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Code aaton, autoconf ?
Publié : 01 mai 2008, 15:28
par holysword
Salut à tous,
Dans la serie des question qui me trotte tellement que je m'en tape la tete contre les mur :
prenons un tournage gros budget, en film, avec l'ingé qui recorde 6 piste + 2 piste de mixdown sur un cantar. Vous m'arretez quand je dis des betises hein?
Bon.
Le monteur monte avec le mix down comme temoin, puis, une fois terminé, il faut faire une conformation en allant cherché dans le cantar toutes les regions, 6 par plan montés donc, a l'aide d'une edl. Puis omf, puis pro tools et dialogue editing. Bon ok.
Alors question :
le code aaton est généré par un bidule sur le tournage, il est enregistré par la cam qui imprime la peloche avec, et par le cantar. Vrai, Faux ?
Lor du télé cinéma, on balance le keycode sur le bande noire, et le code aaton alors ?
Et oui, car ma question est la suivante : l'autconf se base t elle sur le code aaton, et si oui, alors comment est généré une edl avec ce code comme référence, il fau bien que l'info de ce code arrive jusque dans l'avid ?
J'espere que je suis a peu pres clair ?
Merci de votre soutient
Publié : 01 mai 2008, 17:28
par dasound
perso, ça repond pas à ta question entièrement, le code sur le cantar et sur la caméra était distinct (un long tourné en super 16 mais avec des magasins qui ne pouvaient pas se synchroniser sur un timecode extérieur) .
ce sont alors les fichiers sons qui portent leur timecode. L'assistant(e) image synchronise les rushs sons (le mixdown) sur les télécinemas au clap. Puis tout roule, l'edl sortie de l'avid contient les infos de posistionnement des fichiers sons, et les fichiers sons leurs metadatas de prises, timecode, piste pour l'autoconfo.
Pour répondre à ta question ce sont les fichiers son qui portent le code dans les metadatas. D'ailleurs heureusement que c'est le cas car sinon on ne pourrait récupérer toutes les fausses synchros ou sons seuls montés par l'image.
je suis pas sur d'être clair.
Publié : 01 mai 2008, 18:04
par holysword
j'ai trouvé :
Télécinéma
Le télécinéma transforme l’image filmique développée, positive ou négative, en un signal vidéo qui est ensuite enregistré sur un magnétoscope ou sur un disque. La plupart du temps, il est associé avec un ordinateur qui va rendre plusieurs services complémentaires :
-Incruster certaines informations à l’image, comme le timecode et les numéros de bord.
-Délivrer sur disquette les informations nécessaires pour travailler sur Film Composer.
-Coder ces mêmes informations dans le VITC.
Il existe plusieurs sortes de systèmes disponibles : Evertz, Excalibur, Osc/R…
Dans ce qui suit on reprendra l’exemple du Keylink de Aäton, qui est le plus répandu en France.
Télécinéma équipé d’un Keylink
Le Keykode et le code Aäton du film sont lus par les têtes correspondantes du télécinéma et transmis au Keylink, qui envoie un timecode continu sur la cassette. Le Keylink réunit ces informations, et d’une part les insère dans le VITC, d’autre part les enregistre sur disquette. Le son, éventuellement, est synchronisé en mettant le magnétophone en poursuite (chase) du code Aäton ; sinon, on peut aussi copier ce code sur une des pistes du magnétoscope pour faire cette synchronisation ultérieurement.
Toutes ces informations sont centralisées par le Keylink en une base de données qui contient pour chaque image :
Le Keykode.
Le code Aäton “heure et jour” de l’image et du son.
Le timecode de la vidéo.
Le numéro de bobine laboratoire.
Le numéro de bobineau de négatif.
Le numéro de bobine de son.
Le numéro de cassette vidéo.
Les numéros de plan et de prise.
L’identification des caméras en cas de tournage multicaméra.
La mémorisation de l’étalonnage.
Le titre du film.
Le nom du laboratoire.
L’identification de la production.
Plus un index (Tag) qui permet de se référer à la base. Il est placé dans les bits de l’utilisateur (user’s bits) du VITC de la vidéo, et suivra donc chaque image tout au long du montage.
Le Keylink fournit une disquette avec un fichier par bobine laboratoire qui permettra, à partir de l’index, de retrouver toute information souhaitable sur chaque image.
Cette base de données est exploitée directement par Film Composer.
Publié : 01 mai 2008, 18:28
par Papalou
holysword a écrit :
Le numéro de bobine laboratoire. =le labroll
Le numéro de bobineau de négatif. =le camroll
Cette base de données est exploitée directement par Film Composer.
On ne parle plus de Film Composer aujourd'hui, l'option film est intégré à Media Composer depuis de nombreuses années.
Pour le son synchrone couché sur le télécinéma, ce n'est possible que si on tourne à 25 i/s, en 24 i/s, le télécinéma est varispeedé par rapport au tournage, donc pas de son synchrone possible.