Sound Designers

Bonjour à tous,

Je me base sur un article de Steinberg qui explique qu'en 32 bits, on peut allègrement taper dans le rouge sur les pistes individuelles avant que ça ne sature. Voici l'article pour les détails :
LE 32 bits flottants

Je sais bien que tout le monde parle de mixer en 24 bits, et qu'on en est à qui compresse le mieux, mais disons que j'aurais envie de me passer de compresseur... et tout de même écrêter le signal sans faire de dégât. Et en même temps me donner un peu de souplesse au mastering en passant par des stems (sous-groupes) après mixage.

Une image vaut mieux que mille mots, donc voici :



Le premier limiteur serait pour aplanir le signal, un peu comme un compresseur (rappel : on est en 32 bits). Le deuxième limiteur est une sécurité au cas où les EQ et la réverb ajouteraient des crêtes.

1. Que pensez-vous de cette solution ?

2. Voyez-vous un problème de pure technique ?

3. Pour le limiteur, je pense au Kjaerhus MPL1 standard qui se limite... à limiter (+ dither). C'est une bonne idée ? Et ais-je bien compris : c'est le bouton "Gain" qu'on mettrait dans ce cas à -0,3 dB ?

Voilà, merci à vous pour vos réponses.

@+

c'est quoi le stem a ? et b

Pour le Kjaerhus MPL1 standard celui ci me parait limiter à 24bits...Non?

Cheto : un stem est un sous-groupe, par exemple, je mixe ensemble seulement les percus, et seulement les guitares, etc... ça permet ensuite d'égaliser individuellement, de doser la réverb séparément et de réquilibrer les groupes simplement lors du mastering plutôt que de figer ces paramètres dès le mixage.

Benoît : les 3 valeurs 8 / 16 / 24 sont les valeurs de conversion selon le résultat qu'on souhaite. Donc, 24 c'est justement pour passer de 32 à 24
Mais ceci dit, pourquoi pas un limiteur de Reaktor, c'est vrai

Il faut savoir que si on peut "allégrement taper dans le rouge", c'est surtout parceque tous les fabricants de DAW font en sorte de laisser une réserve de dynamique plus ou moins importante selon les marques. Le 0dB n'est donc pas un "vrai" 0dB.
Pour le reste, je pense que le premier limiteur ne sert strictement à rien (si ce n'est à se rassurer, ce qui n'est d'ailleurs pas forcément négligeable ).
Quant à cette volonté de ne pas compresser, j'ai du mal à la comprendre. Ce n'est pas parceque la compression est devenue, dans bien des cas, une arme de destruction massive dans la guerre des niveaux qu'il faut se passer d'un outil utilisé historiquement depuis les débuts du mixage...
Le tout est de ne pas en abuser et d'apprendre à la maitriser.

merci colorz pour t'es explication

Merci Dupont pour la précision du 0dB.

Pour le premier limiteur, oui, c'est logique puisue le deuxième projet peut repartir sur des pistes dans le rouge, merci

Pourquoi pas de compresseur ? Les bons sont chers ... et moins il y a d'éléments, de manipulations, mieux c'est, non ? (je pensais que les compresseurs apportaient cette transparence qu'on obtient après mastering, mais en fait j'ai l'impression que nenni, que c'est plutôt les EQ... dites-moi si je me trompe)

je t'en prie cheta (avec ton nouvel avatar, je t'appelle cheta )

Après tout dépend de quelle clarté; Clarté au niveau du discernement des éléments qui peut se faire par une bonne dynamique ou, clarté par la précision des éléments au niveau du spectres.
En tout cas je ne pense que pas cela se réduise a un traitement d'EQ. Pour moi le mastering est quelque chose de complexe, et je pense que les processus sont nombreux et surtout très précis.

que ce soit complexe, je suis bien d'accord (ma remarque entre parenthèse était trop simpliste, j'aurais dû m'en abstenir )
c'est pourquoi j'envisageais un studio... mais j'aimerais bien me faire plaisir aussi et avancer dans ma propre expérience

mais j'aimerais bien me faire plaisir aussi et avancer dans ma propre expérience

Tu as totalement raison. Quand je suis en stage en studio et que l'on me demande de faire le mastering, c'est là que je demande le plus de conseil, car j'ai peur de mal faire.
Je me tais maintenant et j'écoute les conseils que l'on te donne à propos de ta technique.