4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
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4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Je remet en forum ce que j'ai déjà mis en News:
Convention collective, salaires minima et majorations
Depuis des mois et des mois, malgré les grèves où les ouvriers et techniciens ont manifesté massivement leur refus à toute baisse de salaires et de majorations de salaires, l’ensemble des syndicats de producteurs persistent dans une démarche brutale et d’une intransigeance absolue :
Celle de baisser les salaires, de paupériser nos professions, d’abaisser notre niveau de vie.
Ouvriers, techniciens et réalisateurs,
notre syndicat le SNTPCT, conjointement avec les syndicats SNTR et SGTIF CGT vous appelons sur tous les films cinématographiques et les films publicitaires à :
4 jours de grève
du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Les 3, 4, 5, et 6 :
CHAQUE JOUR, UN RASSEMBLEMENT SE TIENDRA
à 13h30 à la Bourse du travail 3 rue du Château d’eau 75010 m° République
le vendredi, nous ferons le point sur le résultat de l’action et la suite à lui donner
Nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
- un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
Si un syndicat de producteurs signe cet Accord salarial, la grève n’aura pas lieu dans les entreprises membres du syndicat signataire.
La grève est un mouvement professionnel et national que seuls les 5 syndicats de producteurs peuvent lever.
* Ce sont eux qui ont le pouvoir de signer les Accords, les salaires minima garantis, les majorations, qui auront force de loi demain sur tous les films sur lesquels nous serons les uns et les autres appelés à travailler.
Les producteurs pris individuellement n’ont aucune prérogative, qu’ils soient ou non d’accord avec nos revendications. La seule prérogative dont ils disposent est celle auprès de leur syndicat.
Par cet Accord, nous exigeons le rétablissement des bases salariales conventionnelles fixées dans la Convention collective nationale de la Production cinématographique et des grilles de salaires minima ouvriers et techniciens existantes que l’A.P.C. vient de dénoncer,
- Au 1er juillet, ces salaires sont réévalués conformément à la Convention collective et à l’Accord salarial conclu en 1982.
* indépendamment de la poursuite des négociations de révision de la Convention collective afin que l’ensemble de ses dispositions soient conformes à celles du Code du Travail et qu’y soient ajoutées notamment les dispositions applicables aux personnels liés à l’activité permanente des services généraux des entreprises de production cinématographique,
* indépendamment des négociations sur l’ajout de nouvelles fonctions et des salaires minima correspondants, ainsi que des revalorisations de salaires pour certaines catégories déjà existantes,
Les syndicats de producteurs par leur extrémisme en sont à se distinguer même de la politique du MEDEF et de celle du gouvernement qui ne préconisent en aucune manière la baisse des salaires.
Les intérêts de quel cinéma, de quels producteurs défendent-ils ?
Augmenter de 4 à 5 % les marges des Soficas, des groupes financiers, des groupes audiovisuels qui investissent dans la production des films ? – Mais qui n’investissent pas et se refusent à prendre tous risques financiers dans les films dits « à économie fragile. » ?
Malgré le fait qu’un certain nombre de producteurs s’interrogent sur cette politique, leurs syndicats continuent à camper sur ces positions ultra antisociales.
Ils veulent tout simplement faire disparaître la Convention collective propre à la Production cinématographique. L’APC, ex Chambre Syndicale l’a dénoncée.
C’est la politique de la terre brûlée au plan social : ils font table rase des salaires garantis.
Rappelons que selon les statistiques des Congés spectacle, la durée moyenne de travail des ouvriers et techniciens est d’environ 5 mois dans une année, soit 20 semaines, ce qui correspond, répartis sur l’année, pour une habilleuse, à 685 euros la semaine, et pour un directeur de la photographie à 2 340 euros la semaine, des salaires représentant un salaire moyen mensuel de 1 143 euros – donc inférieur au SMIC – et de 2 900 euros mensuels pour le directeur de la photographie.
L’enjeu est historique. L’ensemble de la profession, les ouvriers, techniciens, réalisateurs, ne peuvent accepter le dictat de leurs propositions.
Il s’agit de la survie matérielle du corps professionnel des ouvriers et techniciens qui font le cinéma français, donc du cinéma français lui-même.
Il s’agit de l’abaissement de notre niveau de vie qu’aucun salarié ne saurait accepter.
La diminution de nos salaires, c’est aussi la diminution de nos congés payés, de nos retraites, de nos indemnités Assedic.
Pour le respect de nos droits, de nos conditions de travail,
de nos salaires, de notre niveau de vie
TOUS EN GREVE
Le maintien des salaires de chacun demain dépend de la décision de chacun à faire grève.
Au 1er juillet,
nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
http://www.sntpct.fr
Convention collective, salaires minima et majorations
Depuis des mois et des mois, malgré les grèves où les ouvriers et techniciens ont manifesté massivement leur refus à toute baisse de salaires et de majorations de salaires, l’ensemble des syndicats de producteurs persistent dans une démarche brutale et d’une intransigeance absolue :
Celle de baisser les salaires, de paupériser nos professions, d’abaisser notre niveau de vie.
Ouvriers, techniciens et réalisateurs,
notre syndicat le SNTPCT, conjointement avec les syndicats SNTR et SGTIF CGT vous appelons sur tous les films cinématographiques et les films publicitaires à :
4 jours de grève
du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Les 3, 4, 5, et 6 :
CHAQUE JOUR, UN RASSEMBLEMENT SE TIENDRA
à 13h30 à la Bourse du travail 3 rue du Château d’eau 75010 m° République
le vendredi, nous ferons le point sur le résultat de l’action et la suite à lui donner
Nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
- un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
Si un syndicat de producteurs signe cet Accord salarial, la grève n’aura pas lieu dans les entreprises membres du syndicat signataire.
La grève est un mouvement professionnel et national que seuls les 5 syndicats de producteurs peuvent lever.
* Ce sont eux qui ont le pouvoir de signer les Accords, les salaires minima garantis, les majorations, qui auront force de loi demain sur tous les films sur lesquels nous serons les uns et les autres appelés à travailler.
Les producteurs pris individuellement n’ont aucune prérogative, qu’ils soient ou non d’accord avec nos revendications. La seule prérogative dont ils disposent est celle auprès de leur syndicat.
Par cet Accord, nous exigeons le rétablissement des bases salariales conventionnelles fixées dans la Convention collective nationale de la Production cinématographique et des grilles de salaires minima ouvriers et techniciens existantes que l’A.P.C. vient de dénoncer,
- Au 1er juillet, ces salaires sont réévalués conformément à la Convention collective et à l’Accord salarial conclu en 1982.
* indépendamment de la poursuite des négociations de révision de la Convention collective afin que l’ensemble de ses dispositions soient conformes à celles du Code du Travail et qu’y soient ajoutées notamment les dispositions applicables aux personnels liés à l’activité permanente des services généraux des entreprises de production cinématographique,
* indépendamment des négociations sur l’ajout de nouvelles fonctions et des salaires minima correspondants, ainsi que des revalorisations de salaires pour certaines catégories déjà existantes,
Les syndicats de producteurs par leur extrémisme en sont à se distinguer même de la politique du MEDEF et de celle du gouvernement qui ne préconisent en aucune manière la baisse des salaires.
Les intérêts de quel cinéma, de quels producteurs défendent-ils ?
Augmenter de 4 à 5 % les marges des Soficas, des groupes financiers, des groupes audiovisuels qui investissent dans la production des films ? – Mais qui n’investissent pas et se refusent à prendre tous risques financiers dans les films dits « à économie fragile. » ?
Malgré le fait qu’un certain nombre de producteurs s’interrogent sur cette politique, leurs syndicats continuent à camper sur ces positions ultra antisociales.
Ils veulent tout simplement faire disparaître la Convention collective propre à la Production cinématographique. L’APC, ex Chambre Syndicale l’a dénoncée.
C’est la politique de la terre brûlée au plan social : ils font table rase des salaires garantis.
Rappelons que selon les statistiques des Congés spectacle, la durée moyenne de travail des ouvriers et techniciens est d’environ 5 mois dans une année, soit 20 semaines, ce qui correspond, répartis sur l’année, pour une habilleuse, à 685 euros la semaine, et pour un directeur de la photographie à 2 340 euros la semaine, des salaires représentant un salaire moyen mensuel de 1 143 euros – donc inférieur au SMIC – et de 2 900 euros mensuels pour le directeur de la photographie.
L’enjeu est historique. L’ensemble de la profession, les ouvriers, techniciens, réalisateurs, ne peuvent accepter le dictat de leurs propositions.
Il s’agit de la survie matérielle du corps professionnel des ouvriers et techniciens qui font le cinéma français, donc du cinéma français lui-même.
Il s’agit de l’abaissement de notre niveau de vie qu’aucun salarié ne saurait accepter.
La diminution de nos salaires, c’est aussi la diminution de nos congés payés, de nos retraites, de nos indemnités Assedic.
Pour le respect de nos droits, de nos conditions de travail,
de nos salaires, de notre niveau de vie
TOUS EN GREVE
Le maintien des salaires de chacun demain dépend de la décision de chacun à faire grève.
Au 1er juillet,
nous devons contraindre les quatre syndicats de producteurs de films cinématographiques et le syndicat de producteurs de films publicitaires à signer :
un Accord rétablissant conventionnellement les grilles de salaires et les majorations qui existent dans la Convention collective de la Production cinématographique.
http://www.sntpct.fr
Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
j'ai pas tout lu mais j'adhère...
Tout ceci entre dans une logique économique ultralibérale, que je constate dans mes 3 secteurs d'activité (C/F signature),
à savoir une "remiseaupassalariale" qui matraque tout le monde et ce, sans aucune légitimité économique.
Les producteurs n'ont jamais gagnés autant de blé qu'aujourd'hui.
Avec cette logique, seul subsiste le besoin de gagner encore plus, surtout au niveau de l'actionnariat.
Ce n'est pas le coût du travail qui est cher, c'est le coût de la rémunération de l'actionnariat.
Tout ceci entre dans une logique économique ultralibérale, que je constate dans mes 3 secteurs d'activité (C/F signature),
à savoir une "remiseaupassalariale" qui matraque tout le monde et ce, sans aucune légitimité économique.
Les producteurs n'ont jamais gagnés autant de blé qu'aujourd'hui.
Avec cette logique, seul subsiste le besoin de gagner encore plus, surtout au niveau de l'actionnariat.
Ce n'est pas le coût du travail qui est cher, c'est le coût de la rémunération de l'actionnariat.
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Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Y'a aussi le pb du coùt des cachets des comédiens, qui grève une énorme partie des budgets des films... Vaste débat...
De mon côté j'essairai d'être devant la bourse du travail le mercredi matin...
Bye.
De mon côté j'essairai d'être devant la bourse du travail le mercredi matin...
Bye.
Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
auquel je suis confronté sur le long métrage français sur lequel je travaille actuellement.Dorian a écrit :Vaste débat...
J'ai vu un tableau qui reprend les prévisions de baisses de salaire et devinez qui perdrait le plus?
- Pièces jointes
-
- SNTPCTanalyse_prop_APC.pdf
- (89.46 Kio) Téléchargé 260 fois
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Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Plus de -40% pour le chef op son!
Plus de -11% pour le chef monteur son!
Scandaleux!!!
Base semaine de 39h, grille A (Socle). D'ailleurs c'est quoi la différence entre "Socle" et "Majoré 30%"? "Majoré", c'est pour le travail de nuit, week-end et jours feriés?
Bye.
Plus de -11% pour le chef monteur son!
Scandaleux!!!
Base semaine de 39h, grille A (Socle). D'ailleurs c'est quoi la différence entre "Socle" et "Majoré 30%"? "Majoré", c'est pour le travail de nuit, week-end et jours feriés?
Bye.
Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Dorian a écrit : 4 jours de grève
du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Les 38 techniciens du tournage du long métrage "Séraphine" (T.S. Productions) ont voté hier pour un jour de grève le 6 juillet.
Philippe Vandendriessche
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Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Petit complément du SNTPCT:
[ ]
Ouvriers et techniciens travaillant sur un téléfilm
Nous avons appelé à un mouvement de grève du 3 au 6 juillet dans la Production de films cinématographiques.
Ce sont les salaires de la Production cinématographique qui sont en question, pas ceux de la Production de films de télévision.
La réalité, c’est qu’aujourd’hui nous travaillons sur un téléfilm, demain sur un long-métrage ; et qu’il va de soi que tous, sommes concernés par cette négociation dans le cinéma au titre de l’unicité du corps professionnel des ouvriers et techniciens.
Globalement, ce sont nos salaires qui sont en jeu. Pour cette raison, on ne peut rester en dehors de l’action.
Le SNTPCT considère qu’il appartient aux ouvriers et techniciens sur les téléfilms de décider librement la forme d’action par laquelle ils expriment leur soutien et leur solidarité aux revendications de salaires et aux mouvements de grèves dans la Production cinématographique.
Nos intérêts salariaux sont indissociables.
[ ]
Sinon il me semble qu'un des syndicats de producteurs à accepter de signer l'accord, mais je ne sais plus lequel.
Bye.
[ ]
Ouvriers et techniciens travaillant sur un téléfilm
Nous avons appelé à un mouvement de grève du 3 au 6 juillet dans la Production de films cinématographiques.
Ce sont les salaires de la Production cinématographique qui sont en question, pas ceux de la Production de films de télévision.
La réalité, c’est qu’aujourd’hui nous travaillons sur un téléfilm, demain sur un long-métrage ; et qu’il va de soi que tous, sommes concernés par cette négociation dans le cinéma au titre de l’unicité du corps professionnel des ouvriers et techniciens.
Globalement, ce sont nos salaires qui sont en jeu. Pour cette raison, on ne peut rester en dehors de l’action.
Le SNTPCT considère qu’il appartient aux ouvriers et techniciens sur les téléfilms de décider librement la forme d’action par laquelle ils expriment leur soutien et leur solidarité aux revendications de salaires et aux mouvements de grèves dans la Production cinématographique.
Nos intérêts salariaux sont indissociables.
[ ]
Sinon il me semble qu'un des syndicats de producteurs à accepter de signer l'accord, mais je ne sais plus lequel.
Bye.
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Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Je l'ai retrouvé dans mes mail...
[ ]
Un des syndicats de producteurs : l’Union des Producteurs de Films (UPF) a signé ce jour un protocole d’Accord avec notre syndicat
rétablissant les grilles de salaires minima réévalués au 1er juillet 2007 et garantissant les conditions de rémunérations des ouvriers et techniciens jusqu’à la conclusion des négociations sur la Convention collective, précisant que si elles n’ont pas abouti, le présent protocole est tacitement prorogé.
De ce fait, comme nous l’avons écrit dans notre appel à la grève, nous suspendons le mouvement de grève sur les films en cours de réalisation, produits par les producteurs membres de l’U.P.F.
En revanche, le mot d’ordre de grève est maintenu dans toutes les autres entreprises de production non-adhérentes à l’U.P.F..
Il va de soi que si d’autres syndicats de producteurs signent le protocole d’Accord, pour les producteurs membres d’un nouveau syndicat signataire, nous suspendrons également le mot d’ordre de.grève.
Dans ce cadre, vous trouverez ci-après copie de la lettre que notre syndicat adresse respectivement :
- au Président de l’Association des Producteurs de Cinéma (APC, ex CSPF)
- aux Présidents de l’Association des Producteurs Indépendants (API)
- à la Présidente du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI)
- au Président de l’Association Française des Producteurs de Films (AFPF)
- au Président de l’Association des Producteurs de Films Publicitaires (APFP)
Il s’agit donc d’un premier résultat obtenu par l’action et la détermination des ouvriers et techniciens à ne pas accepter la diminution de leurs salaires.
Néanmoins, il faut contraindre les autres syndicats de producteurs à signer.
Pour ce faire, il est indispensable que les ouvriers et techniciens affirment leur détermination à faire grève sur ces films.
Seuls cette détermination et le mouvement de grève pourront amener les syndicats de producteurs non signataires à contresigner le protocole d’Accord.
[ ]
[ ]
Paris, le 28 juin 2007
M. le Président,
Suite aux propositions de remise en cause des conditions salariales des ouvriers et techniciens de la Production cinématographique, et au vif mécontentement qu’ils ont exprimé dans ces derniers mois par plusieurs mouvements de grève, et suite à l’appel à un nouveau mouvement de grève du 3 au 6 juillet ; l’U.P.F., prenant en compte cette situation a contresigné ce jour le 28 juin avec notre syndicat un protocole d’Accord dont vous trouverez le texte ci-après.
Conformément à ce protocole, et comme nous l’avons écrit dans notre appel à la grève, nous suspendons le mouvement de grève sur les films en cours de réalisation, produits par les producteurs membres du syndicat de producteurs signataire, en l’espèce l’U.P.F.
Bien sûr, le mot d’ordre de grève est maintenu dans les autres entreprises de production, c’est-à-dire non-adhérentes de l’U.P.F. ou non-adhérentes d’un syndicat de producteurs signataire.
Nous voulons croire que votre Organisation considèrera aussi qu’il est éminemment souhaitable d’éviter ce mouvement de grève et que vous déciderez à cet effet de contresigner le protocole d’accord.
A cette fin, nous restons à votre entière disposition.
Veuillez agréer, M. le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.
[ ]
Et d'un...
[ ]
Un des syndicats de producteurs : l’Union des Producteurs de Films (UPF) a signé ce jour un protocole d’Accord avec notre syndicat
rétablissant les grilles de salaires minima réévalués au 1er juillet 2007 et garantissant les conditions de rémunérations des ouvriers et techniciens jusqu’à la conclusion des négociations sur la Convention collective, précisant que si elles n’ont pas abouti, le présent protocole est tacitement prorogé.
De ce fait, comme nous l’avons écrit dans notre appel à la grève, nous suspendons le mouvement de grève sur les films en cours de réalisation, produits par les producteurs membres de l’U.P.F.
En revanche, le mot d’ordre de grève est maintenu dans toutes les autres entreprises de production non-adhérentes à l’U.P.F..
Il va de soi que si d’autres syndicats de producteurs signent le protocole d’Accord, pour les producteurs membres d’un nouveau syndicat signataire, nous suspendrons également le mot d’ordre de.grève.
Dans ce cadre, vous trouverez ci-après copie de la lettre que notre syndicat adresse respectivement :
- au Président de l’Association des Producteurs de Cinéma (APC, ex CSPF)
- aux Présidents de l’Association des Producteurs Indépendants (API)
- à la Présidente du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI)
- au Président de l’Association Française des Producteurs de Films (AFPF)
- au Président de l’Association des Producteurs de Films Publicitaires (APFP)
Il s’agit donc d’un premier résultat obtenu par l’action et la détermination des ouvriers et techniciens à ne pas accepter la diminution de leurs salaires.
Néanmoins, il faut contraindre les autres syndicats de producteurs à signer.
Pour ce faire, il est indispensable que les ouvriers et techniciens affirment leur détermination à faire grève sur ces films.
Seuls cette détermination et le mouvement de grève pourront amener les syndicats de producteurs non signataires à contresigner le protocole d’Accord.
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Paris, le 28 juin 2007
M. le Président,
Suite aux propositions de remise en cause des conditions salariales des ouvriers et techniciens de la Production cinématographique, et au vif mécontentement qu’ils ont exprimé dans ces derniers mois par plusieurs mouvements de grève, et suite à l’appel à un nouveau mouvement de grève du 3 au 6 juillet ; l’U.P.F., prenant en compte cette situation a contresigné ce jour le 28 juin avec notre syndicat un protocole d’Accord dont vous trouverez le texte ci-après.
Conformément à ce protocole, et comme nous l’avons écrit dans notre appel à la grève, nous suspendons le mouvement de grève sur les films en cours de réalisation, produits par les producteurs membres du syndicat de producteurs signataire, en l’espèce l’U.P.F.
Bien sûr, le mot d’ordre de grève est maintenu dans les autres entreprises de production, c’est-à-dire non-adhérentes de l’U.P.F. ou non-adhérentes d’un syndicat de producteurs signataire.
Nous voulons croire que votre Organisation considèrera aussi qu’il est éminemment souhaitable d’éviter ce mouvement de grève et que vous déciderez à cet effet de contresigner le protocole d’accord.
A cette fin, nous restons à votre entière disposition.
Veuillez agréer, M. le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.
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Et d'un...
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Re: 4 jours de grève du mardi 3 au vendredi 6 juillet
Ayant diner hier soir avec le 2eme assistant réa du dernier film d'Assayas, en tournage, toute l'équipe fait grève la semaine prochaine.
Bye.
Bye.
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Message de dernière minute du SNTPCT:
[ ]
Nous avons été saisi cet après-midi, le 2 juillet, d’une nouvelle proposition d’accord qui nous a été transmise par la Direction Générale du Travail.
Ce nouveau texte prend en compte l’une de nos revendications principales et rétablit les grilles de salaires de la Convention collective.
Il précise : « Article 3 :
L’APC, l’API et l’UPF acceptent la revalorisation des niveaux de salaire de la grille 39h00 du 1er juillet 2006 applicables aux personnels (ouvriers et techniciens) de la production cinématographique, à hauteur de 1,14%.
La grille ainsi révisée, annexée au présent accord, est applicable au 1er juillet 2007 et pendant la durée restant à courir des conventions collectives du 30 avril 1950 et du 1er août 1960. »
Nous sommes dans l’attente de la confirmation par l’APC et par l’API de leur accord à le signer.
La réponse que nous a fait parvenir l’APC à 21h00
Bien que cet accord ne soit soumis à la signature des organisations
que demain à partir de 16h00 et sous réserve de la décision finale
des instances de l'APC, je peux vous indiquer que la tendance au sein
de l'APC serait actuellement, si le mot d'ordre de grève est levé, de
signer le protocole que nous a fait parvenir la DGT.
Ces confirmations de signature ne nous étant pas parvenues ce jour – 23 h 30, nous maintenons le mot d’ordre de grève (exception faite des tournages dont les producteurs sont membres de l’UPF, laquelle a signé dès jeudi cette reconnaissance).`
Le rassemblement demain 3 juillet à 13h30 à la Bourse du Travail est maintenu.
[ ]
Bye.
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Nous avons été saisi cet après-midi, le 2 juillet, d’une nouvelle proposition d’accord qui nous a été transmise par la Direction Générale du Travail.
Ce nouveau texte prend en compte l’une de nos revendications principales et rétablit les grilles de salaires de la Convention collective.
Il précise : « Article 3 :
L’APC, l’API et l’UPF acceptent la revalorisation des niveaux de salaire de la grille 39h00 du 1er juillet 2006 applicables aux personnels (ouvriers et techniciens) de la production cinématographique, à hauteur de 1,14%.
La grille ainsi révisée, annexée au présent accord, est applicable au 1er juillet 2007 et pendant la durée restant à courir des conventions collectives du 30 avril 1950 et du 1er août 1960. »
Nous sommes dans l’attente de la confirmation par l’APC et par l’API de leur accord à le signer.
La réponse que nous a fait parvenir l’APC à 21h00
Bien que cet accord ne soit soumis à la signature des organisations
que demain à partir de 16h00 et sous réserve de la décision finale
des instances de l'APC, je peux vous indiquer que la tendance au sein
de l'APC serait actuellement, si le mot d'ordre de grève est levé, de
signer le protocole que nous a fait parvenir la DGT.
Ces confirmations de signature ne nous étant pas parvenues ce jour – 23 h 30, nous maintenons le mot d’ordre de grève (exception faite des tournages dont les producteurs sont membres de l’UPF, laquelle a signé dès jeudi cette reconnaissance).`
Le rassemblement demain 3 juillet à 13h30 à la Bourse du Travail est maintenu.
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Bye.