D_LeX
Publié : 31 mai 2007, 19:16
Fils unique d'un père chef d'atelier mécanicien diéseliste, et d'une mère coiffeuse, je vis le jour en 1979, année de sortie du remarquable film "Alien"
Tout petit, mon père revint un jour avec un petit clavier pour enfant qui fût très rapidement mon passe-temps favori.
Se rendant compte avec quelle facilité je reproduisais très rapidement, d'oreille et de mémoire tous les airs que j'entendais, mes parents, un mercredi après-midi me dire: "Viens, on va fair une promenade..."
c'est avec surprise et émerveillement que je découvris que la promenade conduisait à une école de claviers. L'école des claviers Yamaha, tenue par Louis Tortora. J'étais au pays des merveilles, entouré de synthétiseurs et d'orgues en tout genre.
Ce fût mon premier contact "sérieux" avec le monde de la musique.
J'y appris ce qu'était un séquenceur, une boite à rythme, l'harmonie.
Un peu plus tard, en découvrant les sons merveilleux sortis d'une cassette CrO2 intitulée "Synthétiseur vol. 1", je me rendis compte avec frustration que toutes ces machines sur lesquelles j'avais joué n'étaient que des arrangeurs et qu'un monde encore plus merveilleux se cachait derrière: La synthèse !!!
Mais il m'était impossible financièrement de pouvoir toucher ce rêve merveilleux de la création sonore.
Mes rêves durent être alors repoussés loin au fond de ma mémoire, et pendant ce temps, je découvris la guitare, toujours en autodidacte.
Une longue période creuse en création se poursuivit pendant que je suivais des études en analyses biologiques puis en informatique.
Les ordinateurs, l'outil par lequel ce vieux rêve ressurgit là où je ne l'espérais plus. Je découvris alors la synthèse soustractive et additive à l'aide du logiciel zynaddsubfx que j'installais sous Linux, puis rosegarden, le MIDI pour contrôler le tout depuis mon clavier.
Enfin, je pris le risque de me lancer à l'utilisation d'ardour qui me semblait être une usine à gaz, mais que l'envie de découvrir me permetta de "maîtriser". Ce furent mes premiers enregistrements.
Ce n'étaient là que des premiers cris d'une passion grandissante.
Enfin arrive la date de mon premier job, qui me permetta enfin d'acquérir matériellement un véritable synthétiseur, le Roland JD 800. Sa conception me permetta de mettre plus clairement des noms sur ce qu'étaient des VCO, des VCF, une enveloppe ADSR, l'influence de telle ou telle forme d'onde.
Je continuais à enregistrer, mais ça ne sonnait pas. Etait-ce dû au matériel qui n'était pas suffisant, je l'ignorais encore.
Puis, en 2005, j'enregistrais enfin un morceau que pour la première fois, je fis écouter à d'autres personnes sur un forum. Le verdict d'un des membre de KBereit (ex-Front 242) fût très encourageant "Très bon ça, mais avec un meilleur mix et un meilleur pre-mastering, ce serait vraiment le must".
Deux mots ! Deux mots qui m'étaient inconnus et dont je ne pouvais entrevoir dans quelle monde il m'entraineraient: Le "mixage" et le "pré-mastering", mais que sous-entendait-il ?
C'est encore là qu'intervint mon sens de la recherche de documentation et mon côté autodidacte.
Je fis des erreurs, beaucoup, et en ferais encore mais ce fût une révélation pour moi ! Voilà ce que je veux faire !
Pendant ce temps, je continuais à enregistrer des morceaux sous le nom de projet "Theoretical Limit", explorant lles voies controversées mais Ô combien intéressantes de la musique industrielle et dark, puis m'orientant ensuite vers des penchants plus proche du style ambient.
Après avoir bossé un certain temps, en 2006, je décidais de tout plaquer de ma vie provinciale et partir sur Paris pour suivre une formation de technicien du son en production musicale studio.
Les épreuves de sélection se déroulairent plutôt bien mais les choses se compliquèrent rapidement plus tard.
il me fallait soit trouver une entreprise d'accueil en alternance, mais les coûts en formation adultes rebutèrent plus d'une structure; ou bien financer la formation moi même, ce que je ne pus faire.
Coup dur, je dûs abandonner mon projet et trouver un job pour survivre et payer mon loyer.
Entre-temps, je fûs accueilli en tant que guitariste au sein du groupe "No Tears", puis y ai apporté la particularité d'une deuxième voix.
Ce fût également le moment d'investir dans du matériel et j'acquière une table de mixage 32 voies, une tranche de console, de nouveaux micros pour le chant, un synthétiseur analogique... De quoi faire mes prises de son de façon autonome et correcte.
Depuis mon intégration au sein du groupe, mes connaissances et ma pratique ne cessent de grandir, que ce soit sur la synthèse, réelle ou virtuelle, le mixage dans samplitude, ou tout récemment Nuendo 3, la prise de son, la sonorisation...
Et c'est avec plaisir que j'aide aujourd'hui des amis musiciens et leurs donnent mes avis, en ce qui concerne le mixage de leurs productions musicales.
Ma prochaine étape autodidactique est d'apporter des images à mes ambiences sonores.
A ce jour, je n'ai pas abandonné mon rêve de formation et me prépare à entreprendre de nouveau mes recherches dans une structure professionnelle.
Voilà, mon parcours n'est pas encore très fourni d'expériences et de références en la matière, mais j'ai l'avenir devant moi, et des rêves à la hauteur de ma passion.
TO BE CONTINUED...
Tout petit, mon père revint un jour avec un petit clavier pour enfant qui fût très rapidement mon passe-temps favori.
Se rendant compte avec quelle facilité je reproduisais très rapidement, d'oreille et de mémoire tous les airs que j'entendais, mes parents, un mercredi après-midi me dire: "Viens, on va fair une promenade..."
c'est avec surprise et émerveillement que je découvris que la promenade conduisait à une école de claviers. L'école des claviers Yamaha, tenue par Louis Tortora. J'étais au pays des merveilles, entouré de synthétiseurs et d'orgues en tout genre.
Ce fût mon premier contact "sérieux" avec le monde de la musique.
J'y appris ce qu'était un séquenceur, une boite à rythme, l'harmonie.
Un peu plus tard, en découvrant les sons merveilleux sortis d'une cassette CrO2 intitulée "Synthétiseur vol. 1", je me rendis compte avec frustration que toutes ces machines sur lesquelles j'avais joué n'étaient que des arrangeurs et qu'un monde encore plus merveilleux se cachait derrière: La synthèse !!!
Mais il m'était impossible financièrement de pouvoir toucher ce rêve merveilleux de la création sonore.
Mes rêves durent être alors repoussés loin au fond de ma mémoire, et pendant ce temps, je découvris la guitare, toujours en autodidacte.
Une longue période creuse en création se poursuivit pendant que je suivais des études en analyses biologiques puis en informatique.
Les ordinateurs, l'outil par lequel ce vieux rêve ressurgit là où je ne l'espérais plus. Je découvris alors la synthèse soustractive et additive à l'aide du logiciel zynaddsubfx que j'installais sous Linux, puis rosegarden, le MIDI pour contrôler le tout depuis mon clavier.
Enfin, je pris le risque de me lancer à l'utilisation d'ardour qui me semblait être une usine à gaz, mais que l'envie de découvrir me permetta de "maîtriser". Ce furent mes premiers enregistrements.
Ce n'étaient là que des premiers cris d'une passion grandissante.
Enfin arrive la date de mon premier job, qui me permetta enfin d'acquérir matériellement un véritable synthétiseur, le Roland JD 800. Sa conception me permetta de mettre plus clairement des noms sur ce qu'étaient des VCO, des VCF, une enveloppe ADSR, l'influence de telle ou telle forme d'onde.
Je continuais à enregistrer, mais ça ne sonnait pas. Etait-ce dû au matériel qui n'était pas suffisant, je l'ignorais encore.
Puis, en 2005, j'enregistrais enfin un morceau que pour la première fois, je fis écouter à d'autres personnes sur un forum. Le verdict d'un des membre de KBereit (ex-Front 242) fût très encourageant "Très bon ça, mais avec un meilleur mix et un meilleur pre-mastering, ce serait vraiment le must".
Deux mots ! Deux mots qui m'étaient inconnus et dont je ne pouvais entrevoir dans quelle monde il m'entraineraient: Le "mixage" et le "pré-mastering", mais que sous-entendait-il ?
C'est encore là qu'intervint mon sens de la recherche de documentation et mon côté autodidacte.
Je fis des erreurs, beaucoup, et en ferais encore mais ce fût une révélation pour moi ! Voilà ce que je veux faire !
Pendant ce temps, je continuais à enregistrer des morceaux sous le nom de projet "Theoretical Limit", explorant lles voies controversées mais Ô combien intéressantes de la musique industrielle et dark, puis m'orientant ensuite vers des penchants plus proche du style ambient.
Après avoir bossé un certain temps, en 2006, je décidais de tout plaquer de ma vie provinciale et partir sur Paris pour suivre une formation de technicien du son en production musicale studio.
Les épreuves de sélection se déroulairent plutôt bien mais les choses se compliquèrent rapidement plus tard.
il me fallait soit trouver une entreprise d'accueil en alternance, mais les coûts en formation adultes rebutèrent plus d'une structure; ou bien financer la formation moi même, ce que je ne pus faire.
Coup dur, je dûs abandonner mon projet et trouver un job pour survivre et payer mon loyer.
Entre-temps, je fûs accueilli en tant que guitariste au sein du groupe "No Tears", puis y ai apporté la particularité d'une deuxième voix.
Ce fût également le moment d'investir dans du matériel et j'acquière une table de mixage 32 voies, une tranche de console, de nouveaux micros pour le chant, un synthétiseur analogique... De quoi faire mes prises de son de façon autonome et correcte.
Depuis mon intégration au sein du groupe, mes connaissances et ma pratique ne cessent de grandir, que ce soit sur la synthèse, réelle ou virtuelle, le mixage dans samplitude, ou tout récemment Nuendo 3, la prise de son, la sonorisation...
Et c'est avec plaisir que j'aide aujourd'hui des amis musiciens et leurs donnent mes avis, en ce qui concerne le mixage de leurs productions musicales.
Ma prochaine étape autodidactique est d'apporter des images à mes ambiences sonores.
A ce jour, je n'ai pas abandonné mon rêve de formation et me prépare à entreprendre de nouveau mes recherches dans une structure professionnelle.
Voilà, mon parcours n'est pas encore très fourni d'expériences et de références en la matière, mais j'ai l'avenir devant moi, et des rêves à la hauteur de ma passion.
TO BE CONTINUED...