Voilà, question ou débat philosophico-technique :
Je me demande si il y a une création sonore propre au média internet, où si c'est juste une transpositions de médias préexistants diffusés par internet.
Donc y a t'il une forme , un style propre à ce nouveau média ?
La plupart des sites utilisant soit :
- le P2P, l'achat en ligne ... donc des musiques qui pourrait exister préalablement sur le média CD, seul la diffusion est nouvelle ici
- la web radio : les radios internet ne font que retransmettre une suite de musiques, infos, news ... tout comme les radios traditionnelle, seul la diffusion est donc différente.
- les blogs audio où les gens s'enregistrent, peuvent aussi s'apparenter à la radio avec les jeux ou les interviews téléphonique... Qui permettaient aussi une forme d'interaction (plus limitée , a une moins grande échelle et pas anonyme)
-les vidéos donc une transposition de la Tv, la pub , le cinéma.
Donc pas réellement de nouvelle forme ?? mais seulement une nouvelle diffusion ?
Création sonore propre au média Internet ?
Il y a bien une différence de taille par rapport à la conception d'un morceau : exit les longues introductions. Le réflexe de zapping des internautes veux qu'on aille directement au thème, il faut capter l'attention dès les 2 premières secondes.
D'un côté je le déplore, car cela nuit à la libre création de l'oeuvre pour elle-même. D'un autre côté, cela oblige le compositeur à aller rapidement à l'essentiel.
Il s'agit d'équilibrer ces 2 paramètres.
Ceci pour la structure. Il y a également une incidence sur le mastering, en principe : service minimum pour un usage "hifi", et compression à mort obligatoire pour une diffusion sur le net, histoire de se faire entendre lorsque l'internaute passe en coup de vent sur ton site. (Le problème est que c'est le même mastering dédié au net et à la radio qu'on retrouve aussi sur les CD)
Mais on peut très bien continuer comme avant, en acceptant de ne s'adresser qu'au véritable amateur sans se soucier du butineur, mais là le look du site doit identifier en un clin d'oeil le style de musique qu'on propose.
Et il y a effectivement la déferlante vidéo à laquelle s'habitue le public, qui fait qu'une musique ne semble être intéressante que si elle accompagne un clip. Ca clairement, je le déplore en tant que mélomane.
@+
D'un côté je le déplore, car cela nuit à la libre création de l'oeuvre pour elle-même. D'un autre côté, cela oblige le compositeur à aller rapidement à l'essentiel.
Il s'agit d'équilibrer ces 2 paramètres.
Ceci pour la structure. Il y a également une incidence sur le mastering, en principe : service minimum pour un usage "hifi", et compression à mort obligatoire pour une diffusion sur le net, histoire de se faire entendre lorsque l'internaute passe en coup de vent sur ton site. (Le problème est que c'est le même mastering dédié au net et à la radio qu'on retrouve aussi sur les CD)
Mais on peut très bien continuer comme avant, en acceptant de ne s'adresser qu'au véritable amateur sans se soucier du butineur, mais là le look du site doit identifier en un clin d'oeil le style de musique qu'on propose.
Et il y a effectivement la déferlante vidéo à laquelle s'habitue le public, qui fait qu'une musique ne semble être intéressante que si elle accompagne un clip. Ca clairement, je le déplore en tant que mélomane.
@+
Il y a nécessairement un "style", pas forcément voulu, qui est tout bêtement dû à la nécessité d'avoir des pages les plus légères possibles.
Donc, que ce soit pour de l'audio ou, pire, pour de la vidéo, la limitation obligatoire du débit engendre une nouvelle forme de diffusion.
Et quoiqu'en disent les grincheux, non c'est pas toujours joli-joli, mais oui c'est (presque) un métier et ça demande, à mons sens deux compétences nouvelles:
-savoir adapter sa création à cet outil de diffusion: ça ne veut pas dire faire de la musique ou de la vidéo pourris mais bosser comme d'hab' et, à un moment ou à un autre (vers la fin généralement), faire une sorte de "mastering" de l'oeuvre en l'adaptant au support final (comme pour tout autre support finalement).
Dans le cas de la musique, on aura tout intérêt à se pencher sur la dynamique, comme le souligne Colors, mais aussi sur les fréquences...
-savoir encoder! C'est là tout le problème actuel: les gens ne savent pas encoder. Il faut dire qu'il y a énormément d'outils, de codecs, et de paramétrages de ces codecs et qu'il est donc facile de s'y perdre...
Donc, dans le meilleur des mondes (quand il y a du temps, du savoir faire et du talent), oui je crois personnellement qu'il peut y avoir une création propre à internet.
D'ailleurs, à mon sens, le meilleur exemple en reste Flash qui fut d'abord créé (je crois) et utilisé pour le Net, et qui donna lieu à une création typique de ce média (formats animés courts du type Happy Tree Friends) mais qui est, depuis, devenu un outil utilisé pour l'animation en TV voire cinoche.
Donc, que ce soit pour de l'audio ou, pire, pour de la vidéo, la limitation obligatoire du débit engendre une nouvelle forme de diffusion.
Et quoiqu'en disent les grincheux, non c'est pas toujours joli-joli, mais oui c'est (presque) un métier et ça demande, à mons sens deux compétences nouvelles:
-savoir adapter sa création à cet outil de diffusion: ça ne veut pas dire faire de la musique ou de la vidéo pourris mais bosser comme d'hab' et, à un moment ou à un autre (vers la fin généralement), faire une sorte de "mastering" de l'oeuvre en l'adaptant au support final (comme pour tout autre support finalement).
Dans le cas de la musique, on aura tout intérêt à se pencher sur la dynamique, comme le souligne Colors, mais aussi sur les fréquences...
-savoir encoder! C'est là tout le problème actuel: les gens ne savent pas encoder. Il faut dire qu'il y a énormément d'outils, de codecs, et de paramétrages de ces codecs et qu'il est donc facile de s'y perdre...
Donc, dans le meilleur des mondes (quand il y a du temps, du savoir faire et du talent), oui je crois personnellement qu'il peut y avoir une création propre à internet.
D'ailleurs, à mon sens, le meilleur exemple en reste Flash qui fut d'abord créé (je crois) et utilisé pour le Net, et qui donna lieu à une création typique de ce média (formats animés courts du type Happy Tree Friends) mais qui est, depuis, devenu un outil utilisé pour l'animation en TV voire cinoche.