Salut Dorian,
quelle que soit la realité, les gens semblent souvent s'imaginer que chiens et chats, et animaux terrestres en général = ultrasons, gros animaux et animaux marrins = infrasons, petits volatiles = mediums et ultrasons, c'est toujours une bonne occasion de rétablir des verités. (30KHz pour le chat, ce qui place les sons les plus aigus que nous percevons dans une plage de frequences pafaitement audibles pour l'animal, et pas très agréables, plus secs... plus persants)
à priori je dirais : dirrectionnel ! essayez de mettre vos mains en forme de coupoles, doigts sérrés derriere vos oreilles, ça donne une idée. (deux oreilles indépendantes) mais il ne faut pas simplement mixer en mettant en avant un son plutot qu'un autre, il faut jouer sur le rapport graves/aigus de chaque source étant donné que plus une frequence est basse moins le son est dirrectionnel, plus elle est aigue plus elle l'est, donc progressivement (allant des graves aux aigus) baisser les aigus des sons hors-champs et pour la source "ciblée", faire l'inverse, de telle sorte que le tout (sons ciblés + tous les sons hors-champs) ait un certain équilibre des fréquences, telle qu'on penserait être sa courbe de réponse en freq. (oui oui, c'est pas un micro, c'est un chat..) en revenche, conserver toutes les frequences dans les reverbes.
spacialiser de façon très précise.
audition plus analytique, et une ouie très fine, imaginez ce qu'il doit entendre pour chasser les petits rongeurs qui se cachent... les oisillons dans leur nid à 15 m du sol malgré le vent... sur quoi et comment est attirée/portée son attention : les petits bruits rapides et les sons "brusques", on peut imaginer bruiter ses details de façon légèrement plus détaillée qu'à l'image. ce qui est hors-champs est moins précis mais perçu et détaillé dans les reverberations qui renvoient les sons plus aigus/dirrectionnels (donc voir s'il en en interrieur, quelle reverbe, celleci sera bien perçue, ou en exterrieur), et ce qui est ciblé est très détaillé (reverberations inclusent).
il ne faut pas hesiter à mettre des sons aigus là ou on ne les entendrait pas...
en considérant qu'il n'a en revenche pas une très grande compréhension de ce qu'il entends lorsque celà sort de son attention (reverbe ? sons légèrement désorganisés dans le temps ? MOLTO RUBATO !?) il faudrait voir si l'induction d'une légère latense produit un effet interessant. et les sons les plus soudains, plus forts et un peu allongés ? et les aigus agressifs.
on peut imaginer que l'audition du chaton est centrée sur la frequence de sa mère, d'un mère sur celle de ses chatons, (d'un père entre les deux ?)
augmenter les freq, à l'octave (8va, 15va,..) de celles que l'on n'entends pas, pour donner l'impression qu'il percoit bien les sons très graves, avec bcp de peche, et eclairecir les aigus.
au niveau dynamique, tout étendre et tout augmenter mais de façon selective : dirrectionnel. peut etre compresser un peu (à l'inverse) tout ce qui est hors-champ.
personnellement je m'amuserai à rajouter des miolements un peu vagues, puisque c'est un chat, un peu comme on représente la voie interieur d'un humain qui pense quand on est dans sa tete, avec le chat, perso je trouverais ça amusant, pas de pensées mais la traduction de ses "états" par de faibles miolements mentaux "interrieurs" un peu désorganisés (schyso le chat ?)
si tu trouves moyen de "noter" le tout ça peu même etre considérer comme de la musique
sinon penser à traduire son "presque" 6eme sens, ses moustaches (vibrisses, celle-ci captent en permanence les vent et le moindre courrant d'air) peut etre une idée... idem, les vibrations sur le sol s'il est en contact ?
il faudrait faire des prises avec du materiel adapté et d'une part compenser notre propre ouie, pour réégaliser selon l'ouie du chat et compser ce qui sort de la notre, tout en tenant compte de ce que la forme de ses pavillons produit.
voilà, c'était mon avis sur la chose.
est-ce que Neumann font des chats ? il faudrait aussi se renseigner sur ses préamp
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pour répondre à un autre poste, sur un autre forum que certains d'entre vous connaissent et auquel ils participent, puisque je ne peux pas repondre sans y etre inscrit,
le cerveau (humain, du moins) percoit la moindre diférence entre ce qu'il percoit par ses deux oreilles, 1/3 de l'oreille droite est confronté à 2/3 de la perception gauche et inversement, c'est aussi efficace pour localiser un son que superposer deux signaux identiques mais très legerement decalés produit un effet tout à fait perceptible. d'autre part, spacialiser uniquement par ce procédé n'est pas le reflet de la realité, et le Pan n'est pas une "fausse" spacialisation, puisque nos deux oreilles ne pointent pas toutes les 2 dans la meme dirrection ! d'autre part les reverberations jouent leur rolent, et également l'équilibre des frequences, tel qu'il est dénaturé par l'espace, le sol, les murs, la forme de nos oreilles (pavillons, suivant la dirrection par rapport à la source sonore) nos epaules, et le fait que plus un son nous parviens de façon dirrecte, moins les aigus nous echappent. une spacialisation "réelle" tiens donc principalement de trois choses : l'amplitude (le pan), l'égalisation de chaque son, les décalagent gauche/droite (pour la simple stereo). ensuite, si le son est en mouvemen par rapport à l'auditeur (ou inverse) dans son espace, il faut faire évoluer tous ses parametre de façon adaptée et également jouer sur d'autres phénoménes perçus, time stretching and co, un son se rapprochant est percu plus aigus, plus grave s'il s'élougne, du fait que l'ont retire ou ajoute à la frequence et à la vitesse du son dans l'élément dans lequel il se déplace la vitesse (positive ou negative) de la source émétrice d'un vers par rapport au recepteur.
apres une nuit blanche je ne sais pas si je suis toujours clair...
à ciao tout le monde