À bas les mythes de l’audionumérique.

Formats, normalisations, etc.
Avatar de l’utilisateur
Labroue
0 VU
0 VU
Messages : 1241
Inscription : 29 déc. 2007, 14:42
Localisation : Paris

Re: À bas les mythes de l’audionumérique.

Message non lu par Labroue »

Bonjour,

je suis en effet un peu dur avec ce document, assez volontairement, j'en conviens. Maintenant, pourquoi cette sévérité ? Parce que j'ai envie d'entendre un tout autre discours, un discours qui tenterait de nous expliquer d'une manière rationnelle les différences d'écoute que l'on constate en permutant et comparant des convertisseurs, en appliquant un traitement à des données numériques, en effectuant une sommation, en ayant un jitter plus ou moins important, etc. Plutôt que de nous expliquer que l'on rêve et invente ces différences, j'aimerai me voir rétorquer une explication rationnelle, du moins un départ d'explication.

Or, si je veux comprendre de tels développements, je dois impérativement sortir de l'analyse traditionnelle de l'échantillonnage, sous forme de prélèvements successifs quantifiés, car cette vision simplifiée ne permet pas d'exprimer la démonstration nécessaire à l'explication de nos ressentis. Cette vision simplifiée n'est pas fausse, elle explique seulement qu'une partie du phénomène, partie malheureusement inopérante afin de répondre à nos questions. Nous devons donc ouvrir d'autres outils mathématiques, et ne plus comprendre l'échantillonnage comme une série de prélèvements quantifiés avec une période d'échantillonnage et un temps d'échantillonnage.

Il convient donc de considérer une opération mathématique entre deux signaux, celui qui représente la modulation audio, dite continue, et celui qui représente le signal d'échantillonnage sous la forme approchante d'une série d'impulsions, plus ou moins parfaites (dans leur forme et leur espacement). Le spectre issu de cette réunion est le produit de la convolution de ces deux signaux. Le signal échantillonné à la période T, résultant de cette convolution, peut s'exprimer en fonction de cette distribution tempérée (peigne de Dirac). Or la qualité de ce peigne de Dirac est un premier élément qui par son étude permettrait d'expliquer une partie de nos ressentis (perte d'espace et déformation du régime transitoire du signal par exemple). Remarquez que je reste toujours dans le domaine purement analogique avec des fonctions continues, et l'essentiel des déformations parasites ont lieu avant les opérations de quantification. Par ailleurs, une impulsion de Dirac peut entrainer un système prédictif si le temps de montée de l'impulsion n'est pas petit, qui aura des conséquences non-négligeables dans les opérations dites d'échantillonnage.

Déjà avec ces premiers chapitres, on ouvre des possibilités d'étude permettant d'expliquer une partie de nos ressentis à l'écoute. Sur ce terrain d'accord, on peut commencer à combattre les mythes.

Bien amicalement.
wf
Donateur en Bronze
Donateur en Bronze
Messages : 1024
Inscription : 18 mai 2007, 18:04

Re: À bas les mythes de l’audionumérique.

Message non lu par wf »

J'aime ceux qui écoutent avec les yeux et qui n'entendent rien avec leurs oreilles :whistle:

NB : prouvé scientifiquement (poils aux dents) :bounce:
Avatar de l’utilisateur
Labroue
0 VU
0 VU
Messages : 1241
Inscription : 29 déc. 2007, 14:42
Localisation : Paris

Re: À bas les mythes de l’audionumérique.

Message non lu par Labroue »

Je comprends que tu aimes ces gens, comme tu as commencé ta carrière avec le cinéma muet ! :) (c'est pour plaisanter).

Bien amicalement
Répondre