le son dans les films d'école
Publié : 30 mai 2008, 18:49
Hello ici et là,
un débat ,parfois enflammé, a été entamé sur compositeurs.org en ce qui concerne les films d'école, et la participation bénévole de compositeurs professionnels, ou en voie de professionalisation, à ces projets.
Un récent post sur ce forum pour une recherche de designer sonore m'a fait penser qu'il pourrait être porté ici.
Il n'est nullement question de remettre en cause le bénévolat, la plupart du temps indispensable à la production de courts-métrages, mais de faire le point sur le cas particulier des films d'école, à la fois sur l'importance pédagogique accordée à la collaboration avec des intervenants extérieurs, ainsi que sur l'aspect financier. Les deux sont en fait très liés.
Il faut savoir que les écoles de réalisation reconnues sont pour la plupart payantes (et pas données), et reçoivent par ailleurs des aides provenant de la taxe professionnelle. Or certaines ne proposent aucun dédommagement aux professionnels du son extérieurs qui interviennent sur ces films, hormis une apparition au générique.
On constate d'autre part que les quelques écoles qui allouent un budget à la musique et à la réalisation sonore des films d'étudiants intègrent de fait la post-production sonore dans leur pédagogie, en préparant leurs étudiants à cette collaboration, qui ne devrait pas s'improviser pas à la dernière minute.
Enfin, plusieurs écoles confient aujourd'hui les droits d'exploitation des films d'étudiants à des sociétés de distribution. Les sommes en jeu n'ont rien d'extraordinaire, mais devraient logiquement être réintroduites dans la production des films des promos suivantes, ce qui ne semble pas systèmatiquement être le cas.
Nous savons le plaisir qu'on peut avoir à travailler sur un film court et original, réalisé par de jeunes passionnés, futurs professionnels, ça fait souvent de l'air frais, et accessoirement ça porte nos noms dans des festivals
Mais ces films sont de plus en plus diffusés, rapportent de la pubicité aux écoles qui les produisent, probablement un peu d'argent aux sociétés qui les distribuent ; le modèle du bénévolat, et la pédagogie défaillante qui l'accompagne, apparaît aujourd'hui à quelques uns d'entre nous discutable. "Discutable", au sens ou on peut en discuter !
Vos avis bienvenus
un débat ,parfois enflammé, a été entamé sur compositeurs.org en ce qui concerne les films d'école, et la participation bénévole de compositeurs professionnels, ou en voie de professionalisation, à ces projets.
Un récent post sur ce forum pour une recherche de designer sonore m'a fait penser qu'il pourrait être porté ici.
Il n'est nullement question de remettre en cause le bénévolat, la plupart du temps indispensable à la production de courts-métrages, mais de faire le point sur le cas particulier des films d'école, à la fois sur l'importance pédagogique accordée à la collaboration avec des intervenants extérieurs, ainsi que sur l'aspect financier. Les deux sont en fait très liés.
Il faut savoir que les écoles de réalisation reconnues sont pour la plupart payantes (et pas données), et reçoivent par ailleurs des aides provenant de la taxe professionnelle. Or certaines ne proposent aucun dédommagement aux professionnels du son extérieurs qui interviennent sur ces films, hormis une apparition au générique.
On constate d'autre part que les quelques écoles qui allouent un budget à la musique et à la réalisation sonore des films d'étudiants intègrent de fait la post-production sonore dans leur pédagogie, en préparant leurs étudiants à cette collaboration, qui ne devrait pas s'improviser pas à la dernière minute.
Enfin, plusieurs écoles confient aujourd'hui les droits d'exploitation des films d'étudiants à des sociétés de distribution. Les sommes en jeu n'ont rien d'extraordinaire, mais devraient logiquement être réintroduites dans la production des films des promos suivantes, ce qui ne semble pas systèmatiquement être le cas.
Nous savons le plaisir qu'on peut avoir à travailler sur un film court et original, réalisé par de jeunes passionnés, futurs professionnels, ça fait souvent de l'air frais, et accessoirement ça porte nos noms dans des festivals
Mais ces films sont de plus en plus diffusés, rapportent de la pubicité aux écoles qui les produisent, probablement un peu d'argent aux sociétés qui les distribuent ; le modèle du bénévolat, et la pédagogie défaillante qui l'accompagne, apparaît aujourd'hui à quelques uns d'entre nous discutable. "Discutable", au sens ou on peut en discuter !
Vos avis bienvenus