4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Publié : 26 juin 2007, 19:38
Je remet en forum ce que j'ai déjà mis en News:
Convention collective, salaires minima et majorations
Depuis des mois et des mois, malgré les grèves où les ouvriers et techniciens ont manifesté massivement leur refus à toute baisse de salaires et de majorations de salaires, l’ensemble des syndicats de producteurs persistent dans une démarche brutale et d’une intransigeance absolue :
Celle de baisser les salaires, de paupériser nos professions, d’abaisser notre niveau de vie.
Ouvriers, techniciens et réalisateurs,
notre syndicat le SNTPCT, conjointement avec les syndicats SNTR et SGTIF CGT vous appelons sur tous les films cinématographiques et les films publicitaires à :
4 jours de grève
du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Les 3, 4, 5, et 6 :
CHAQUE JOUR, UN RASSEMBLEMENT SE TIENDRA
à 13h30 à la Bourse du travail 3 rue du Château d’eau 75010 m° République
le vendredi, nous ferons le point sur le résultat de l’action et la suite à lui donner
Nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
- un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
Si un syndicat de producteurs signe cet Accord salarial, la grève n’aura pas lieu dans les entreprises membres du syndicat signataire.
La grève est un mouvement professionnel et national que seuls les 5 syndicats de producteurs peuvent lever.
* Ce sont eux qui ont le pouvoir de signer les Accords, les salaires minima garantis, les majorations, qui auront force de loi demain sur tous les films sur lesquels nous serons les uns et les autres appelés à travailler.
Les producteurs pris individuellement n’ont aucune prérogative, qu’ils soient ou non d’accord avec nos revendications. La seule prérogative dont ils disposent est celle auprès de leur syndicat.
Par cet Accord, nous exigeons le rétablissement des bases salariales conventionnelles fixées dans la Convention collective nationale de la Production cinématographique et des grilles de salaires minima ouvriers et techniciens existantes que l’A.P.C. vient de dénoncer,
- Au 1er juillet, ces salaires sont réévalués conformément à la Convention collective et à l’Accord salarial conclu en 1982.
* indépendamment de la poursuite des négociations de révision de la Convention collective afin que l’ensemble de ses dispositions soient conformes à celles du Code du Travail et qu’y soient ajoutées notamment les dispositions applicables aux personnels liés à l’activité permanente des services généraux des entreprises de production cinématographique,
* indépendamment des négociations sur l’ajout de nouvelles fonctions et des salaires minima correspondants, ainsi que des revalorisations de salaires pour certaines catégories déjà existantes,
Les syndicats de producteurs par leur extrémisme en sont à se distinguer même de la politique du MEDEF et de celle du gouvernement qui ne préconisent en aucune manière la baisse des salaires.
Les intérêts de quel cinéma, de quels producteurs défendent-ils ?
Augmenter de 4 à 5 % les marges des Soficas, des groupes financiers, des groupes audiovisuels qui investissent dans la production des films ? – Mais qui n’investissent pas et se refusent à prendre tous risques financiers dans les films dits « à économie fragile. » ?
Malgré le fait qu’un certain nombre de producteurs s’interrogent sur cette politique, leurs syndicats continuent à camper sur ces positions ultra antisociales.
Ils veulent tout simplement faire disparaître la Convention collective propre à la Production cinématographique. L’APC, ex Chambre Syndicale l’a dénoncée.
C’est la politique de la terre brûlée au plan social : ils font table rase des salaires garantis.
Rappelons que selon les statistiques des Congés spectacle, la durée moyenne de travail des ouvriers et techniciens est d’environ 5 mois dans une année, soit 20 semaines, ce qui correspond, répartis sur l’année, pour une habilleuse, à 685 euros la semaine, et pour un directeur de la photographie à 2 340 euros la semaine, des salaires représentant un salaire moyen mensuel de 1 143 euros – donc inférieur au SMIC – et de 2 900 euros mensuels pour le directeur de la photographie.
L’enjeu est historique. L’ensemble de la profession, les ouvriers, techniciens, réalisateurs, ne peuvent accepter le dictat de leurs propositions.
Il s’agit de la survie matérielle du corps professionnel des ouvriers et techniciens qui font le cinéma français, donc du cinéma français lui-même.
Il s’agit de l’abaissement de notre niveau de vie qu’aucun salarié ne saurait accepter.
La diminution de nos salaires, c’est aussi la diminution de nos congés payés, de nos retraites, de nos indemnités Assedic.
Pour le respect de nos droits, de nos conditions de travail,
de nos salaires, de notre niveau de vie
TOUS EN GREVE
Le maintien des salaires de chacun demain dépend de la décision de chacun à faire grève.
Au 1er juillet,
nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
http://www.sntpct.fr
Convention collective, salaires minima et majorations
Depuis des mois et des mois, malgré les grèves où les ouvriers et techniciens ont manifesté massivement leur refus à toute baisse de salaires et de majorations de salaires, l’ensemble des syndicats de producteurs persistent dans une démarche brutale et d’une intransigeance absolue :
Celle de baisser les salaires, de paupériser nos professions, d’abaisser notre niveau de vie.
Ouvriers, techniciens et réalisateurs,
notre syndicat le SNTPCT, conjointement avec les syndicats SNTR et SGTIF CGT vous appelons sur tous les films cinématographiques et les films publicitaires à :
4 jours de grève
du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Les 3, 4, 5, et 6 :
CHAQUE JOUR, UN RASSEMBLEMENT SE TIENDRA
à 13h30 à la Bourse du travail 3 rue du Château d’eau 75010 m° République
le vendredi, nous ferons le point sur le résultat de l’action et la suite à lui donner
Nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
- un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
Si un syndicat de producteurs signe cet Accord salarial, la grève n’aura pas lieu dans les entreprises membres du syndicat signataire.
La grève est un mouvement professionnel et national que seuls les 5 syndicats de producteurs peuvent lever.
* Ce sont eux qui ont le pouvoir de signer les Accords, les salaires minima garantis, les majorations, qui auront force de loi demain sur tous les films sur lesquels nous serons les uns et les autres appelés à travailler.
Les producteurs pris individuellement n’ont aucune prérogative, qu’ils soient ou non d’accord avec nos revendications. La seule prérogative dont ils disposent est celle auprès de leur syndicat.
Par cet Accord, nous exigeons le rétablissement des bases salariales conventionnelles fixées dans la Convention collective nationale de la Production cinématographique et des grilles de salaires minima ouvriers et techniciens existantes que l’A.P.C. vient de dénoncer,
- Au 1er juillet, ces salaires sont réévalués conformément à la Convention collective et à l’Accord salarial conclu en 1982.
* indépendamment de la poursuite des négociations de révision de la Convention collective afin que l’ensemble de ses dispositions soient conformes à celles du Code du Travail et qu’y soient ajoutées notamment les dispositions applicables aux personnels liés à l’activité permanente des services généraux des entreprises de production cinématographique,
* indépendamment des négociations sur l’ajout de nouvelles fonctions et des salaires minima correspondants, ainsi que des revalorisations de salaires pour certaines catégories déjà existantes,
Les syndicats de producteurs par leur extrémisme en sont à se distinguer même de la politique du MEDEF et de celle du gouvernement qui ne préconisent en aucune manière la baisse des salaires.
Les intérêts de quel cinéma, de quels producteurs défendent-ils ?
Augmenter de 4 à 5 % les marges des Soficas, des groupes financiers, des groupes audiovisuels qui investissent dans la production des films ? – Mais qui n’investissent pas et se refusent à prendre tous risques financiers dans les films dits « à économie fragile. » ?
Malgré le fait qu’un certain nombre de producteurs s’interrogent sur cette politique, leurs syndicats continuent à camper sur ces positions ultra antisociales.
Ils veulent tout simplement faire disparaître la Convention collective propre à la Production cinématographique. L’APC, ex Chambre Syndicale l’a dénoncée.
C’est la politique de la terre brûlée au plan social : ils font table rase des salaires garantis.
Rappelons que selon les statistiques des Congés spectacle, la durée moyenne de travail des ouvriers et techniciens est d’environ 5 mois dans une année, soit 20 semaines, ce qui correspond, répartis sur l’année, pour une habilleuse, à 685 euros la semaine, et pour un directeur de la photographie à 2 340 euros la semaine, des salaires représentant un salaire moyen mensuel de 1 143 euros – donc inférieur au SMIC – et de 2 900 euros mensuels pour le directeur de la photographie.
L’enjeu est historique. L’ensemble de la profession, les ouvriers, techniciens, réalisateurs, ne peuvent accepter le dictat de leurs propositions.
Il s’agit de la survie matérielle du corps professionnel des ouvriers et techniciens qui font le cinéma français, donc du cinéma français lui-même.
Il s’agit de l’abaissement de notre niveau de vie qu’aucun salarié ne saurait accepter.
La diminution de nos salaires, c’est aussi la diminution de nos congés payés, de nos retraites, de nos indemnités Assedic.
Pour le respect de nos droits, de nos conditions de travail,
de nos salaires, de notre niveau de vie
TOUS EN GREVE
Le maintien des salaires de chacun demain dépend de la décision de chacun à faire grève.
Au 1er juillet,
nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
http://www.sntpct.fr