixage en audi'), le tout pour un temps plein dont le salaire sera indexé sur la fonction publique......
M'est avis que ça ne va pas se bousculer au portillon vu le profil...

Détrompe toi, perso ça pourrait m'intéresser. L'intermittence c'est sympa, mais au bout d'un moment, avec l'age qui avance... Et monter des sociétés, j'ai donné...
Bref, faut voir.

Ah, effectivement...
Moi je suis encore trop attaché à mon métier. Un peu d'enseignement c'est bien, mais le côté créatif me manquerait trop.
Et côté salaire, la chute risque d'être violente...
Mais je comprends l'idée.

Tu peux être salarié, y compris dans la fonction publique, et être créatif, ça n'a juste rien à voir . Heureusement d'ailleurs ! Auto-entreprise, actionnariat, associatif, etc. y'a plein de solutions.
Après ce sont des choix de vie, effectivement un enseignant non qualifié dans le public touchera bcp moins qu'un mixeur cinéma intermittent .
Tu vois l'idée .

Je ne parlais pas de la fonction publique mais de l'enseignement. C'est chouette, mais pour en faire quand même pas mal, c'est pas hyper créatif. C'est un autre "plaisir", celui de passer le savoir...

Le temps plein, dans l'enseignement, pour des matières qui concernent la pratique professionnelle, ce n'est, selon moi, pas une bonne voie. il faut pouvoir nourrir les connaissances qu'on partage, au fil d'une pratique vivante. Je veux dire que l'activité professionnelle doit coexister avec le passage des savoirs dans un secteur qui évolue en même temps que les techniques. Le risque est de se retrouver avec des formateurs qui parlent du métier qu'ils auraient 'voulu faire", plutôt que de connecter les élèves sur les réalités de la pratique active qui inspire à ceux qui la vivent ce qu'il "faudra faire" à la lueur de leurs réalités quotidiennes. Un temps partiel, donc, qui laisse la place au formateur pour évoluer avec la technique et qui permette à celui-là de s'épanouir dans le métier dont il partage des "savoirs". On est alors plus proche d'un processus d'apprentissage comme le font depuis toujours des compagnons, des artisans. Malheureusement, ce n'est que rarement le cas car ça complique les organisations "institutionnelles" qui trouvent leur confort dans d'autres modes d'organisation... Voir les problèmes qu'ont certaines écoles de cinéma publiques actuellement. http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 46411.html

Pour avoir dans mes relations plusieurs "anciens" profs de son de Louis Lumière, je me permet de donner ici, à titre d'information pour le futur candidat, le résultat des discussions avec eux sur le sujet: c'est le panier de crabes politiques. Ayez des appuis sérieux, à tous niveaux et attendez vous à devoir faire croire que vous êtes toujours l'école de cinéma avec un grand E, tout en ayant pas les moyens ni matériel, ni pédagogique de cette prétention.

Nota Bene: je serais ravi qu'on m'explique que ces avis ne sont plus d'actualité et que Louis Lumière est redevenu ce que cela n'aurait jamais du cessé d'être.

Pardon pour le OT, mais vos remarques me rappellent un questionnement personnel régulier : quel est le meilleur professeur pour nos métiers, un pro en activité - pas forcèment rompu à la pédagogie - ou un professeur à temps plein - forcément distancié par la réalité du métier ? On me dit qu'en formation continue le premier est le plus adapté, et qu'en formation initiale c'est le second.
Mais il me semble que le soucis est qu'il y'a très peu de passerelles entre les deux :
- le pro est découragé de faire des interventions parce que les heures d'enseignement sont comptabilisées au régime général,
- et quel(s) dispositif(s) sont proposés au second pour rester en contact avec les professionnels, à part quelques salons ou conférences ?

En complément du message de krr, j'avais postulé il y a quelques années pour un poste plus technique (maintenance/ingénierie de l'infrastructure audio). Malgré un profil relativement dans la description, je n'ai jamais eu d'entretien, et c'est moi qui a dû appeler quelques semaines après la clôture pour apprendre que ma candidature avait visiblement atterri directement dans la corbeille .